1558 : Marcos de Niza, explorateur et moine franciscain espagnol (° c. 1495).

Peut-être que c'était le murmure des montagnes qui lui parlait ou le chant des rivières qui promettaient des richesses à découvrir. En 1539, il a entrepris son voyage pour explorer les terres mystérieuses du Nouveau Monde. Ironiquement, ce voyage fut marqué par la peur autant que par l'émerveillement.Cependant, sa détermination n'était pas uniquement motivée par la quête de trésors ou de territoires : elle était aussi animée par un désir ardent de propager la foi chrétienne parmi les peuples autochtones qu'il rencontrerait sur sa route. Son intégration avec les communautés locales était teintée d’une complexité palpable bien que certains lui aient ouvert leur cœur et leur foyer, d'autres étaient méfiants envers ce moine étranger dont l'objectif véritable restait flou.Les récits racontent comment Marcos a atteint le royaume légendaire d'Eldorado après avoir entendu parler des cités d'or auprès des Indiens Zuni.

Cette histoire fascinante devait éveiller chez lui une curiosité insatiable... Qui sait ? Peut-être croyait-il fermement que ces légendes pouvaient devenir réalité ! Sa quête ne fut pas simplement physique ; elle était aussi spirituelle et intellectuelle.Peu après avoir établi ses premières relations avec les tribus autochtones en 1539-1540, ses explorations prirent une tournure inattendue lorsqu’il croisa la route de Francisco Vázquez de Coronado quelques années plus tard. Malgré cela, Marcos demeura convaincu qu’il détenait la clé pour atteindre ces riches contrées convoitées un malheureux mélange entre confiance aveugle et arrogance insouciante.Lorsqu'il présenta ses découvertes à Coronado en 1540 lors d'une rencontre cruciale au sein du camp espagnol, l’enthousiasme couvrit bientôt une onde sous-jacente de scepticisme parmi les conquistadors aguerris qui l’entouraient. Les histoires énigmatiques qu’il avait rapportées sur la richesse potentielle du Nord ont captivé leur imagination mais également semé le doute...

Était-il vraiment fiable ? Les conquistadors se basaient souvent sur leurs expériences traumatisantes précédentes avec les indigènes : parfois alliés - souvent traîtres !Avec un mélange poignant d'espoir et d'incertitude dans le cœur des hommes présents lors de cette réunion mémorable chacun rêvant déjà aux promesses matérielles ils décidèrent finalement d’envoyer une expédition dirigée par Coronado à travers ces terres dangereuses décrites par Marcos.Cependant… Le voyage ne se déroula pas comme prévu! En effet ! Les désillusions succédèrent rapidement aux rêves grandioses lorsque les conquistadors découvrirent non seulement que ces cités étaient beaucoup plus éphémères que prometteuses mais également peuplées de cultures résilientes refusant toute soumission à leurs envahisseurs...Marcos sombra alors peu à peu dans l'oubli malgré son rôle crucial dans ce chapitre fondamental ; ironie fatale pour celui qui avait tant sacrifié pour la cause missionnaire tout en espérant ouvrir un nouveau monde aux richesses spirituelles comme matérielles !Les conséquences sont évidentes… Comme on pourrait dire : « L'histoire est tissée avec le fil du destin » ! Bien que lui-même soit reparti vers ses origines après avoir joué sa part pendant cette période tumultueuse ; ce dernier fut toujours hanté par son héritage ambigu... Car derrière chaque grande quête se cache souvent l’éclat morose des vérités humaines impitoyables...Sa mort survint vraisemblablement vers 1558 mais peu ont pris note ni célébré cet exploit extraordinaire puisque beaucoup préféraient juger plutôt que comprendre; laissant ainsi derrière eux cet explorateur si complexe dont pourtant chacun peut apprendre quelque chose aujourd'hui encore !Il est fascinant de réaliser combien nos perceptions peuvent influencer notre appréciation… Après tout! Dans notre époque moderne où tant continuent encore aujourd’hui à chercher cette fameuse "cité perdue" – nous découvrons chaque jour davantage combien nos propres préjugés freinent souvent notre réelle compréhension…De nos jours… Si nous scrutons attentivement certains comportements contemporains tels ceux observables sur diverses plateformes sociales; nous pouvons voir surgir nombres motifs similaires: recherche frénétique d’idéalisation personnelle alimentant fantasmes puis déceptions profondes face réalité crue ! Oui … Ce cycle incessant devient sans nul doute frappant lorsqu’on établit parallèle entre espoirs déçus anciens & comportements actuels liés notamment réseaux sociaux!Ainsi demeure vif souvenir laissé derrière soi… D’un homme partagé entre aspirations spirituelles élevées & pragmatismes terre-à-terre issus siècles passés même si jamais ils n’en furent réellement conscients ! C’est précisément ici où réside toute beauté humaine : Nous sommes tous confrontés aux mêmes luttes intérieures depuis bien longtemps !