1518 : Giovanni Maria Cecchi, poète comique italien († 19 octobre 1587).

Né dans les ruelles animées de Florence, Giovanni Maria Cecchi a vu le jour en 1518, à une époque où la Renaissance illuminait l’Italie d’un éclat artistique et intellectuel inégalé. Ses premiers pas dans ce monde furent bercés par des récits de héros antiques et des drames tragiques, mais c’est dans la comédie qu’il trouva son véritable appel. En grandissant au cœur de cette floraison culturelle, il a été témoin des luttes entre les puissants Médicis et les factions rivales qui secouaient la ville. Peut-être ces tumultes lui ont-ils inspiré son goût pour le rire et l'ironie.Cependant, malgré ce contexte bouillonnant d’idées et d’émotions, Cecchi ne s'est pas contenté de suivre les traces de ses prédécesseurs. Sa plume agile a rapidement capturé l'essence même du quotidien florentin ses joies simples, ses querelles burlesques et ses amours éphémères tout en offrant une critique sociale mordante. Ironiquement, alors que d'autres poètes cherchaient à se démarquer par des vers pompeux ou des thèmes glorieux, Cecchi optait pour une approche plus terre-à-terre : il scrutait avec malice les travers humains au travers du prisme du rire.Ses œuvres théâtrales ont commencé à émerger sur les scènes locales, provoquant un engouement croissant parmi le public. Les foules affluaient pour voir ses comédies où le ridicule des personnages prenait souvent le pas sur leur grandeur supposée. Dans ces pièces vibrantes comme "La Finta Pazzia" ou "Il Dono", il mêlait habilement satire politique et comédie romantique avec un style si unique que certains critiques n’hésitaient pas à l’appeler « le Molière italien », bien avant que cette comparaison ne soit faite avec d’autres dramaturges européens.Cependant, malgré ce succès fulgurant sur scène, la vie personnelle de Cecchi était bien plus chaotique. Peut-être que derrière cette façade joviale se cachait un homme aux prises avec ses propres démons ? On raconte qu'il avait souvent recours à l’alcool pour apaiser sa mélancolie un paradoxe pour celui dont l’art était censé apporter joie et légèreté au monde ! Qui sait quels secrets se cachaient derrière ses sourires amusés ?En 1587 survint sa mort ; cependant, cela n’a fait qu'intensifier la légende qui entourait sa vie tumultueuse. À son enterrement dans une simple tombe de Florence loin du faste auquel tant d'artistes aspiraient on pouvait entendre murmurer quelques vers extraits de son œuvre : « Le rire est l’écho du bonheur »... Ironiquement aujourd'hui encore, alors que nous vivons dans un monde saturé par le sérieux des réalités contemporaines comme la pandémie ou les crises politiques globales, on ne peut s'empêcher de penser à combien nous avons besoin de ce genre d'humour désarmant qui chassait autrefois nos peurs.Les historiens racontent que même après sa mort tragique en octobre 1587 , les œuvres de Cecchi continuèrent à être jouées avec enthousiasme dans diverses cours européennes jusqu'à atteindre leurs sommets en France au XVIIe siècle lorsque Molière lui-même emprunta certaines idées au poète florentin ! Quel héritage incroyable ! La capacité indéniable qu'avait Giovanni Maria Cecchi à transformer l’ordinaire en extraordinaire non seulement via son théâtre mais aussi grâce aux interactions humaines simples dont il tirait son inspiration principale !Peut-être ironie du sort ou simple coïncidence... mais aujourd'hui encore lorsqu'on évoque Florence cité berceau culturel majeur sans doute chacun devrait se souvenir également des rires résonnants provenant non seulement des galeries artistiques mais aussi ...des scènes où Giovanni Maria Cecchi faisait vibrer tous ceux présents autour du pouvoir jubilatoire du rire! Qu'il soit parvenu sans effort jusqu'à notre époque témoigne assurément non seulement de sa maîtrise poétique mais aussi fort probablement ...de notre besoin incessant toujours renouvelé face aux aléas existants…