1950 : Mary Hopkin, chanteuse galloise.

Il était une fois, dans un petit village du Pays de Galles, qu'une voix délicate émergeait des profondeurs d'une maison familiale modeste. Mary Hopkin, née au début de l'année 1950, avait déjà la musique dans le sang. Son enfance a été marquée par des mélodies traditionnelles galloises, mais aussi par un désir ardent d'exprimer ses émotions à travers les mots et la musique. Les après-midis passés à chanter avec sa mère dans leur cuisine seraient sans doute le berceau d’une carrière qui allait bousculer l'industrie musicale.Cependant, la véritable étincelle qui a illuminé son chemin s’est produite lorsqu’elle a participé à un concours de talents local. Ce moment fut crucial : Mary ne pouvait pas imaginer que son interprétation captivante d’une chanson populaire galloise allait séduire des oreilles bien plus larges que celles de son entourage immédiat. Peut-être était-ce le destin qui avait décidé que cette jeune fille timide serait bientôt propulsée sous les projecteurs.À l’aube des années 1960, alors qu'elle n'était encore qu'une adolescente rêveuse, une rencontre fortuite changea tout : elle croisa la route de Paul McCartney des Beatles. Qui sait si ce simple échange a préfiguré une collaboration mémorable? En lui proposant un contrat avec Apple Records label fondé par les Beatles eux-mêmes il semble évident que Mary s'apprêtait à vivre un tournant décisif dans sa vie.Malgré cela, même avec ce tremplin prestigieux sous ses pieds, Mary ne se précipitera pas tête baissée dans le tourbillon du succès commercial. Ironiquement, elle choisit une chanson écrite par McCartney pour faire ses débuts : "Those Were the Days". Cette pièce nostalgique capturait non seulement l'esprit de toute une génération mais résonnait également profondément en elle chaque note semblait être un écho du passé.Son single fit sensation ! Il gravita rapidement vers les sommets des charts britanniques et américains. La voix cristalline et émotive de Mary conquit instantanément le public ; ses performances scéniques étaient empreintes d’un charme désarmant qui attirait tous les regards sur elle. Cependant, c’était peut-être là que résidait son premier dilemme: ce succès fulgurant apporta également avec lui une pression incommensurable…Avec le temps passant à grande vitesse et les concerts s’enchaînant sans répit – ce rythme effréné risquait de transformer la douce chanteuse en produit jetable au sein d'un monde obsédé par le star-système ! Sans doute aurait-elle pu choisir cette voie facile celle où chaque album est manufacturé comme une marchandise destinée aux ventes massives… Mais non ! Avec courage et détermination, elle prit conscience qu'il était temps pour elle d'affirmer son identité artistique unique.En dépit de ces enjeux monumentaux pour sa carrière naissante, Mary choisit finalement d’explorer divers styles musicaux tout en restant fidèle à ses racines folk galloises. Cela dit... combien de voix avaient réellement su résister aux sirènes tentatrices du commercialisme? Ce choix audacieux pourrait sembler risqué – mais peut-être était-ce justement cela qui rendrait son art encore plus authentique.Les années suivantes furent riches en créativité et en collaborations enrichissantes : elle travailla avec certains des plus grands noms du milieu musical tels que Donovan ou encore David Bowie! Ironiquement cependant… alors qu'elle récoltait les fruits littéraux du travail acharné - comme récompenses ou nominations - un sentiment vague commençait lentement à troubler sa tranquillité intérieure… Peut-être craignait-elle vraiment cet éclat aveuglant qui parfois annihile tout sens véritable?À cette époque-là dans ces années 1970 tumultueuses –, la scène musicale se diversifia