1849 : Johann Strauss, compositeur autrichien (° 14 mars 1804).
L'histoire de Johann Strauss, souvent surnommé "le roi des valses", commence dans le tumulte vibrant de Vienne, où il naît un 14 mars 1804. À cette époque, la ville est le cœur palpitant de l'Empire austro-hongrois, et chaque ruelle semble résonner des accords mélodieux de la musique classique. Cependant, cette mélodie n'était pas encore celle qui marquerait son empreinte indélébile sur le monde. Issu d'une famille musicalement prodigieuse son père était un célèbre violoniste et compositeur Johann a dû naviguer à travers l'ombre imposante de ses aînés. Les premières années de sa vie se déroulent dans une atmosphère artistique foisonnante. Dès son plus jeune âge, il s'imprègne des sons enchanteurs qui flottent dans les salons viennois. Pourtant, les années formatrices sont également marquées par la tension familiale ; malgré le désir paternel d'en faire un banquier pour assurer un avenir stable, Johann ressent irrésistiblement l'appel irrésistible des notes et du rythme.Alors qu'il atteint l'âge adulte dans les années 1820, il fait ses premiers pas sur la scène musicale viennoise non pas en tant que prodige mais comme outsider. Il compose ses premières œuvres avec une audace juvénile qui captive peu à peu le public : peut-être que c'est cette insouciance juvénile qui lui permet d'échapper aux conventions strictes imposées par sa famille ? Ses valses commencent à séduire les Viennois ironie du sort ! alors que leur popularité ne cesse d'accroître pendant qu'il se dispute avec son père.Malgré cela, c'est lors d'une première représentation au « Kärntnertortheater » que tout bascule véritablement pour lui. La salle pleine est en émoi ; les rires et les applaudissements éclatent lorsque la musique de Strauss s'élève avec légèreté et élégance ! Son morceau "Radetzky March" devient rapidement emblématique du genre militaire et populaire, mais plus encore : c'est une ouverture vers un univers musical où il se sent enfin libre.Tout au long des années 1830 et jusqu'à sa mort tragique en 1849, Strauss crée un véritable empire musical constitué de valses majestueuses comme "An der schönen blauen Donau" ou "Geschichten aus dem Wienerwald" . Qui sait combien d'hommes ou de femmes ont trouvé refuge dans ces mélodies enivrantes ? Ce fut sans doute son don exceptionnel pour capturer la joie simple du bal populaire qui lui valut tant d'admirateurs.Cependant… toute ascension est souvent suivie d'une chute ; ainsi va le destin tumultueux du musicien ! À mesure qu'il gagne en notoriété et en succès commercial – s'élevant tel un phénix parmi les étoiles musicales – surgit une rivalité inattendue avec son propre fils : Johann Strauss II ! Malgré leur lien sanguin profond... leurs ambitions artistiques finissent par créer une rivalité aussi âpre que celle entre deux nobles prétendants au trône !C'est sans doute là où réside toute l'ironie : ayant mis sur pied une entreprise florissante grâce à ses talents extraordinaires... il assiste impuissant à l'émergence d'un héritier talentueux dont la réputation commence déjà à éclipser la sienne ! En effet, alors qu'il tourne inlassablement autour des scènes prestigieuses durant ses dernières années – affaibli par plusieurs soucis de santé – son fils prend progressivement sa place sous les feux des projecteurs.Le temps passe lentement pour ce grand compositeur dont l'énergie créatrice semble être épuisée… En janvier 1849 pourtant… c’est finalement le moment fatidique où le corps succombe aux maux accumulés depuis trop longtemps : une pneumonie inattendue emporte Johann Strauss au-delà du rideau noir de notre existence terrestre. Une fin douloureuse pour celui qui a fait danser tant d’âmes à travers sa musique légère !Aujourd'hui encore... quelques décennies après ces événements tragiques… on continue à célébrer cet immense artiste dont l'héritage perdure indéfectiblement dans chaque salon où résonnent encore aujourd’hui valses entraînantes évoquant tour à tour joie ou nostalgie – peut-être même désillusion face aux réalités contemporaines ?Il serait juste alors de dire que si Johann Strauss I a pavé la voie vers ce monde musical si cher aux Viennois ; il n'en demeure pas moins vrai que sa descendance artistique tout aussi talentueuse prospère intensément sous nos yeux... Les musiciens contemporains flirtent avec ce même esprit léger qu’il insufflait jadis au cœur même des bals européens.Un dernier clin d'œil ironique apparaît lorsqu'on considère comment certaines compositions classiques inspirent toujours autant bon nombre artistes modernes... Au fond - bien loin désormais - on comprend aisément pourquoi tant personnes semblent attirer inexorablement vers ces morceaux majestueux: "Les valses ne meurent jamais", pourraient-elles murmurer au gré du vent caressant Vienne.
Une Enfance Musicale Prometteuse
Fils de Johann Strauss père, également compositeur et chef d’orchestre, Johann Strauss fils ne peut échapper à son destin. Contrairement à son père, qui a ouvert la voie à la valse viennoise, Johann Strauss fils, encouragé par sa mère, choisit de devenir compositeur à une époque où les valses gagnaient en popularité. Il commence à composer à l'âge de six ans et donne son premier concert public à l'âge de 19 ans.
Ascension au Sommet de la Musique
Rapidement, Strauss se fait un nom dans les salons de Vienne et dans les salles de concert. Ses œuvres, telles que "La Valse de l'Empereur" (1889) et "Le Danube Bleu" (1867), deviennent des classiques instantanés, synonymes de la belle époque viennoise. Son style unique mélange des influences de la musique folklorique autrichienne avec une touche personnelle, créant ainsi une musique qui nous transporte dans un monde de grâce et d'élégance.
Les Chansons et les Opéras
Outre ses célèbres valses, Strauss a également connu du succès dans le domaine de l'opéra. Des œuvres comme "Die Fledermaus" continuent à captiver le public avec leurs intrigues légères et leurs mélodies charmantes. Ces créations témoignent de sa capacité à fusionner la légèreté de la valse avec la profondeur de l'opéra, créant ainsi des spectacles inoubliables qui удовольствием le public.
Un Héritage Durable
Après sa mort, le nom de Johann Strauss est resté gravé dans les mémoires comme celui du "Roi de la Valse". Sa musique continue d'être jouée dans des concerts et des ballets à travers le monde. Chaque Nouvel An, le concert du Nouvel An de Vienne, dirigé par l'Orchestre philharmonique de Vienne, célèbre les compositions de Strauss, perpétuant ainsi sa légende au fil des âges.