1943 : Gustav Vigeland, sculpteur norvégien (° 11 avril 1869).

La lumière d'Oslo s'éteint progressivement alors que la fin de l'hiver 1943 approche. Dans une petite chambre, au cœur de la ville, un grand homme se meurt. Gustav Vigeland, reconnu comme le maître incontesté de la sculpture norvégienne, lutte contre les affres du temps qui pèsent sur son corps fatigué. Cependant, même dans ses derniers instants, son esprit est habité par des visions puissantes : celles des figures humaines qu'il a façonnées avec passion tout au long de sa vie.Né le 11 avril 1869 à Mandal, un petit port norvégien baigné par les vagues de la mer du Nord, Vigeland a eu une enfance marquée par l'art et le drame familial. Sa mère, elle-même artiste talentueuse dans l’âme, lui avait appris à aimer les formes et les couleurs. Cependant, c'est après la mort prématurée de son père que Gustav ressent véritablement ce besoin urgent d’exprimer ses émotions par la sculpture. À peine adolescent, il commence à sculpter dans l’argile qu’il trouve sur les rives près de chez lui peut-être était-ce là que tout a commencé ? Qui sait ? Malgré cela, sa carrière ne décolle pas immédiatement. Il s'exile en France pour élargir ses horizons artistiques et rencontre rapidement des défis colossaux : il se retrouve confronté aux méandres du monde artistique parisien où chaque coin de rue est témoin d’une créativité débordante mais impitoyable. Ironiquement, c'est en pleine tourmente artistique qu'il va découvrir son propre style unique un style qui marie réalisme et expressionnisme avec une touche profondément personnelle.Peut-être que ses plus belles créations sont celles issues du fameux parc Vigeland à Oslo un lieu emblématique où chaque statue raconte une histoire vibrante sur l’humanité : amour, douleur et mortalité s’entremêlent dans une danse intemporelle sous le regard attentif des visiteurs fascinés. Les statues prennent vie sous leurs yeux émerveillés ; elles semblent respirer et parler alors même qu'elles sont figées dans leur marbre ou leur bronze scintillant.Cependant ! La Seconde Guerre mondiale éclate bouleversant bien plus que simplement les frontières géographiques... Pour beaucoup d'artistes européens tels que Vigeland qui avaient déjà affronté tant d'adversités personnelles tout au long de leur existence tumultueuse... Cette période représente non seulement une lutte pour la survie mais également un défi sans précédent à leurs idéaux créatifs.Dans ce contexte troublant où Hitler impose sa volonté tyrannique sur l'Europe entière… Gustav continue néanmoins à travailler presque sans relâche ! Son engagement envers l’art ne faiblit jamais malgré le tumulte environnant… C’est probablement cette passion ardente qui explique comment il réussit à produire certaines des œuvres maîtresses qui définiront son héritage éternel.Les critiques peuvent dire ce qu'elles veulent mais quelque chose en lui semble inaltérable ! Peut-être est-ce cette obstination indomptable face aux adversités qui fait toute sa force… Quand enfin la paix revient après des années sombres en 1945 c’est comme si un souffle nouveau traversait ces statues figées comme si elles avaient attendu patiemment leur heure... Celles-ci semblent maintenant résonner encore plus fortement avec leurs propres récits enfouis au fil du temps !Un jour comme tous les autres pendant cette longue nuit hivernale – on pourrait imaginer Gustave pensant profondément aux conséquences éternelles du travail acharné réalisé durant toute sa vie… Les visages sculptés autour de lui paraissent presque familiers – tant ils expriment toutes ces émotions humaines brutes si universelles : joie mêlée tristesse... Ils racontent inlassablement nos luttes internes...Pourtant ! Au matin froid d'un jour sombre d'hiver 1943… Le grand artiste s’éteint paisiblement entouré par quelques proches admirateurs – laissant derrière lui non seulement ses sculptures inoubliables mais également une empreinte indélébile sur le paysage artistique international ! Sa mort semble venir frapper durement ceux dont il avait apporté inspiration et bonheur jusqu'alors…Des décennies plus tard dans notre monde contemporain l'héritage monumental laissé par Gustav Vigeland continue d'inspirer artistes et amateurs de beauté esthétique partout sur terre ! Aujourd'hui encore… On retrouve régulièrement des références directes ou indirectes aux thèmes chers à cet immense sculpteur norvégien parmi différentes tendances artistiques modernes : notamment autour des questions existentielles telles que notre rapport complexe entre corps/âme…Étrangement ironique n'est-ce pas ? Que face à tant d'obscurité historique surgisse parfois cette lucidité lumineuse manifestée par quelques œuvres restées intemporelles? Oui vraiment ... Après tant d'années nous retrouvons échos vibrants parmi jeunes générations aspirant passionnément vers authenticité perdue depuis trop longtemps...Ainsi donc alors que nous scrutons ces lignes sculptées avec soin ; émanations palpables matérialisant souffrance collective passée– nous ne pouvons nous empêcher évidemment de ressentir lien fascinant entre passé/présent... Et peut-être finalement comprendre sens ultime héritage laissé non seulement ici-bas mais aussi là-haut!Peut-être serons-nous chanceux demain matin lorsque notre regard croisera inopinément silhouette bien connue dressée fièrement devant nos yeux ... Des souvenirs suspendus dans marbre nous interpelleront sûrement encore longtemps après séparation corporelle finalement achevée.