1983 : Lina Ben Mhenni, cyberdissidente, blogueuse et journaliste tunisienne († 27 janvier 2020).

Lina Ben Mhenni est née au cœur d'une Tunisie en proie aux soubresauts d'un régime autoritaire, un pays où les aspirations à la liberté et à la démocratie se heurtaient quotidiennement aux murs de la répression. Peut-être, dans ce contexte si complexe, a-t-elle développé dès son plus jeune âge cette passion indéfectible pour la justice sociale. Élevée dans une famille où l'éducation était valorisée, elle s'imprégna des valeurs de tolérance et de respect des droits humains. Cependant, ce climat éducatif ne pouvait qu'être exacerbé par l'observation des injustices qui l'entouraient.Dans une société dominée par le silence imposé et la peur du pouvoir en place, sa voix émergea comme un cri désespéré mais aussi déterminé. En 2008, lorsqu'elle lança son blog "A Tunisian Girl", le monde numérique commençait tout juste à offrir une plateforme aux dissidents un espace où les opinions pouvaient s'exprimer sans entraves physiques. Ironiquement, alors que les internautes partageaient leurs rêves d'une Tunisie libre, beaucoup se heurtaient à des censures cruelles; pour Lina, cela ne faisait que renforcer sa volonté de combattre.La montée en puissance des réseaux sociaux au début des années 2010 aurait pu passer inaperçue dans certaines parties du monde ; cependant, en Tunisie, cette dynamique allait provoquer un tremblement de terre sociopolitique. Les événements qui allaient suivre seraient marqués par une étincelle : l'immolation de Mohamed Bouazizi en décembre 2010 déclencha une vague de manifestations contre le régime ben Ali un bouleversement qui trouva écho au-delà des frontières tunisiennes. Malgré cela, Lina ne se contenta pas d'être spectatrice; elle devint l’une des figures emblématiques du mouvement révolutionnaire.Peu après le début du Printemps arabe en janvier 2011, ses mots prirent une ampleur démesurée : ses articles dénonçant les abus policiers et les violations systématiques des droits humains firent le tour du monde. Elle témoignait avec tant d’ardeur que son nom devint synonyme de résistance pacifique face à la tyrannie. Qui sait combien de vies ont été touchées par son engagement ? Peut-être même que certains internautes tunisiens découvrirent leur propre force grâce à ses écrits !Pourtant, malgré cette soudaine notoriété mondiale qu’elle connaissait sur Internet multipliant interviews et apparitions médiatiques Lina n'a jamais perdu de vue les dangers qui menaçaient ceux qui osaient défier le statu quo. Elle savait bien que chaque mot écrit pouvait lui attirer la colère d’un gouvernement prêt à tout pour museler toute forme de contestation.Lina Ben Mhenni devint alors non seulement blogueuse mais également journaliste engagée ; elle couvrit divers événements majeurs liés aux droits humains et mit un point d'honneur à documenter tout ce qu'elle voyait sur le terrain lors des manifestations populaires. Ces récits étaient empreints d’émotion : "Les cris résonnent encore," écrivait-elle souvent dans ses articles... Pour elle comme pour tant d'autres militants issus du Printemps arabe ou non ! Toutefois ironie tragique ! ces mêmes cris étaient souvent étouffés par ceux-là même qui avaient juré de défendre leur peuple.Malgré ces risques croissants auxquels elle faisait face jour après jour dans sa quête pour apporter vérité et justice au peuple tunisien opprimé… il y eut cet instant fugace pendant lequel tout bascula définitivement ! Lorsqu'en janvier 2020 , Lina perdait courageusement son combat contre la maladie... laissant derrière elle non seulement un héritage colossal mais aussi une lutte continuelle contre toutes formes d’injustices ; quelque chose parmi ces pages virtuelles demeure gravé dans nos mémoires !Aujourd'hui encore ! Alors que nous naviguons entre informations instantanées sur nos téléphones intelligents… il est crucial parfois également penser au coût humain derrière chacune d'elles - celui-ci transcende notre époque actuelle! L’héritage laissé par Lina résonne puissamment parmi toutes ces voix invisibles cherchant désespérément reconnaissance  promesse silencieuse faite envers elles-mêmes mais également envers ceux disparus trop tôt…Les historiens racontent que sa passion inextinguible avait servi non seulement comme catalyseur durant moments sombres mais a permis aussi création espace sûr pour échanges franc entre citoyens tunisiens autour sujets sensibles! Avec son esprit intrépide inspirant génération après génération… cela reste fascinant comment certaines figures peuvent changer trajectoire collective!Aujourd'hui encore – près de trois ans après sa mort tragique – on voit émerger nouvelles vagues activistes rappelant constance besoin dialogues ouverts concernant libertés fondamentales partout! Qui sait? Peut-être qu’au fond chacun porte en soi l'étincelle nécessaire afin faire fleurir cette liberté tant espérée… Ainsi donc Linna Ben Mhenni n'est pas seulement figure historique ou cyberdissidente reconnue ; c'est avant tout symbole intemporel inspirant générations futures vers davantage progrès social  image vibrante témoignant puissance collective rêveurs rendant visible invisibilité passée!