1404 : Leon Battista Alberti, artiste, homme de lettres, de sciences et hagiographe italien († 20 avril 1472).

Dans les sombres ruelles de Gênes, une étoile est née dans la nuit du 14 février 1404. Fils d’un banquier exilé, Léon-Battista Alberti voit le jour sous un ciel chargé de promesses et d’intrigues. Alors que sa mère le berçait dans ses bras, l’Europe s’embrasait dans une quête incessante de savoir et d’art une époque où la Renaissance pointait timidement le bout de son nez. Les histoires racontent qu’il aurait été attiré par les livres avant même de pouvoir prononcer ses premiers mots, parcourant les pages jaunies des grands penseurs comme si elles détenaient les clés du monde.Cependant, cette passion pour la connaissance ne vient pas sans obstacles. Élevé par un père exigeant et peu indulgent face aux aspirations artistiques de son fils, il doit faire face à un choix cornélien : suivre la voie sécurisante des affaires familiales ou céder à l’appel irrésistible de l'art et des lettres. Ironiquement, c’est en fréquentant l’université qu’Alberti commence véritablement à s'épanouir ; il y découvre non seulement les arcanes des mathématiques mais aussi ceux de la rhétorique. Qui sait combien d’étoiles brillantes s’éteignent chaque jour faute d’avoir osé emprunter ce chemin ? Au fur et à mesure que ses années universitaires se succèdent à Bologne puis à Padoue il devient progressivement ce polymathe dont rêvent tant d’érudits : architecte visionnaire, théoricien inégalé de l'art et écrivain prolifique ! Avec chaque mot écrit sur le papier jauni des manuscrits ou chaque coup de pinceau sur la toile vierge qui attendait sa touche divine, Alberti ne se contente pas simplement de reproduire la réalité ; il cherche déjà à redéfinir ce que cela signifie être artiste.Et puis vient ce moment décisif… En 1432, il prend son envol vers Florence un centre artistique en pleine ébullition où des figures comme Donatello et Brunelleschi façonnent déjà l’avenir avec leur génie créatif. Là-bas, Alberti se retrouve plongé au cœur d'une émulation artistique incomparable ! C'est ici qu'il rédige son célèbre traité "De pictura", une œuvre audacieuse qui va révolutionner non seulement la peinture mais aussi toute conception future du beau.Cependant, malgré cet éclat grandissant dans le monde artistique florentin… tout n’est pas rose pour lui. La jalousie couve parmi ses contemporains ; certains voient en lui un rival redoutable alors que d’autres craignent que ses idées novatrices ne perturbent l’ordre établi des traditions séculaires. Peut-être est-ce cette tension palpable qui forgea sa légende ? En prenant soin d'établir une distinction claire entre art mécanique et art libéral comme deux forces opposées mais complémentaires il établit ainsi une hiérarchie audacieuse qui va guider les générations futures.Alberti n'est cependant pas qu'un simple théoricien ; loin s’en faut ! Il met également en pratique ses idées au travers de réalisations architecturales qui émerveillent encore aujourd'hui par leur élégance intemporelle... Son chef-d'œuvre reste sans conteste le palais Rucellai à Florence : un édifice harmonieux combinant proportions savantes et raffinement esthétique ! Chaque pierre semble raconter une histoire tout en témoignant du savoir-faire exceptionnel déployé lors de sa construction.Mais voilà… Ce chemin sinueux vers la gloire est semé d'embûches personnelles également ! À mesure qu’il gravissait les échelons du succès publicitaire… Alberti faisait face aux tempêtes intérieures qui menaçaient parfois cette façade flamboyante ! Des relations tumultueuses avec certains membres influents du milieu culturel ont sans doute accentué cette lutte intérieure entre ambition personnelle... Et désir sincère pour autrui.En effet… Sa plume agile a également produit plusieurs œuvres littéraires marquantes au fil du temps : "Della famiglia", ouvrage touchant sur les valeurs familiales ou encore "Della pittura" où il aborde plus en profondeur ces questions relatives aux arts visuels… Ces réflexions résonnent encore aujourd'hui comme autant d'échos intemporels invitant chacun à plonger au cœur même des motivations humaines sous-jacentes derrière toute œuvre créative !Ironiquement donc... La mort a frappé Léon-Battista Alberti bien avant même que tout soit définitivement achevé ! Le 20 avril 1472 marque alors ce moment tragique où cet esprit brillant quitte notre monde après avoir consacré près sept décennies précieuses au service du beau sous toutes ses formes imaginables... Et pourtant !À présent encore aujourd’hui , son héritage continue discrètement mais efficacement façonner nos perceptions contemporaines sur l’art classique ainsi que leurs rapports mutuels entre sciences humaines & techniques applicables dans divers domaines artistiques.... Peut-on imaginer ? À travers cet héritage fascinant tissé lentement durant ces années révolues ce dernier trouve toujours écho jusqu’à nos jours grâce notamment aux expositions successives mettant en lumière son travail remarquable...Les historiens racontent que chaque année durant le mois correspondant anniversaire fatal , florentins honorent silencieusement mémoire géniale... Ils déposent symboliquement fleurs autour monuments commémoratifs dédiés au maître inspirateur un geste poignant révélateur attachement affectif ressentie envers figure emblématique ayant tant fait pour façonner paysage intellectuel moderne.Ainsi demeure donc Léon-Battista Alberti l’homme dont l’esprit transcende résolument frontières temporelles un artiste polyédrique capable non seulement dessiner contours espaces physiques mais aussi apporter réponses profondes questionnements existentiels humains percutants.... Que serait notre perception actuelle sans lui ?