1863 : Leo Baekeland, chimiste américain († 23 février 1944).

Mais cela ne freinera pas sa détermination ; il a réussi à se forger un chemin vers la réussite académique en décrochant une bourse pour étudier à l’Université catholique de Louvain. C’était là que Baekeland commença réellement à comprendre les complexités des réactions chimiques et des matériaux. Les laboratoires devenaient alors pour lui des terrains de jeu où chaque expérience était une aventure.Après avoir obtenu son diplôme en 1882, Baekeland faisait un choix décisif : émigrer aux États-Unis, un pays réputé pour offrir aux inventeurs des opportunités infinies. Ironiquement, ce n'était pas tant le rêve américain qu'une recherche effrénée d'un environnement propice à l'innovation qui motiva cette décision audacieuse.

Il trouva rapidement du travail comme chimiste chez un célèbre fabricant de produits chimiques mais son esprit créatif était déjà en quête de quelque chose de plus grand.Peut-être que sa rencontre avec la culture entrepreneuriale américaine a déclenché chez lui l'idée de fonder sa propre entreprise ! En 1893, après quelques années passées dans diverses usines et laboratoires, il se lança dans l'aventure entrepreneuriale en développant un procédé amélioré pour la photographie au gélatine une invention qui connaissait alors un immense succès commercial. Cependant, malgré ses premières victoires financières, Leo était déjà convaincu qu'il pouvait réaliser bien davantage.C'est ainsi qu'en 1907 naît Bakelite : le premier plastique synthétique au monde ! Cette matière révolutionnaire serait bientôt utilisée partout des poignées d'ustensiles aux pièces électroniques et incarnera toute une époque marquée par l’industrialisation croissante. Les historiens racontent que ce moment-là fut comme une étoile filante brisant les conventions établies sur la durabilité et les matériaux industriels ! En effet, Bakelite offrait non seulement résistance et flexibilité mais aussi esthétique sans doute ce qui lui conféra ce statut légendaire parmi les designers du XXe siècle.Cependant, cette réussite ne fut pas sans défis ni controverses... Sa méthode intensive d'extraction du phénol suscita quelques critiques concernant son impact environnemental futur ; pourtant Baekeland semblait indifférent face aux murmures écologiques montants autour de lui… Il regardait plutôt vers le ciel étoilé des possibilités encore inexplorées ! En parallèle à ces préoccupations grandissantes sur la planète s’est développé chez lui un intérêt évident pour les interactions humaines ; au fond peut-être rêvait-il secrètement d'une société plus solidaire grâce aux avancées technologiques qu’il proposait ?Parallèlement à ses inventions majeures s'épanouissait également sa carrière académique...

Devenu professeur associé dans diverses universités américaines tout en poursuivant activement ses recherches personnelles ! Les étudiants affluaient vers lui car ils savaient qu’ils apprendraient beaucoup plus que juste des formules chimiques ; ils étaient confrontés au génie brut d’un homme dont chaque mot semblait infusé avec passion et audace !Au sommet de sa carrière professionnelle vers 1930 - malgré plusieurs failles personnelles - Baekeland vivait pleinement son rêve américain… Mais voilà : même celui qui avait créé «le plastique» commençait lentement à ressentir le poids du temps... La mort approchait lentement comme une ombre sur cet homme prodigieux : il s’éteint paisiblement en février 1944 alors même que son héritage continuera sans relâche…Aujourd'hui encore ironie ou coïncidence ? nous côtoyons quotidiennement ces créations façonnées par ses mains inspirées lorsque nous utilisons divers objets faits en plastique... Que diriez-vous si quelqu’un vous disait qu’un simple matériau utilisé pour faire nos téléphones portables a été conçu grâce aux efforts acharnés d’un belge doté simplement «d’une idée» ? Qui sait quelles autres merveilles auraient pu voir le jour si Leo avait eu encore quelques années devant lui…Les murs décolorés dans lesquels il a conçu tant d'idées brillantes portent désormais témoignages silencieux face au tumulte moderne où notre rapport aux matériaux évolue… De nouveaux défis éthiques surgissent autour du recyclage ou énergies alternatives faisant surgir cette question cruciale: comment aurions-nous agi face aux implications profondes engendrées par notre propre invention ? Peut-être aurait-il prôné davantage responsabilité collective envers nos propres créations plutôt qu’une recherche effrénée uniquement axée sur profit immédiat...En somme : Leo Baekeland nous rappelle aujourd'hui combien chaque découverte scientifique est soumise au jugement collectif et pourrait bien impacter notre monde bien après notre passage ici-bas...