1706 : John Dollond, ingénieur-opticien britannique († 30 novembre 1761).

Cependant, la vie n'est pas toujours douce comme une brise printanière. À peine adolescent, il doit abandonner ses études pour aider son père dans le commerce familial. Malgré cela, cet événement n’éteint pas sa curiosité insatiable pour la science et la technologie. Les heures passées au magasin sont ponctuées par ses observations des gens qui passent il rêve tout haut de l'avenir qu'il pourrait façonner grâce à ses connaissances croissantes.

Peut-être que ce coup du sort a été une bénédiction déguisée... Car c’est dans ce contexte que John commence à s'intéresser sérieusement aux lunettes et aux lentilles. Il fabrique bientôt des lunettes pour ses clients mais ressent déjà un besoin pressant d’explorer plus loin que le simple commerce. C'est alors qu'une rencontre fortuite avec un opticien chevronné change sa trajectoire : ce dernier lui révèle l'existence des dernières avancées en matière d'optique.

L’enthousiasme de Dollond explose comme une étoile filante dans le ciel nocturne ! Il se plonge alors dans l'étude des œuvres de grands scientifiques comme Newton et Huygens, absorbant chaque détail avec dévotion. Ironiquement, au moment où il découvre sa passion véritable pour l'optique cette science encore balbutiante son engagement professionnel augmente également : marié puis père de plusieurs enfants, il jongle entre responsabilités familiales et ambitions intellectuelles grandissantes. Sa famille devient alors son laboratoire personnel ; sans doute qu'un petit accident survenant pendant une expérience aboutissant à des éclats de verre sera raconté avec humour lors d'un dîner ! Les années passent... En 1752, John Dollond fait une percée magistrale avec sa conception innovante du télescope achromatique qui corrige la fameuse aberration chromatique souvent associée aux dispositifs optiques de son époque ! Cette invention révolutionnaire illumine littéralement le monde scientifique elle permet d'observer les étoiles plus clairement que jamais auparavant ! Qui sait combien d’astronomes amateurs ont regardé vers les cieux grâce à cette avancée incroyable ? Bien entendu, ces réalisations ne viennent pas sans contestations ; certains contemporains doutent encore de ses méthodes ou remettent en question sa compréhension théorique derrière ces innovations lumineuses.

Mais plutôt que se laisser décourager par ces critiques acerbes... dollond continue inlassablement à perfectionner ses créations tout en enseignant aux autres aspirants jeunes inventeurs l'art délicat mais gratifiant du travail scientifique. En parallèle comme si son succès ne suffisait pas il commence aussi à développer divers instruments scientifiques allant bien au-delà des télescopes : baromètres ou sextants font leur apparition parmi ses travaux notables… Une vraie cornucopia d’inventions ! Sa réputation croissante attire même l'attention élogieuse du roi Georges III lui-même ! Peut-être a-t-il compris qu’il avait devant lui un homme dont le travail contribuait non seulement au progrès scientifique mais aussi au prestige national ? Le roi invite Dollond à rejoindre la Royal Society une sorte d’académie élitiste où se rassemblent les esprits brillants ayant façonné leur époque… Comme il s’en est vanté lors du banquet annuel : « Quand je vois tantôt mes compères autourde moi… Que dire sinon merci ? » Néanmoins… chaque lumière a besoin de quelque ombre pour être pleinement appréciée! Vers 1761 vient frapper cette ombre lorsque John Dollond se voit frappé par une maladie soudaine ; malgré toute sa sagesse accumulée sur cette Terre chargée jusqu’à ras bord..., il ne peut empêcher le cours naturel qui va mener vers son ultime voyage. Le 30 novembre 1761 marque alors non seulement la fin d’une vie dédiée aux merveilles lumineuses mais également celle d’un esprit audacieux ayant changé notre perception même du monde visible! Ses fils prennent ensuite la relève : ils continuent sur cette voie tracée par leur père tandis que chez leurs contemporains fleurissent divers instruments dérivés inspirés directement...

Aujourd’hui encore on se penche sur les écrits laissés derrière; on s'émerveille face aux révolutions apportées grâce notamment au télescope achromatique ! Les astronomes modernes doivent sans doute beaucoup à ce visionnaire ; qui sait combien parmi eux regardent toujours vers ces cieux étoilés tout en chuchotant silencieusement un remerciement discret ? Pour célébrer cet héritage immense... peut-on faire mieux qu’honorer visuellement cet esprit brillant ? Des sculptures sous forme moderne décorent maintenant certaines universités... Et pourtant tous semblent demeurer imprégnés par une humble reconnaissance envers celui qui ouvrit véritablement nos yeux sur l'infini cosmique autour nous.