1901 : Henri de Bornier, écrivain français (° 25 décembre 1825).

Il est né un matin d’hiver, le 25 décembre 1825, dans une maison de Paris dont les murs, imprégnés de l’histoire littéraire de la France, allaient voir grandir un enfant promis à la plume. Henri de Bornier était destiné à se heurter aux défis des mots et à s’élever comme un écrivain au milieu des tumultes intellectuels du XIXe siècle. Dès son enfance, il a été bercé par les récits d’un monde en pleine mutation, où l’art se mêlait aux préoccupations sociales et politiques.

Cependant, le chemin n'a pas toujours été pavé d'or pour cet esprit créatif. À l'adolescence, il s'est confronté à la cruauté des jugements extérieurs ; peut-être cela a-t-il nourri son besoin d'écrire. En effet, il trouva refuge dans les livres et les mots une échappatoire nécessaire face aux tourments du monde qui l’entourait. C’est sans doute ce désir ardent d’exprimer ses pensées qui a façonné ses premières œuvres théâtrales.

À peine âgé de vingt ans, Bornier fit ses débuts en tant qu’écrivain avec sa pièce Les Deux Écoles. Ce succès précoce lui ouvrit des portes mais fut également suivi par des critiques acerbes qui n'ont cessé de le poursuivre tout au long de sa carrière. Malgré cela ou peut-être grâce à cette adversité il continua à forger son identité artistique au fil des années.

Sous la lumière tamisée des salons littéraires parisiens où se côtoyaient poètes et dramaturges célèbres tels que Musset ou Hugo, Bornier devint rapidement une figure incontournable du théâtre français. Ses pièces oscillent entre comédie et drame ; elles touchent souvent aux thèmes universels tels que l'amour non réciproque ou la lutte sociale. Peut-être que sa capacité à marier le sérieux avec la légèreté fait encore écho aujourd'hui chez certains dramaturges contemporains !

Son chef-d'œuvre La Fille bien gardée, présenté en 1868 devant un public enthousiaste, scella son statut d'écrivain reconnu. Dans cette œuvre fruit d'une observation minutieuse des mœurs bourgeoises il dépeint avec brio les travers humains tout en offrant une critique subtile sur les relations familiales et le mariage arrangé. Cette pièce a connu un tel succès qu'elle est devenue un classique du répertoire théâtral français.

Ainsi donc naquit une série fructueuse de créations théâtrales : L’Oncle Sam, Le Réveillon, toutes destinées à faire réfléchir leur public tout en divertissant… Mais ironie du sort : si ces pièces plaisaient sur scène, Henri peinait parfois à trouver sa place parmi ses pairs littéraires ! Les comparaisons inévitablement faites avec Victor Hugo ne lui étaient pas favorables... Pourtant, c'est sans hésiter qu'il poursuivit son œuvre.

Derrière cette façade publique se cachait un homme profondément sensible dont le cœur battait au rythme des injustices sociales et politiques qui gangrenaient son époque tumultueuse. Il scrutait chaque événement chaque débat philosophique alors actuel comme si sa plume était l'outil par excellence pour exprimer toute cette colère refoulée contre les inégalités crasseuses autour de lui.

En parallèle avec sa carrière théâtrale impressionnante se trouvait également un côté méconnu mais fascinant : Henri était aussi poète ! Ses recueils poétiques révèlent une sensibilité plus intime où chaque vers devient écho aux souffrances humaines... Qui sait combien ces réflexions nocturnes ont pu façonner certaines scènes emblématiques trouvées dans ses pièces ? L’interconnexion entre poésie et théâtre est indéniable chez cet auteur insatiable !

Toutefois – c’est presque tragique – alors qu’il atteignait le sommet de sa gloire durant la fin du XIXe siècle et début XXe siècle… La fatalité frappa brutalement : après avoir connu plusieurs revers personnels ainsi que professionnels liés aux événements tragiques autour de lui , Bornier sombra dans l’oubli progressif… Sa dernière œuvre significative fut présentée sous forme inachevée en 1889; cela ne fit qu’accélérer ce sentiment désespérant !

L’homme derrière cet écrivain talentueux s’éteignit finalement le 21 novembre 1901 ; fatigué par tant d’années passées sous les feux croisés critiques... Le monde littéraire perdait non seulement un créateur doué mais aussi quelqu'un capable de capturer l'essence même des émotions humaines – celles-là même qui continuent encore aujourd’hui à résonner auprès du public contemporain...

Aujourd'hui encore on évoque son nom dans certains cercles littéraires lorsque viennent discuter ceux qui cherchent inspiration auprès « des grands maîtres » français ; Ironiquement donc … après tant d'années passées loin sous terre depuis sa mort jusqu’à nos jours… On redécouvre parfois cet auteur oublié ! Peut-être que ses œuvres mériteraient une renaissance dans notre culture actuelle ? Les historiens racontent qu’il pourrait bien y avoir là quelque chose susceptible d’intéresser notre génération avide - sans conteste -de redécouvrir ou réinterpréter ces trésors oubliés...