Hans Küng, théologien suisse († 6 avril 2021).

Né dans une petite ville suisse, Hans Küng a vu le jour le 19 mars 1928. Très tôt, il a été plongé dans un monde d'idées et de questionnements profonds. Dans les couloirs du collège où il étudiait, les débats sur la foi et la raison résonnaient comme des échos d’une quête spirituelle personnelle. Peut-être que c’est cette atmosphère intellectuelle qui l'a poussé vers le sacerdoce. Cependant, ce n’était pas tant pour se conformer à une tradition qu’il aspirait à comprendre les mystères de l'existence humaine.Ses années de formation théologique à l'Université catholique de Fribourg lui ont permis d'acquérir une solide base intellectuelle. Il s'est rapidement distingué par sa capacité à poser des questions dérangeantes sur la dogmatique chrétienne et les préceptes religieux établis. Ironiquement, alors qu'il cherchait la vérité, son approche critique lui attirait souvent des regards désapprobateurs au sein même de l'Église catholique.En 1962, lors du Concile Vatican II, Küng est devenu une figure montante grâce à ses interventions audacieuses. Bien qu'il prônât un renouveau de l’Église catholique pour répondre aux défis modernes notamment ceux liés à la science et aux droits humains ses idées novatrices n'étaient pas accueillies avec enthousiasme par tous ses confrères cléricaux. Sa proposition d'une « Église ouverte » était perçue comme une menace par certains dignitaires attachés aux traditions séculaires.Malgré cela, il ne s’est jamais laissé décourager par la résistance institutionnelle. Au contraire ! Il a poursuivi son travail académique avec acharnement et passion écrivant plus de cinquante ouvrages qui allaient redéfinir les frontières entre théologie traditionnelle et modernité séculière. Qui sait ? Peut-être que sa façon unique d’exprimer des idées complexes avec simplicité était ce qui lui permettait de toucher tant de cœurs.Cependant, sa carrière ne fut pas exempte de controverses. En 1979, alors qu'il avait déjà acquis une renommée internationale pour ses travaux sur le christianisme et le judaïsme ainsi que sur d'autres religions du monde entier, le Vatican lui retire son autorisation d'enseigner la théologie catholique en raison de ses critiques acerbes envers certaines doctrines officielles comme celle concernant l'infaillibilité papale ! Ce tournant aurait pu être perçu comme un échec... mais au lieu cela devint pour Küng un catalyseur.Dès lors, il s'engagea activement dans un dialogue interreligieux fervent tout en continuant à défier les normes établies concernant la compréhension divine et humaine dans le cadre religieux contemporain. De nombreuses personnes trouvèrent refuge dans sa manière ouverte d’aborder des thèmes souvent jugés tabous : sexe, mort ou encore crise climatique... Les mots résonnaient chez ceux qui étaient en quête spirituelle mais se heurtaient aux dogmes rigides traditionnels.Peut-être que cette sensibilité touchait quelque chose en chacun ; cette recherche incessante du sens face à un monde chaotique où religion semblait parfois synonymique d’intolérance plutôt que paix… Par ailleurs ! La manière dont il articulait sa vision personnelle faisait écho aux aspirations profondes non seulement des croyants mais aussi des agnostiques désireux d’un meilleur entendement entre cultures diverses.Dans ses dernières années , Hans Küng continua malgré tout son œuvre prolifique tout en plaidant ardemment pour davantage d’humanité dans notre société globale – toujours contre vent et marées… Sa voix se voulait être celle non seulement du théologien mais aussi celle du citoyen engagé !Le 6 avril 2021 marquera donc cette date tragique où Hans Küng nous quitte physiquement ; bien que certains disent qu’il vit encore parmi nous – non pas sous forme physique – mais plutôt ancré profondément dans nos esprits perplexes cherchant réponses inlassablement…Les observateurs contemporains notent qu’en dépit des controverses entourant certaines positions prises durant sa vie , beaucoup considèrent aujourd’hui son héritage vivant comme essentiel afin stimuler réflexions nécessaires face enjeux sociétaux actuels.Aujourd'hui encore ! Ses idées résonnent chez ceux qui rêvent d’une Église plus inclusive… Pour illustrer cet héritage vivant : lors des célébrations commémoratives organisées après son décès ; nombreux sont ceux ayant partagé comment ces réflexions ouvertes avaient marqué leurs vies profondément! Un esprit libre sans doute paradoxal car critiqué tantôt par orthodoxie religieuse que matérialisme moderne...À travers ce parcours semé détours complexes reliant passé-présent-futur; on peut affirmer qu’Hans Küng demeure emblématique non seulement représentant défi envers conventions anciennes; aussi lien fort entre spiritualités diverses façonnant identité contemporaine !Peut-être faut-il conclure ici... Mais rappelons-nous surtout combien chaque pensée libre contribue jour après jour bâtir demain: mélange subtil sagesse ancienne refondée adaptée réalités mouvantes modernes - tel héritage porté fierté ensemble.