1940 : Giuseppe Motta, homme politique suisse (° 29 décembre 1871).

À la fin de l'année 1871, un cri perça l'air frais d'un petit village en Suisse : celui de Giuseppe Motta. Peut-être déjà alors, dans cette paisible région des Grisons, pouvait-on percevoir une étincelle d’ambition dans ses premiers pleurs. En grandissant, Motta ne se contenta pas d’être un simple enfant du pays ; il devint rapidement un acteur clé sur la scène politique helvétique.

Les années passèrent et le jeune Giuseppe s’illustra par son intelligence et sa capacité à naviguer dans les méandres de la vie politique. Sa carrière débuta modestement, mais les événements internationaux façonnant l'Europe au début du XXe siècle ouvrirent devant lui des portes inattendues. La Première Guerre mondiale éclata en 1914, plongeant le monde dans le chaos. Cependant, pour Motta, ce fut une opportunité en or : il se consacra à l’aide humanitaire et à la diplomatie internationale. Qui sait ? Peut-être que cette expérience lors de ces années tumultueuses a nourri son désir ardent de contribuer au bien commun.

En 1920, alors que les échos des dévastations précédentes commençaient tout juste à s'apaiser, Motta se retrouva face à une situation délicate : comment maintenir la neutralité suisse tout en étant impliqué sur le plan international ? Malgré cela, il ne recula pas devant ce défi; il devint membre du Conseil fédéral suisse et assuma rapidement diverses responsabilités ministérielles.

Son ascension fut marquée par une conviction profonde : « La paix est plus qu'une absence de guerre ; c'est un engagement actif envers le dialogue », semblait-il dire par ses actions et non seulement par ses mots. Ainsi, lorsqu'il prit les rênes du Département politique fédéral en 1920 l’un des postes les plus influents son nom commença à résonner au-delà des frontières suisses.

Cependant, son parcours n’était pas exempt d’obstacles. Dans un contexte où l’Europe sombrait lentement vers les ténèbres fascistes et nazies durant les années 1930 avec la montée au pouvoir d'Adolf Hitler Motta dut jongler entre idéalisme et pragmatisme. Peut-être que certains voyaient en lui un idéaliste naïf alors qu’il tentait désespérément d’ériger des ponts entre nations rivales... Mais sa ténacité était inébranlable.

Il avait compris que chaque geste compte; ainsi naquit sa volonté inébranlable de défendre la neutralité suisse tout en maintenant des relations cordiales avec toutes les puissances européennes même celles qui prenaient une direction inquiétante. Ironiquement peut-être ! À une époque où beaucoup fermaient leurs portes aux réfugiés fuyant la violence nazie, Motta plaidait pour leur accueil humanitaire en Suisse...

Toutefois ! Le vent du changement souffla avec force sur le continent lorsque survint la Seconde Guerre mondiale… En 1940 précisément année marquée par tant d'efforts guerriers autour de lui Giuseppe Motta continua à incarner cet espoir fragile pour ceux qui aspiraient à une Suisse apolitique mais active sur le front humanitaire.Comme il l’a exprimé lors d’une conférence célèbre : « Notre rôle est celui des bâtisseurs de paix ». Ces paroles résonnent encore aujourd’hui comme un appel vibrant face aux crises contemporaines...

Soudainement propulsé au cœur même du tumulte mondial qui secouait chaque nation européenne depuis septembre 1939 avec l’invasion allemande de la Pologne - puis plus tard celle consistant aussi aux invasions successives - sa position devint précaire: comment maintenir cette fameuse neutralité ? Malgré cela – ou peut-être grâce à cela –Mottta s’accrochait fermement à ses principes politiques sans relâche.

Avec détermination mais aussi sagesse mêlée parfois d’un brin de cynisme face aux comportements humains si variables ! Car n’est-ce pas là qu’apparaît toute notre condition humaine ? Chacune telle décision pouvait potentiellement mettre son héritage ou même sa propre sécurité personnelle en jeu…

Afin quand même tenir tête contre ces tempêtes modernes qui s’amoncelaient autour! Cela impliquait continuellement trouver cet équilibre précaire entre souplesse diplomatique & résilience indiscutable vis-à-vis adversités extérieures menaçantes… Il fallait jouer habilement ce jeu sans relâche! De là découla cette célèbre phrase prononcée sous pression intense: “Nous devons être vigilants afin que nos idéaux ne soient jamais oubliés…”

Tandis que certains dirigeants européens avaient décidé d’associer leurs nations respectives ensemble contre ce péril commun; lui rappelait encore sans hésitation ni crainte: “La meilleure défense c’est parfois uniquement garder notre intégrité intacte!” Ce faisant! Son tempérament & charisme émergeaient naturellement comme farouches alliés lors débats houleux allant jusqu’au sommet.