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João Figueiredo, militaire et homme politique brésilien, président du Brésil de 1979 à 1985 (° 15 janvier 1918).

Nom: João Figueiredo

Profession: Militaire et homme politique

Poste: Président du Brésil

Mandat: 1979 à 1985

Date de naissance: 15 janvier 1918

João Figueiredo, militaire et homme politique brésilien, président du Brésil de 1979 à 1985 (° 15 janvier 1918).

Une Ascension au Pouvoir

Originaire de Gávea, un quartier de Rio de Janeiro, Figueiredo a commencé sa carrière militaire à une époque où le Brésil connaissait déjà des bouleversements politiques. Il est devenu un militaire haut gradé et a joué un rôle clé dans le coup d'État de 1964 qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu de João Goulart. Ce coup a ensuite donné naissance à une dictature militaire qui allait durer jusqu'aux années 1980.

Sous la Présidence de Figueiredo

Figueiredo a été nommé président de la République par ses prédécesseurs militaires, notamment lors de la prise de pouvoir du général Ernesto Geisel. Son mandat a commencé alors que le pays était encore sous une répression politique strictement contrôlée. Cependant, dès le début de son gouvernement, il a commencé à introduire des réformes visant à assouplir le régime autoritaire.

En 1980, il a amorcé un processus de "declaration de la liberté" qui permettait une plus grande liberté d'expression et a légèrement assoupli la censure présente dans les médias. Il a également facilité le retour au pays de nombreux dissidents politiques qui avaient fui le Brésil en raison de la répression des droits de l'homme.

Le Début de la Démocratie

Le mandat de Figueiredo a été marqué par des crises économiques et des mouvements populaires croissants demandant des réformes démocratiques, notamment la fin de la dictature militaire. Face à une pression croissante, il annonçait en 1984 un projet de réformes politiques, engageant ainsi le pays vers des élections directes. Ces événements ont conduit à la célèbre campagne pour les "Diretas Já" qui a rassemblé des millions de Brésiliens.

En 1985, à la fin de son mandat, Figueiredo a transféré le pouvoir à José Sarney, le premier président civil élu depuis le coup d'État de 1964, marquant ainsi la fin de la dictature militaire brésilienne.

João Figueiredo : Un héritier d’une époque troublée

Né au cœur de la tumultueuse période de la Seconde Guerre mondiale, João Figueiredo a vu le jour dans une famille militaire. Cette lignée aurait pu le prédestiner à un destin ordinaire, mais c'est au sein des casernes que son caractère s'est forgé. Les bruits des bottes résonnaient autour de lui, et dès son jeune âge, il était destiné à embrasser la carrière militaire. Ironiquement, alors qu’il était encore enfant, les échos des révoltes et coups d'État qui secouaient le Brésil nourrissaient son ambition.

Malgré cela, sa jeunesse n’a pas été uniquement marquée par les conflits ; elle était aussi teintée par une forte éducation dans l’esprit nationaliste qui allait plus tard imprégner sa politique. En 1936, il entre à l’Académie Militaire de Campinas un choix qui scellera son avenir en tant que leader du pays. C’est là qu’il apprit non seulement les stratégies militaires mais également les subtilités du pouvoir.

Une carrière militaire prometteuse

S'étant engagé activement dans l'armée brésilienne durant la guerre en Corée dans les années 1950 une expérience cruciale pour un homme dont le nom serait bientôt sur toutes les lèvres il revient avec une vision nouvelle et des ambitions démesurées. Peut-être que cette expédition étrangère lui a ouvert les yeux sur ce que signifie véritablement défendre un pays. À partir de là, sa montée en grade fut fulgurante ; il devint général avant même d'avoir 50 ans.

Le coup d'État et l'ascension vers la présidence

Puis survint 1964... Le coup d'État militaire bouleverse tout ! Figueiredo est nommé chef du Service national d’information (SNI) juste après cette révolution sanglante contre João Goulart président démocratiquement élu ! Ce rôle stratégique lui confère une influence considérable au sein du régime dictatorial naissant.

Peu après avoir gravi tous ces échelons militaires et politiques, ironie du sort : alors qu'il pensait naviguer sans encombre vers le sommet de l’État brésilien comme vice-président sous Ernesto Geisel, c’est finalement à lui qu'échoit la lourde responsabilité de diriger le pays en tant que président à partir de mars 1979.

Un mandat placé sous le signe de la transition

À peine installé au palais présidentiel du Planalto... on pouvait presque entendre un soupir collectif parmi ceux qui espéraient une détente démocratique après tant d'années passées sous domination militaire ! D'emblée, Figueiredo annonce son intention d'initier un processus de « distension » politique ; cependant ce mot ne veut pas dire grand-chose pour ceux qui ont souffert sous ses prédécesseurs.

Tout en continuant à jongler entre répression et ouverture politique... sa promesse semble lourde comme une pierre suspendue au-dessus de sa tête ! Bien que certains se soient réjouis avec parcimonie des premières signes d’une certaine libéralisation - telle que la légalisation des partis politiques - beaucoup restent sceptiques quant aux véritables intentions derrière ces changements.

L’ombre des opposants politiques

Avec chaque avancée vers cette fameuse démocratie promise... vient aussi l’écho terrifiant des disparitions mystérieuses et violations systématiques des droits humains! Les organisations internationales pointent alors leur doigt accusateur vers son gouvernement tout juste légitimé par quelques concessions politiques insignifiantes face aux horreurs vécues par beaucoup dans les prisons brésiliennes!

Puis vint 1985… L’année où Figueiredo passe enfin le relais après six ans marqués par autant de luttes internes qu’externes. On pourrait dire sans trop s’avancer qu'il laisse derrière lui un pays meurtri mais peut-être aussi sur le chemin vers quelque chose d’encore plus grand… Qui sait ? Peut-être même ce dernier regard empreint d’émotions contradictoires sera-t-il celui qui scellera son héritage?

L’héritage controversé

Dès lors... si ses successeurs sont censés apporter innovation sociale et prospérité économique face aux défis économiques impitoyables qui frappent déjà depuis plusieurs décennies; cependant certains affirment encore aujourd'hui : “C’est grâce aux erreurs commises durant ses mandats que nous avons appris!” Sans doute ces voix se rejoignent-elles souvent autour du fait qu’un certain équilibre fragile existe entre mémoire collective douloureuse et avancées nécessaires!

La mort : Retour sur terre ou envol ?

S'il est vrai qu'un homme peut mourir physiquement comme cela advint tragiquement lors du décès prématuré après plusieurs années passées à vivre éloigné des feux médiatiques c’est bien cet héritage laissé intact… Son corps reposant désormais auprès de milliers inconnus toujours vaillants pour revendiquer leur place dans cette société complexe constituée principalement par ceux ayant été touchés directement ou indirectement par ses décisions!

Aujourd'hui encore… alors même que certains s’interrogent sur comment notre monde moderne fait face aux vestiges laissés derrière eux; peu peuvent ignorer combien ces événements continuent malheureusement à influencer notre réalité collective. En effet ses actions suscitent parfois encore débats passionnés parmi historiens politisés cherchant désespérément réponses inédites pouvant éclairer leurs propres interrogations contemporaines! Que voilà une ironie tragique!»


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