1769 : Michel Ney, militaire français († 7 décembre 1815).

Peut-être était-ce cette soif de reconnaissance qui le poussa à s'engager dans l'armée révolutionnaire naissante.Cependant, son ascension fulgurante ne fut pas sans embûches. En 1792, alors qu'il n'était qu'un simple soldat, il se distingue sur le champ de bataille lors des guerres révolutionnaires. Sa bravoure et son habileté tactique attirent rapidement l'attention des supérieurs. C'est ainsi qu'il est promu au rang d'officier une décision qui aurait des répercussions considérables sur sa carrière militaire.

En effet, chaque victoire remportée lui valait un peu plus de gloire mais également davantage d'ennemis parmi ses pairs.Ironiquement, bien que la Révolution promettait égalité et justice pour tous les citoyens français, les rivalités internes au sein de l'armée étaient légion. Michel Ney devait naviguer habilement entre ces intrigues pour maintenir sa position ascendante tout en prouvant sa loyauté envers la République naissante.Son charisme naturel et son sens du devoir finirent par lui ouvrir les portes des cercles les plus influents notamment celle de Napoléon Bonaparte lui-même. Dès lors, Ney devint un pilier incontournable des campagnes militaires napoléoniennes ; il acquit le titre prestigieux de "Duc d'Elchingen". Il est fort probable que ce titre ait nourri son ego tout en intensifiant son désir insatiable de pouvoir.En 1805 lors de la bataille d'Austerlitz souvent considérée comme le chef-d'œuvre militaire napoléonien Michel Ney brilla littéralement sous les feux des projecteurs stratégiques ! Pourtant ce triomphe fut teinté d’une ombre : malgré ses succès militaires inégalés et ses nombreuses victoires éclatantes sur le terrain ennemi, il demeurait conscient que chaque pas vers la gloire pouvait également être celui vers une chute vertigineuse.Après plusieurs campagnes victorieuses contre diverses coalitions européennes cherchant à contrecarrer Napoléon dont certaines ont été presque mythiques pour leur audace ! Michel Ney fut nommé maréchal en 1804...

Mais c'est surtout durant la campagne désastreuse en Russie que les choses commencèrent à se gâter sérieusement.En effet… durant cet hiver rigoureux où tant d'hommes périrent dans les neiges glacées russes… Qui sait si cette expérience tragique n’a pas changé quelque chose chez lui ? Sa bravoure restait intacte mais face aux immenses pertes humaines qu’il constatait autour de lui... Cela pesa lourdement sur ses épaules ! À son retour triomphal à Paris après cette débâcle humiliante... Une question obsédante hantait encore plus ce guerrier aguerri : comment justifier ces sacrifices inutiles auprès des familles dévastées ?Malgré cela ou peut-être même à cause de cela Michel Ney continua à servir loyalement Napoléon jusqu'à la fin du Premier Empire français. Cependant cet engagement inébranlable envers l’Empereur allait bientôt être mis à rude épreuve avec l’arrivée du retour inattendu dans leur vie politique : Louis XVIII !Lorsque Napoléon revint brièvement au pouvoir pendant « Les Cent-Jours » en mars 1815 après avoir échappé à son exil sur l'île d'Elbe… Un certain mélange entre excitation et peur traversa alors Paris tout entier ! Dans une telle tourmente politique où loyautés changeaient aussi vite que le vent...

Quel choix restait-il pour un homme comme Ney ? Certes sa fidélité envers Napoléon avait toujours été exemplaire mais peut-être que cette fois-ci... Peut-être aurait-il dû envisager une autre voie ?L'inévitable confrontation avec l’Armée coalisée menant finalement aux événements tragiques liés à Waterloo scella définitivement non seulement le destin militaire mais aussi personnel du maréchal . Son courage indéniable lors des derniers combats ne parvint pas cependant à éviter les conséquences désastreuses qui s’ensuivirent pour tous ceux qui avaient cru encore fermement aux idéaux napoléoniens...À ce stade-là... Les historiens racontent que lorsque Ney fut capturé par les forces royalistes après cette défaite écrasante , ils assistèrent finalement aux dernières heures sombres du célèbre maréchal connu sous divers surnoms tels que "le Brave des Bravades" ou "le Maréchal Epervier".Sans doute assis là devant un tribunal inconscient du caractère tragique qui entourerait bientôt sa mort imminente , chacun parmi ceux présents ressentit pleinement – comme s'ils regardaient passer un héros tragique dont toutes actions semblaient préfigurer déjà celles dignes même des meilleurs personnages littéraires…Au moment où il essaya désespérément – sans succès –de défendre ses choix stratégiques passés devant ses juges impassibles .

La fin approchait : condamné puis exécuté sommairement par peloton d’exécution le 7 décembre 1815! Qui sait quels rêves déchus hantaient encore ces derniers instants? Loin étaient désormais ces champs glorieux étreints par tant engagements héroïques ...Aujourd’hui encore , chaque année nombreux sont ceux qui rendent hommage silencieusement auprès du monument érigé dans sa ville natale . En quête peut-être non seulement réponse concernant cet héritage complexe laissé derrière soi ; Mais aussi réflexion profonde autour questionnements éternels posés aux âmes valeureuses ayant osé défier leurs destins tout autant !Ainsi reste-t-il inscrit profondément comme symbole idéaliste parfois illusionniste lorsque confrontés défis modernes exposant violences insoupçonnées résurgentes toujours présentes ... Ses luttes continuent résonner là où passions politiques s’entremêlent avec histoires humaines touchantes… Voilà donc comment Michel Ney incarne parfaitement ce paradoxe poignant entre gloire fugace impressionnante conquêtes fatales perdurant intemporelles…