Henri Courtine, judoka seul français 10e dan dans sa discipline († 20 février 2021).

Les années de pratique intense ont forgé son corps et son esprit. Chaque défaite sur le tatami était une leçon apprise ; chaque victoire était un tremplin vers l’excellence. À cette époque-là, peu auraient pu imaginer qu'il deviendrait l'unique Français à atteindre le titre prestigieux de 10e dan un exploit rarissime qui ne s’acquiert qu’après des décennies de dévouement.En passant des compétitions nationales aux tournois internationaux, Henri Courtine a brillamment navigué dans l'univers du judo professionnel. Ses performances captivantes ont fait chavirer les cœurs et suscité l'admiration même chez ses adversaires les plus redoutables.

Cependant, malgré ses succès éclatants sur la scène mondiale, Henri est resté humble et accessible ; ironie du sort pour quelqu’un ayant atteint un tel sommet.Malgré cela, sa carrière ne se limitait pas simplement aux compétitions : il a également joué un rôle essentiel en tant qu’entraîneur et mentor pour la nouvelle génération de judokas français. Qui sait combien d'athlètes ont trouvé leur inspiration grâce à lui? Son approche pédagogique combinait rigueur technique et bienveillance un cocktail rare qui permettait à ses élèves non seulement d’apprendre les techniques du judo mais aussi d’incarner les valeurs essentielles que ce sport véhicule.Le 20 février 2021 restera gravé dans la mémoire collective comme le jour où Henri Courtine nous a quittés prématurément. Ce départ inattendu a provoqué une onde de choc parmi ses pairs ainsi que chez ses élèves qui voyaient en lui non seulement un enseignant mais aussi une figure paternelle bienveillante… Sa mort a laissé un vide immense au sein du milieu sportif français.Peut-être que ces mots résonnent encore auprès de ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin : "Il n'y a pas juste une victoire ; il y a aussi toutes ces petites batailles quotidiennes." En effet, après avoir appris sa disparition tragique, beaucoup se sont remémorés ses encouragements chaleureux lors des entraînements difficiles ou encore ses réflexions sages lors des tournois acharnés.Dans les jours qui ont suivi son décès, tributs et hommages se sont multipliés sur les réseaux sociaux témoignant non seulement de son immense talent mais aussi de son impact personnel sur ceux qui l'entouraient. Les jeunes judokas se souviennent encore avec émotion des séances où Henri partageait plus que simplement des techniques martiales; il leur transmettait sa vision philosophique du judo comme miroir reflétant les défis quotidiens.Par ailleurs, cette passion palpable pour le judo ne peut être dissociée d'une certaine mélancolie propre aux grands champions : celui dont la voix résonnait avec tant d'autorité savait aussi faire preuve d’une profonde sensibilité lorsqu’il parlait des échecs – "Une chute n'est rien si elle est suivie par une remontée," disait-il souvent… Un mantra dont nombre continuent aujourd’hui à se rappeler dans leurs propres luttes personnelles sur et hors du tatami.À travers cette histoire vibrante et émotive celle d'un homme ayant dédié sa vie au perfectionnement continuel on comprend mieux pourquoi Henry Courtine demeure vivant dans nos mémoires collectives bien après sa mort tragique...

Le monde actuel résonne encore sous l’écho puissant de ses enseignements : atteindre l’excellence nécessite patience et résilience… Deux valeurs dont notre société moderne semble parfois avoir besoin plus que jamais!Aujourd'hui encore alors même que certains jonglent entre divers engagements professionnels le nom d'Henri Courtine est synonyme non seulement d'expertise technique mais également -et surtout- humainement riche! Son héritage perdure parmi tous ceux touchés par sa sagesse ; sans doute inspirera-t-il davantage ceux qui rêvent toujours fort devant leur miroir… En fin compte -ce fameux voyage vers toujours faire mieux- reste tissé par chacun d'entre nous -encore guidé par cet esprit incomparable laissé en héritage!