1999 : Guglielmo Gattiani, prêtre capucin italien « serviteur de Dieu » (° 11 novembre 1914).

Au cœur des collines verdoyantes d'Italie, un petit village a vu le jour un enfant qui, à peine âgé, aurait pu devenir l'un des plus grands serviteurs de la foi. Guglielmo Gattiani naît le 11 novembre 1914. Son entrée dans ce monde n'est pas marquée par des cris stridents de nouveau-nés mais par une douce mélodie que chantent les feuilles au vent, comme si l'univers lui-même se préparait à accueillir un futur homme de Dieu. Cependant, sa jeunesse est teintée d'une simplicité touchante ; il grandit dans une famille modeste où les valeurs chrétiennes sont inculquées dès son plus jeune âge. Il passe ses journées à explorer les prairies environnantes et à écouter les histoires racontées par les anciens du village. Ces récits pleins de sagesse éveillent en lui une passion pour la spiritualité et le service aux autres. Qui sait ? Peut-être que ces moments fugaces auprès de la nature plantent déjà la première graine d’un destin religieux qui s’annonçait. Malgré cela, la route vers sa vocation n'est pas linéaire. Comme beaucoup d'autres jeunes hommes de son époque, il ressent l'appel du monde extérieur cette aventure palpitante qui s'offre à lui alors qu'il termine ses études secondaires. Ironiquement, alors qu'il aurait pu poursuivre une carrière professionnelle lucrative ou se lancer dans l'inconnu vibrant des villes italiennes comme Rome ou Milan, quelque chose en lui résiste à cette tentation. À l'aube de ses vingt ans, la grande tempête mondiale gronde au loin... La Seconde Guerre mondiale éclate et emporte avec elle le calme du quotidien. Guglielmo se retrouve confronté aux horreurs du conflit ; ce chaos engendre chez lui une profonde réflexion sur sa place dans le monde et sur l’amour que Dieu porte à chacun d’entre nous malgré les souffrances infligées par l'homme. C'est alors qu'il prend une décision déterminante : rejoindre l'ordre des capucins. En entrant dans cet ordre en 1935, Guglielmo commence un cheminement spirituel semé d’embûches mais également riche en découvertes intérieures. Les années passent rapidement alors qu’il approfondit ses études théologiques tout en vivant selon les préceptes de Saint François d'Assise un choix qui ne saurait être considéré comme anodin ! Dans chaque prière murmurée et chaque action réalisée au service des autres réside une essence même de sa foi inébranlable. Après plusieurs années dédiées aux études et aux premières missions au sein de petites communautés rurales italiennes, il est ordonné prêtre en 1943 pendant que le continent européen tremble encore sous le poids des bombes et des luttes intestines entre nations rivales... À ce moment-là pourtant, peut-être est-il trop naïf pour comprendre pleinement ce que signifie être "serviteur de Dieu" durant ces temps sombres ? Néanmoins ! Son désir ardent d'aider autrui brille avec force tel un phare dans la nuit. Paradoxalement bien que certaines âmes puissent trouver leur vocation uniquement derrière un pupitre ou sur scène devant une foule Guglielmo découvre peu après son ordination que son vrai appel repose ailleurs : auprès des malades, des personnes âgées isolées ou abandonnées... Ce lieu où souffrance et réconfort s'entrelacent devient son sanctuaire personnel ! On raconte qu’il ne déroge jamais à cette règle tacite : « Écoutez toujours ceux qui souffrent »! Ses visites régulières aux hôpitaux font merveille parmi ceux dont personne ne veut entendre parler... Des journées entières passées à écouter leurs histoires vécues font partie intégrante non seulement du rôle sacré qu’il assume mais également d’un besoin vital partagé entre tous ceux qui croisent son chemin... Au fil du temps – alors même qu’il s’investit corps et âme pour soulager autrui – il devient aussi célèbre pour sa sagesse accumulée au gré des expériences humaines partagées avec ces âmes blessées… Mais tout cela a bien sûr un prix ! Sans doute ! La solitude envahit parfois cet esprit dévoué ; cette quête constante pour donner sans compter finit inéluctablement par créer parfois chez lui un sentiment inexplicable : celui que donner autant pourrait rendre quelqu’un égoïste ! En parallèle aux difficultés inhérentes à ses engagements pastoraux s’ajoute aussi l’évolution sociétale galopante autour de lui… Alors même qu'il consacre toute son existence au service spirituel ! Les années passent lentement mais sûrement ; cependant – ironiquement – c’est exactement pendant cette période charnière entre traditions anciennes face aux mutations modernes où il réussit également là où tant échoueraient… Devenu emblématique par sa manière authentique d’interagir avec chacun autour de lui , il apparaît sans prétention aucune comme celui capable non seulement offrir écoute attentive mais aussi consolation sincère… C’est ainsi donc parce qu’il choisit toujours « sortir » auprès plus fragiles quand tant préfèrent fermer leurs portes ! L’année 1999 arrive telle une étoile filante annonçant déjà tristesse imminente… Non pas simplement parce-qu’elle porte « fin » inscription légendaire ; plutôt parce-que certains disent savoir presque instinctivement lorsque leur dernière heure approche ici-bas ! Et c’est exactement lors soirée pluvieuse alors raindrops tambourinent doucement fenêtres lorsqu’enfin Guglielmo fait silencieusement son adieu... Ses derniers mots sont probablement empreints douceur infinie : bénissant tous ceux présents autour lit avant traverser seuil lumineux maintenant illuminant visage apaisé comme si enfin paix intérieure retrouvée après tant années consacrées bénévolat ! Un héritage indélébile laissé derrière soi... Aujourd'hui encore on se souvient souvent amour inconditionnel incarné par cet homme humble dont vie pourrait sans doute inspirer même générations futures… Pour certains fidèles ayant eu chance croiser chemin ancien prêtre capucin décès semble avoir insufflé nouvelle impulsion propager sens authenticité caritatif restituant importance tant oubliée compassion humaine perdue trop souvent notre époque moderne ultra-connectée où solitude omniprésente reste cachée parmi foules anonymes ! Qui sait ? Peut-être y aura-t-il encore là-bas quelques rituels célébrés chaque année honorant mémoire saint homme dont présence scintille subtilement nos vies quotidiennes tout autant légende racontant beau voyage exploratoire esprit humain touchant cœur presque fragile universellement unique unissant tous êtres vivants finalement malgré différences apparentes...