1745 : Mikhaïl Koutouzov, Generalfeldmarschall de Russie, et commandant en chef des armées de Russie († 28 avril 1813).

Au cœur des tumultes de l’Europe du XVIIIe siècle, un enfant naquit dans une famille aristocratique à Saint-Pétersbourg en 1745. Mikhaïl Koutouzov, issu d’une lignée militaire, était destiné à embrasser le service de l’Empire russe. Mais son enfance ne se résumait pas seulement aux leçons de bravoure ou aux récits épiques des batailles passées. Elle était également teintée d’ombres et de drames familiaux, qui façonneraient plus tard son caractère inébranlable. La Russie était à la croisée des chemins ; ses frontières étaient instables et ses ambitions géopolitiques prenaient forme dans un contexte tumultueux.À peine âgé de 17 ans, alors que la flamme de la Révolution américaine commençait à briller au loin, Koutouzov se retrouva plongé dans les méandres du conflit entre les puissances européennes et l'Empire ottoman. Sa première expérience sur le champ de bataille fut marquée par une grande audace mais aussi par une profonde réflexion sur la nature humaine face à la guerre. C'est peut-être cette dualité qui allait bientôt devenir sa marque distinctive un mélange d'intellect stratégique et d'émotions humaines.Cependant, les années suivantes ne furent pas sans péripéties. Malgré sa bravoure et son esprit tactique remarquable, Koutouzov dut faire face à des revers dévastateurs au cours des guerres russo-turques. Ironiquement, ces défaites lui apportèrent une compréhension accrue des limites humaines lors d'une guerre quelque chose que beaucoup de ses contemporains ignoraient encore avec arrogance. Dans ces moments sombres où il pouvait observer la douleur chez ses hommes tout autant que chez l'ennemi vaincu, il développa une empathie qui allait le distinguer comme un leader unique.Le tournant majeur de sa carrière survint lors des guerres napoléoniennes débutées en 1803 lorsque Napoléon Bonaparte menaça les frontières russes avec son ambition insatiable. À ce moment-là, Mikhaïl Koutouzov occupait déjà plusieurs postes militaires significatifs ; il avait connu le succès mais aussi l'échec au gré des batailles menées par ses prédécesseurs surtout lors du désastreux siège d’Austerlitz en 1805 où la fierté militaire russe fut mise à mal face aux armées françaises triomphantes.Mais voilà qu’en 1812 approchait une épreuve bien plus redoutable : Napoléon lui-même marchait vers Moscou avec près de 600 000 soldats un chiffre colossale qui aurait pu impressionner n'importe quel stratège sur Terre ! Pourtant… peut-être que c’est justement cette audace crasse qui fit naître en Koutouzov une résolution inéluctable pour sauver son pays coûte que coûte.En effet ! Au lieu d’affronter directement cet envahisseur redoutable dans une bataille décisive dès le départ... Koutouzov opta pour une stratégie plus nuancée ; il choisit intelligemment non pas la confrontation frontale mais plutôt...la retraite tactique ! Sa décision soudaine choqua bon nombre parmi les généraux russes… pourtant derrière ce choix se cachait toute sa vision stratégique : épuiser lentement les forces napoléoniennes tout en préservant ses propres ressources !Ainsi débuta ce qu’on appelle maintenant "la Grande Guerre patriotique". Alors que les troupes françaises avançaient vers Moscou comme si elles conquéraient simplement leur prochain trophée militaire... Koutouzov ordonna à son armée sous-estimée mais déterminée : « Retraite ! ». Chaque village abandonné devint alors non seulement un territoire perdu mais aussi un piège savamment tendu contre leurs poursuivants… Chaque feu allumé par leurs anciens compatriotes ainsi qu’un environnement hostile commencèrent rapidement à transformer cette marche triomphale française en véritable cauchemar logistique !Malgré cela… malgré toutes ces stratégies militaires brillantes mises en œuvre par cet homme irascible mais génial rien ne préparait réellement Mikhaïl Koutouzov ni même Vladimir Lénine quelques siècles plus tard à ce qui allait véritablement frapper Napoléon lors de l’hiver russe !La fameuse bataille de Borodino est souvent citée comme étant parmi les combats les plus sanglants jamais livrés! En effet… malgré leurs pertes massives tant côté russe que français Koutouzov réussit cependant à infliger suffisamment d’érosion morale pour faire vaciller légèrement cette grande machine guerrière dirigée par Bonaparte lui-même! Peut-être est-ce là où réside toute l’ironie historique ? Un conflit où aucun camp ne sortira vraiment victorieux…Lorsque Napoléon atteignit enfin Moscou après avoir perdu tant d’hommes sur le champ…ironique twist il trouva seulement ruines et désolation! Bien loin du faste prometteur annoncé auparavant dans toutes ces lettres écrites aux grands salons européens...Mais pendant ce temps là – Mikhail Kutuzov observant sereinement depuis son quartier général abandonné comprit quelque chose de précieux: parfois « gagner » signifie conserver votre propre humanité face au carnage aveugle…Les mois suivants furent marqués par des alliances inattendues entre peuples russes révoltés contre cet envahisseur endurci; chacun s’élevant au rang héros local défendant leur terre natale jusqu’à finalement repousser hors frontières tous ceux ayant osé franchir leurs côtes! En cela…sans doute –Koulakov savait déjà pourquoi il fallait patienter avant chaque coup décisif!Avec chaque victoire remportée jusqu'à Paris même finale fin janvier 1814– quoiqu'il arrive après tant d'épreuves vécues ensemble– on comprend aujourd'hui pourquoi nous appelons toujours Mikhaïl Kutuzov notre héros national!Après avoir réussi à chasser Napoléon hors sol national–Koutouzov s’éteignit paisiblement le 28 avril 1813 laissant derrière lui non seulement souvenirs émus mais également questionnement évident autour rapports humains liés conflits historiques…Aujourd'hui encore,Kutuzouv continue fasciner générations successives; certains disent même qu'il est devenu symbolique représentant lutte individuelle contre destin implacable incarnant surtout défi collectif car oui même si guerre peut parfois sembler logique mathématique - elle demeure fondamentalement ancrée vie humaine elle-même!Qui sait? Peut-être c'est justement grâce aux enseignements tirés du passé commun tel celui-ci nous permettra éviter erreurs répétitives futures tout autant sacrifier nos valeurs fondamentales fondamentales envers autrui...