1650 : Guillaume III d'Orange-Nassau, stathouder des Provinces-Unies de 1672 à 1702, et roi d'Angleterre de 1689 à 1702 († 8 mars 1702).

En ce milieu du XVIIe siècle, l’Europe était un véritable champ de bataille où les ambitions politiques et religieuses s’affrontaient sans relâche. Dans cette toile de fond tumultueuse, Guillaume III d’Orange-Nassau est apparu comme une figure emblématique dont l'ascension au pouvoir fut tout sauf ordinaire. Né en 1650, ce jeune héritier se retrouva dans l'œil du cyclone dès ses premières années. Bien qu’il soit né dans la noblesse, son enfance fut marquée par les luttes incessantes entre les partisans des stathouders et ceux de la République néerlandaise. Ironiquement, son destin serait scellé par ces rivalités qui façonneraient non seulement sa carrière mais aussi le sort des pays voisins. En 1672, alors que les Provinces-Unies étaient menacées par une coalition redoutable comprenant la France et plusieurs principautés allemandes, Guillaume n’hésita pas à prendre les rênes du pouvoir. Les historiens racontent qu’il a su galvaniser les troupes avec un charisme presque palpable une aptitude rare pour un homme si jeune à cette époque. Cependant, sa nomination en tant que stathouder n’a pas été sans controverses ; certains voyaient en lui un opportuniste cherchant à tirer profit du chaos ambiant. Malgré cela, sa détermination ne faiblit pas : il s’engagea résolument dans la guerre contre Louis XIV et ses alliés. Peut-être est-ce là que réside le cœur de son succès : lorsqu’il brandissait l’étendard orange symbole de résistance devant ses soldats épuisés mais motivés. Ce fut là une période charnière pour lui : au-delà d’un simple chef militaire, il se transforma peu à peu en un véritable symbole d'unité nationale. La bataille qui fit réellement basculer sa réputation eut lieu à Solferino en 1682... Un affrontement sanglant où la bravoure des troupes néerlandaises sous son commandement permit de repousser l'ennemi français ! Ce triomphe lui offrit non seulement une légitimité accrue auprès des nobles mais également le soutien populaire qu'il recherchait tant. Mais Guillaume ne s’arrêta pas là. Dans les années suivantes, alors que le climat politique continuait d'évoluer rapidement sur le continent européen, il comprit qu'il devait également élargir son influence au-delà des frontières néerlandaises... C’est ainsi qu’en 1689 survint l'un des événements majeurs de son parcours : il fut invité par une faction protestante anglaise à débarquer sur leurs rivages pour déloger Jacques II. Ce geste audacieux pourrait sembler imprudent aux yeux de certains ; néanmoins, qui sait combien cette décision audacieuse allait changer le cours de l’histoire britannique ? L’arrivée de Guillaume sur le sol anglais marqua le début d’une nouvelle ère : celle où il devint roi d’Angleterre sous le nom de Guillaume III... Une ascension spectaculaire! Pourtant derrière ce triomphe se cachait une ombre persistante celle des conflits religieux qui continuaient à diviser le royaume entre catholiques et protestants. Le règne britannique de Guillaume fut marqué par plusieurs batailles importantes contre Jacques II loyalistes mais aussi par sa volonté inébranlable d'établir des réformes progressistes au sein du gouvernement anglais… Étrangement alors qu’il prônait davantage d’équilibre et de tolérance religieuse dans un pays secoué par ses dissensions internes! Toutefois – malgré ses bonnes intentions –, beaucoup virent en lui un étranger sur leur trône ; certains remettaient même en question ses décisions politiques... Au fil du temps cependant et peut-être grâce aux victoires militaires répétées telles que celles lors des guerres franco-néerlandaises Guillaume réussit lentement à gagner respect et admiration parmi ses sujets... Un fait ironique puisque ces mêmes sujets avaient initialement craint cet « envahisseur » hollandais venu imposer sa vision ! À partir des années 1690 cependant à mesure que la fatigue s'installait parmi les populations face aux conflits incessants la vie personnelle du roi commença également à prendre forme… Ayant épousé Marie II Stuart avant même son accession au trône britannique; leur couple royal devint rapidement connu pour être solide malgré ces tempêtes politiques autour d’eux ! Peut-être même est-ce cela qui a contribué durablement au renforcement institutionnel chez eux! Mais toutes choses doivent trouver leur terme… Le règne flamboyant ayant duré plus d'une décennie prit fin avec sa mort prématurée survenue précocement . Sa disparition entraîna non seulement une onde choc parmi tous ceux ayant vécu sous sa gouvernance ; elle posa surtout la question cruciale quant à savoir comment cette lutte continuera après lui… Aujourd’hui encore ! Son héritage demeure palpable tant chez nos voisins britanniques qu’au sein même des discussions géopolitiques contemporaines… Les tensions historiques entre monarchie absolue et démocratie parlementaire semblent aujourd’hui toujours résonner avec force ! D’ailleurs on évoque souvent ce mélange subtil entre courage militaire stratégique ainsi que sens aigu commercial dont il avait fait preuve tout au long de sa vie… En somme; loin derrière nous sont ces batailles sanglantes marquées par ambition personnelle ou idéaux contradictoires… Au contraire ! Aujourd’hui encore, les historiens insistent sur l’importance critique jouée dans cet élan vers davantage liberté religieuse donc sociopolitique, où figure emblématique telle œuvre bénéfique révélée pendant déjà trois siècles semble toujours avoir quelque chose à apporter !