Katharine Cornell, actrice américaine († 9 juin 1974).

Katharine Cornell, souvent désignée comme la "Première Dame du théâtre américain", a marqué son époque par sa présence sur scène et ses interprétations mémorables. Son parcours, fait de bravoure et de passion, révèle une femme qui ne s'est jamais contentée des normes établies. Elle est née à Berlin en 1898, dans une famille d'artistes ses racines étaient déjà ancrées dans la créativité. Cependant, ce n’est qu’après un déménagement aux États-Unis que son véritable voyage artistique a commencé.Dès son enfance, Katharine a démontré un talent inné pour les arts dramatiques. Avec des spectacles improvisés dans le salon familial, elle captivait non seulement sa famille mais aussi ses amis. Peut-être que ce besoin d’exprimer des émotions sur scène était inscrit dans ses gènes. À l'âge de quinze ans, elle intègre le New York School of Fine and Applied Arts. C’est ici que son amour pour le théâtre prend une forme plus structurée.Ironiquement, alors qu'elle embrassait le monde du spectacle avec tant de passion, les débuts professionnels étaient loin d’être glorieux. Les auditions se succédaient sans succès chaque échec étant un coup à sa confiance en soi déjà fragile. Mais c'était sans compter sur sa ténacité! Malgré cela, elle persiste et finit par décrocher un rôle secondaire dans "The Wild Duck" en 1924, une pièce d'Henrik Ibsen qui marque ses débuts officiels à Broadway.L'ascension fulgurante de Katharine débute véritablement avec sa performance dans "Romeo et Juliette" en 1934 où elle incarne Juliette avec une telle intensité qu'elle laisse le public haletant après chaque représentation! Les critiques sont unanimes : elle est l'une des meilleures actrices de sa génération mais qui sait combien d’ombres hantaient cette étoile montante?En effet ! Dans les coulisses du succès brillaient aussi les luttes personnelles et professionnelles. Bien que célèbre pour ses rôles tragiques au théâtre classique et contemporain, on découvre bientôt que Katharine était aussi connue pour son engagement auprès des troupes militaires durant la Seconde Guerre mondiale; Ironiquement détachée du glamour hollywoodien qui séduisait tant d'autres artistes de l'époque... Elle offrait gratuitement ses talents aux soldats blessés ainsi qu’à ceux en service actif ! Peut-être qu’à travers ces actes héroïques se cache une femme désireuse non seulement de briller sous les projecteurs mais également de donner un sens plus profond à son art.Les années passent... En 1945, alors que le monde s’éveille lentement des horreurs passées..., Cornell crée la surprise en montant "The Barretts of Wimpole Street", où elle incarne Elizabeth Barrett Browning avec une grâce indéniable; cette production est acclamée par la critique et lui vaut encore plus de reconnaissance! Mais derrière ce rideau doré se dissimule parfois l'angoisse d’un artiste cherchant désespérément la validation... La notoriété continue ainsi à croître au fil des ans; Katharine reçoit plusieurs prix prestigieux dont deux Tony Awards pour son travail exceptionnel sur scène pourtant il y a quelque chose qui reste insatisfaisant chez elle ! Cela peut sembler curieux… Peut-être aspirait-elle toujours à quelque chose au-delà du succès matériel? Ses répliques résonnaient comme si elles avaient été tirées tout droit du cœur: puissantes! Éblouissantes!Loin de vouloir uniquement se concentrer sur Broadway ou Hollywood..., Katharine s'impose également comme productrice théâtrale durant cette période florissante ! Une décision audacieuse face aux conventions habituelles où peu d’actrices prenaient ce risque calculé! L'industrie ne lui aurait pas pardonné facilement si cela avait échoué – cependant cette aventure contribuera sans aucun doute à faire évoluer le paysage théâtral américain… Le temps passe inexorablement; malgré quelques productions moins bien accueillies par la critique dans les années 50 ou même 60 , Cornell maintint sa carrière vivante grâce à quelques pièces emblématiques telles que “A Streetcar Named Desire” où chaque personnage exprimait toute l’intensité humaine.... jusqu’à ce jour fatidique !Le doux murmure des applaudissements retentit encore lorsque Katharine Cornell tire sa révérence le 9 juin 1974 ; entourée non pas uniquement par ceux qui ont admiré son talent mais aussi par tous ceux dont elle avait touché les vies tout au long de ces années... Son héritage perdure aujourd'hui sous forme d'hommages rendus régulièrement lors des festivals théâtraux américains où jeunes artistes cherchent à marcher sur ses traces...En dépit des décennies écoulées depuis son départ physique,... il reste impossible d'ignorer l'influence significative qu'elle exerçait encore aujourd'hui : beaucoup évoquent sans cesse cet esprit indomptable incarné devant eux autrefois ! Sa force résidait peut-être moins dans les rôles prestigieux mais plutôt dans cette capacité incroyable d'incarner toutes ces voix humaines perdues… Au-delà même du jeu scénique !Il est fascinant non cynique finalement quand on constate combien certaines valeurs véhiculées pendant ces âges résonnent encore aujourd’hui parmi nous: courage face aux adversités!, détermination face aux échecs!, ... Combien peuvent vraiment dire avoir vécu pleinement leur vie? Qui sait combien y’en aura-t-il demain ?