Hosni Moubarak, chef d'État égyptien de 1981 à 2011 († 25 février 2020).
Hosni Moubarak, un nom qui résonne comme un écho des promesses d’un avenir radieux et des cauchemars d’un régime oppressif. Né dans le village de Kafr El-Meselha en 1928, son parcours fut parsemé d’ambitions. Enfant du delta du Nil, il s’est éveillé à la réalité des injustices sociales et politiques de l'Égypte. Très tôt, il s'est engagé dans l'armée, une institution qui façonnait le pays depuis les révolutions de 1952. Cependant, ce n'est qu'après avoir gravi les échelons militaires que sa destinée politique a véritablement pris forme.Alors qu'il se faisait un nom en tant que pilote de chasse et administrateur militaire, la mort tragique de son prédécesseur Anouar el-Sadate en octobre 1981 lui ouvrit les portes du pouvoir. Nommé vice-président quelques années auparavant, Moubarak a hérité non seulement d'un pays en pleine tourmente mais aussi d'un héritage complexe : celui d’un leader charismatique assassiné au milieu des tensions croissantes entre modernité et tradition. Peut-être était-ce cette combinaison de circonstances qui l'a poussé à forger un régime basé sur la stabilité par tous les moyens nécessaires.Dès lors, il se lança dans une série de réformes économiques tout en consolidant son pouvoir personnel au détriment des libertés individuelles. L'Égypte était alors confrontée à une inflation galopante et à une montée du chômage; ainsi, pour attirer les investissements étrangers, Moubarak a lancé des politiques néolibérales. Pourtant, malgré ces efforts apparents pour moderniser le pays ironie du sort ces changements creusaient davantage le fossé entre riches et pauvres. Les privilégiés prospéraient tandis que la majorité restait coincée dans la pauvreté.Cependant, chaque décision prise avait ses conséquences... Alors qu’il renforçait son emprise sur le pouvoir grâce à une mainmise sur l’armée et les services secrets ces instruments étaient devenus ses meilleurs alliés sa popularité auprès des masses commençait lentement à diminuer. Malgré cela, pendant trois décennies marquées par des élections controversées où la fraude était monnaie courante, il réussissait toujours à sortir vainqueur.Au fur et à mesure que la frustration populaire grandissait face aux abus systématiques dont ils étaient victimes arrestations arbitraires ou torture systématique dans certains cas l'esprit révolutionnaire ne pouvait rester enfoui éternellement sous un climat de peur oppressive... En effet ! Qui aurait pu imaginer qu’une simple étincelle provoquerait l'incendie ? La Révolution égyptienne a commencé comme une flamme vacillante mais est rapidement devenue un brasier inextinguible.Le 25 janvier 2011 marqua un tournant historique; inspirée par les mouvements populaires tunisiens qui avaient chassé Ben Ali quelques semaines plus tôt – cette date est devenue emblématique ! Les jeunes générations ont envahi Tahrir Square pour réclamer dignité et liberté… Ce moment suspendu dans le temps montre que même après tant d'années au sommet du pouvoir absolu, même une figure telle que Moubarak pouvait être défiante face aux bouleversements soudains.Malgré ses tentatives désespérées pour maintenir l'ordre public envoyant soldats et policiers dans les rues comme on arrose un feu avec plus d'essence ! rien ne pouvait contenir cet élancement collectif vers la liberté… Son règne s'effondrait alors devant ses yeux ; sa longévité au pouvoir devenait soudainement vulnérable face aux revendications populaires ferventes.Et pourtant ! Ironiquement…, alors qu'il avait dirigé avec main de fer pendant tant d'années sans jamais laisser transparaître faiblesses ou hésitations publiques ; voilà qu'il finissait par perdre tout contrôle lorsqu’il accepta finalement de quitter son poste quelques jours après avoir promis réformes immédiates… Le peuple ne voulait plus croire aux promesses : c’était désormais trop tard !En février 2011 donc… Hosni Moubarak fut contraint au départ – abandonné par ses alliés internationaux comme internes – symbolisant ainsi non seulement sa chute personnelle mais aussi celle d’un système politique corrompu ayant perduré trop longtemps sans être remis en question…En août suivant – déjà emprisonné pendant plusieurs mois –, ce dernier dut faire face devant un tribunal populaire qui allait juger ses actes criminels durant son mandat; tel fut alors son ultime affrontement avec ceux qu’il avait tenté si longtemps de dominer… Toutefois ! Malgré tous ces événements chaotiques autourde lui..., on peut se demander si cet ancien chef militaire mesurait encore vraiment toute l’ampleur historique de ce changement...Le procès continua pendant plusieurs années - somme toute terriblement médiatisé -, mais combien parmi ceux présents comprenaient réellement ce dont il était accusé ? La justice n'était pas toujours impartiale lorsque dictateurs déchus se retrouvaient sous pression populaire intense !Finalement acquitté en novembre 2014 sur certaines charges liées uniquement aux violences ayant eu lieu durant sa gestion , cette issue ne correspondait pas forcément aux attentes sociétales mises alors sur lui... Peut-être que certains y voyaient déjà là encore une ironie cruelle : moucharabieh transparent derrière lequel vivants anonymes jouaient leurs vies exposées jour après jour... Quand bien même vieux dictateur revenant peu satisfait allait-il réellement comprendre pourquoi tant prenaient encore partie contre lui ?La mort frappa Hosni Moubarak le 25 février 2020 ; tout juste âgé de quatre-vingt-douze ans..., laissant derrière lui non seulement souvenirs tumultueux mais également questions lancinantes quant aux véritables impacts engendrés durant toutes ces décennies passées sur terre égyptienne... Aujourd'hui encore – presque trois ans après décès –, diverses voix continuent pourtant ressurgir autourd'une lutte incessante pour retrouver leur identité collective enfouie sous poussière tyrannique...Les historiens racontent que malgré tous ces évènements tragiques vécus dernièrement , beaucoup gardent encore espoir : celui-là mêmes , peuple vivant aujourd’hui entre nostalgie passéisme regret pur histoire mouvementée ... Une dualité persistante s’ancre jusqu’au cœur-même société actuellement où coexistence contradiction anime scènes quotidiennes ... Que reste-t-il finalement aujourd’hui quand ambition déchue croise chemins rituels formels futilités mondaines ?Les traces laissées par Hosni Moubarak perdurent donc bien au-delà simple réflexion historique car elles interrogent finalement relations humaines modernes confrontations existentielles dramatiques rendues possibles depuis lors...
Les Débuts d'Hosni Moubarak
Moubarak a grandi dans une famille modeste avant de s'engager dans l'armée, où il a rapidement gravi les échelons grâce à ses compétences stratégiques. Il a été nommé ministre de l'aviation en 1972, et c'est là qu'il a gagné la confiance de son prédécesseur, Anouar el-Sadate. Après l'assassinat de Sadate en 1981, Moubarak a été choisi comme président de l'Égypte.
Une Présidence qui Divise
Au cours de sa présidence, Moubarak a maintenu un régime autoritaire, réprimant les mouvements d'opposition et renforçant la police secrète. Sous son régime, l'Égypte a connu une certaine stabilité économique, mais cette prospérité ne profitait pas à toutes les couches de la société. La corruption et les écarts de richesse se sont amplifiés, ce qui a engendré un mécontentement grandissant au sein de la population.
Les Réformes et les Protestations
Face à la pression croissante pour des réformes démocratiques et économiques, Moubarak a annoncé des changements politiques à la fin des années 2000. Toutefois, les réformes étaient souvent perçues comme superficielles. En 2011, inspirés par le mouvement des révolutions arabes, des centaines de milliers d'Égyptiens ont commencé à manifester sur la place Tahrir, réclamant la fin de son régime.
La Chute de Moubarak
Le 11 février 2011, après 18 jours de manifestations, Hosni Moubarak a démissionné, laissant le pouvoir à l'armée. Sa chute a été accueillie par des célébrations dans les rues, mais elle a aussi ouvert la voie à une période d'incertitude politique. En 2012, il a été jugé pour corruptions et violations des droits de l'homme, le procès étant emblématique des tensions persistantes au sein de la société égyptienne.