1898 : Golda Meir, femme d'État israélienne, première ministre d'Israël de 1969 à 1974 († 8 décembre 1978).

Dans la poussière des rues animées de Kiev, une petite fille aux cheveux sombres voit le jour en 1898. Née dans une famille juive, Golda Meir grandit dans un monde où les tensions politiques et les préjugés sont omniprésents. Les récits de ses ancêtres, les luttes pour la survie et le rêve d'une terre promise, résonnent comme un écho dans son enfance. Pourtant, c’est à l’aube de son adolescence qu’elle commence à s’interroger sur son identité et sa place dans cette vaste mosaïque humaine.À l'âge de huit ans, elle s'installe avec sa famille à Milwaukee. Le changement est brutal : d'un univers vibrant d'histoire et de culture européenne vers l'industrialisation du Midwest américain. Cependant, ce déracinement ne freine pas sa détermination. Au contraire ! Elle se découvre une passion ardente pour l'éducation et la politique deux outils qui lui semblent essentiels pour construire un avenir meilleur non seulement pour elle-même mais aussi pour son peuple.Ironiquement, malgré son engagement précoce envers le sionisme mouvement visant à établir un foyer national juif en Palestine Golda ne voit pas immédiatement comment ce rêve pourrait devenir réalité. Après avoir terminé ses études secondaires avec brio, elle entre au travail comme enseignante tout en continuant à militer au sein des organisations juives locales. Peut-être qu'à ce moment-là déjà, elle pressentait qu’un jour elle serait celle qui porterait cette flamme avec ferveur.Ses efforts la mènent finalement en Palestine mandataire en 1921 ; là-bas, elle est témoin des défis auxquels fait face la communauté juive grandissante face aux tensions avec les Arabes palestiniens. En prenant part à des projets agricoles et en organisant des groupes de femmes travaillant pour leur émancipation économique et sociale, Golda commence lentement mais sûrement à sculpter son destin politique.Cependant, c’est durant la Seconde Guerre mondiale que sa carrière prend véritablement forme ; alors qu'elle occupe le poste de ministre du Travail dans le gouvernement provisoire israélien après la guerre ces jours marqués par l’espoir mêlé à l’angoisse Golda démontre ses capacités exceptionnelles d’organisatrice : sous sa direction créative naissent diverses institutions sociales essentielles qui soutiennent les immigrants juifs arrivant massivement sur les côtes israéliennes.Les défis persistent ! Les années passent… En 1948, Israël proclame son indépendance ; pourtant cette victoire tant espérée s’accompagne d’une guerre violente contre les voisins arabes qui contestent cette nouvelle réalité géopolitique. Elle reste inébranlable face aux crises successives qui jalonneront son parcours politique : conflit armé toujours présent ou tensions internes entre différentes factions politiques...Pourtant ! C'est lors de crises majeures que Golda Meir se révèle véritablement être une force inarrêtable... En 1969, alors que certains pourraient hésiter devant tant d'incertitudes quant à diriger un pays aussi jeune qu’Israël... Elle devient Première ministre! Une femme au pouvoir... Un symbole fort dans un monde dominé par des figures masculines !Cependant – ces années passées au sommet du pouvoir ne sont pas sans nuages sombres… La guerre du Kippour éclate brutalement en octobre 1973; ses décisions controversées sont critiquées par beaucoup… "Peut-être aurait-elle dû anticiper cela ?" murmurent certains journalistes devant leurs caméras lorsque les troupes égyptiennes franchissent le canal de Suez comme si elles avançaient vers leur propre destinée! Cette défaite inattendue mettra profondément en question non seulement sa réputation mais aussi celle du gouvernement israélien tout entier.Golda navigue alors entre critiques acerbes et loyauté indéfectible envers Israël; chaque déclaration publique devient un tourbillon où se mêlent espoir désillusionné... Pourtant quelque chose change chez elle – peut-être une lucidité plus fine quant aux aspirations profondes des peuples ? De nombreuses voix expriment que derrière cette politicienne forte se cache aussi une mère préoccupée par la paix…Les années passent encore... Et lors d'une conférence internationale sur le Moyen-Orient après avoir quitté le bureau du Premier ministre (1974), Golda affronte encore quelques incertitudes ! Sa position n’a jamais été aussi fragile – pourtant dès lors que certaines âmes bienveillantes commencent enfin à ouvrir leurs cœurs plutôt que leurs armes contre celles qui ont souffert…Dans ces derniers moments publics avant sa mort tragique en décembre 1978 , il est dit que ceux qui l’ont connue témoignent souvent de cet esprit indomptable brillamment incarné durant toutes ces luttes !Aujourd'hui encore – lorsque nous évoquons son héritage –, nombreux sont ceux convaincus qu'elle a changé notre manière de voir le rôle des femmes dans la société moderne; sans doute inspirera-t-elle même encore aujourd'hui jeunes générations militantes cherchant justice sociale... L’image forte forgée par cette femme devenue icône semble traverser les temps tels vent frais balayant ruelles désertes...À travers ce regard rétrospectif sur sa vie tumultueuse mais fascinante… Que dire sinon que peut-être chaque aspiration humaine trouve ici écho? Qui sait jusqu'où peut mener cet indomptable désir de défendre ce qui nous semble juste ? Si Golda Meir était vivante aujourd'hui - aurions-nous entendu ses réflexions sages sur nos contemporains ? Quoiqu'il arrive; il apparaît évident: tous deux frères ou sœurs sous ce ciel partagé auront toujours besoin d'icônes telles qu'elle !