1870 : Jules de Goncourt, écrivain français (° 17 décembre 1830).

L’histoire de Jules de Goncourt débute dans un milieu parisien où les idées nouvelles s’entrechoquent. Né le 17 décembre 1830, au cœur d’une France en pleine mutation, il était destiné à être bien plus qu’un simple écrivain. En effet, la passion pour la littérature ne l’a pas seulement poussé à écrire ; elle l’a également amené à explorer les complexités de l’âme humaine et à peindre des portraits saisissants de la société de son temps.Dès sa jeunesse, Jules ressent une fascination profonde pour le monde littéraire. Cependant, ce n’est pas un chemin balisé qui s’ouvre devant lui. Avec son frère Edmond, il va découvrir que les salons littéraires parisiens peuvent être des lieux aussi fascinants que redoutables. Les deux frères se sont rapidement hissés dans le cercle fermé des écrivains influents grâce à leur œuvre commune « Les Goncourt », mais malgré cela, leur parcours sera semé d’embûches.Les premières publications du duo attirent cependant rapidement l'attention non sans susciter quelques jalousies parmi leurs contemporains. Ce qu’ils décrivent dans leurs romans et essais va au-delà du simple divertissement ; c'est une exploration incisive des mœurs bourgeoises et artistiques du XIXe siècle français. Il y a une ironie tragique dans leur succès : alors que certains les acclament comme les voix d'une génération nouvelle, d'autres dépeignent leurs écrits comme des critiques acerbes d'un monde en déclin.Leur premier grand succès arrive avec « Germinie Lacerteux », une œuvre qui ose aborder des sujets tabous avec un réalisme brut peut-être même trop pour certains esprits conservateurs de l’époque ! Cet audace littéraire est accueillie avec enthousiasme par certains critiques qui voient en eux les précurseurs du naturalisme... mais ils n’hésitent pas non plus à se heurter aux conventions établies.Malgré ses succès précoces, Jules a souvent été en proie au doute et aux tourments intérieurs. Peut-être cette mélancolie latente est-elle née d’une vie personnelle tumultueuse ou encore de son incapacité à trouver sa place dans un monde artistique en perpétuelle évolution ? Qui sait ! Ce qui est certain cependant c'est que cette instabilité intérieure a nourri son écriture tout autant qu'elle l'a minée.En 1870, alors que Jules poursuit sa carrière littéraire avec fervente passion malgré des échecs parfois cuisants il subit un choc brutal lorsque son frère Edmond décède subitement. C’est un tournant dramatique : non seulement il perd son complice créatif, mais il est aussi confronté au vide laissé par cette absence incommensurable. Ce fut peut-être là sa plus grande épreuve : comment continuer à écrire quand tout ce que vous aimiez semblait maintenant flotter sur un océan d’inquiétude et de tristesse ?Sans doute aurait-il pu abandonner tout espoir créatif après cette perte insupportable… Mais plutôt que se laisser sombrer dans la mélancolie complète ou céder au désespoir ambiant qui imprègne ses pensées nocturnes après le décès du frère tant aimé ses réflexions sombres prennent finalement forme sur papier sous une plume toujours aiguisée ! De ces années suivant la mort d’Edmond jaillit « La Faustin », un roman tortueux révélant tous les aspects sombres et fascinants des passions humaines !Et là où beaucoup auraient vu une occasion manquée ou perdu toute volonté créatrice face au chagrin personnel – lui choisit plutôt de plonger encore plus profondément dans cet univers richement texturé qu'il avait façonné auparavant! Il observe non seulement le monde autour de lui mais aussi celui qui existe caché derrière chaque visage croisé lors des soirées parisiennes où règnent glamour et ennui…Cependant... À mesure qu’il poursuit ce voyage introspectif désenchanté – bien qu'ironiquement nécessaire pour alimenter son art – il semble également porter le poids accablant d’un héritage littéraire monumental… La réputation grandissante autour du prix Goncourt devient alors presque oppressante : récompense synonyme tantôt d'admiration forcenée tantôt accablante pression sociale ! Si bien que chaque mot écrit devient presque un acte héroïque contre le temps… Le spectre indélébile de la mort plane sur chacun !Dans ses dernières années terriblement productives entre essais historiques érudits et romans captivants –, Jules met également en avant ses talents encyclopédiques! Il explore méthodiquement divers aspects culturels français témoignant ainsi souvent davantage passionnément encore envers ceux malheureux fantômes enfouis sous poussières depuis trop longtemps…Ironiquement donc … c'est justement lorsque commence lentement à s'installer chez lui ce sentiment amer: "Et si j'avais échoué?" que viennent consolider toute sagesse acquise durant ces tumultueuses décennies passées! En effet … Qui aurait pu prédire qu’en scrutant ainsi tous ces instants fugaces gracieusement offerts par chaque rencontre ou rupture amoureuse ratée - chacune exprimait finalement quelque vérité cachée touchant directement notre humanité ?Il laisse derrière lui non seulement une œuvre prolifique mais aussi une réflexion essentielle sur notre rapport complexe au temps ! Et alors même si ce dernier ne cesse jamais vraiment vos propres œuvres marquées par ta quête obsessionnelle transcendante - eh bien oui cet hommage vibrant résonne parfois jusqu’à nos oreilles modernes ! Peut-on s'imaginer aujourd’hui combien nos vies quotidiennes partagent tant peu ? Tandis qu’autour nous dominent angoisses existentielles présentes ici-même…Dix ans après sa mort tragique , on assiste pourtant déjà vers certaines récupérations historiques aberrantes intéressantes : on évoque régulièrement encore aujourd’hui chez divers universitaires émergents divers concepts abordés jadis par cet esprit brillant bloqué entre deux mondes opposés! Fait inéluctable donc : dès lors nous avons toujours besoin …de ces voix singulières capables éveiller curiosités endormies oubliées autrefois!Aujourd'hui encore, tandis qu'écrivant ces lignes on réalise combien cet appel incessant rappelle viscéralement aux générations futures ceci: peu importe quoi qu’il arrive … exprimer même simplement pensée authentique suppose déjà qualité préservée fragile hélas pourtant existentielle partagée ensemble!