1974 : Georges Pompidou, haut fonctionnaire et universitaire français, président de la République française de 1969 à 1974, décédé en exercice (° 5 juillet 1911).

Dans l’ombre des grandes réformes, la vie de Georges Pompidou a été une danse entre le pragmatisme et l’ambition. Loin des projecteurs qui brillent sur ses prédécesseurs, il est né au cœur d’une France rurale, dans le petit village de Montboudif. Ce n’est pas un hasard si sa jeunesse se déroule à la croisée des chemins : entre un père agriculteur et une mère enseignante, il apprend dès son plus jeune âge que la connaissance est tout aussi précieuse que les champs cultivés. Peut-être qu’en grandissant dans cette ambiance modeste, il développe une vision du monde teintée de réalisme et d’efficacité deux traits qui le définiront tout au long de sa carrière. Jeune homme aux ambitions élevées, il décide de poursuivre des études supérieures à Paris. C'est là qu'il se frotte à l'université et à la politique. En s'engageant dans les rangs du parti gaulliste, Pompidou prend conscience du pouvoir et de l'importance des idées. Cependant, ce chemin n'est pas sans embûches ; ses convictions le mènent parfois vers des chemins obscurs où se mêlent intrigues politiques et rivalités personnelles. En 1958, alors que Charles de Gaulle revient sur le devant de la scène pour redresser un pays en crise, Pompidou devient son bras droit. Ironiquement, celui qui était encore considéré comme un technocrate pur devient rapidement une figure incontournable du gaullisme. Son rôle en tant que Premier ministre ne fait qu'accentuer son influence mais cela ne va pas sans provoquer quelques jalousies au sein même du gouvernement. En effet, alors qu’il pilotait avec succès les réformes économiques nécessaires pour moderniser la France d’après-guerre avec notamment l’industrialisation fulgurante certains observateurs y voient un homme dont l’ambition pourrait bien dépasser celle d'un simple exécutant… Qui sait quel feu intérieur alimentait cet esprit brillant ? Son passage à Matignon semble marquer une période charnière : Pompidou acquiert non seulement en notoriété mais également en poids politique. Puis vient 1969... Cette année-là change tout ! À peine élu président après la démission inattendue de De Gaulle , Pompidou hérite d’un pays partagé entre espoir et désillusion face aux événements tumultueux des années précédentes. Il prend donc position non seulement comme chef d’État mais également comme bâtisseur d’une nouvelle vision française. Paradoxalement cependant... malgré toutes ses aspirations modernistes exprimées durant sa campagne électorale dont certaines sont audacieuses même pour son époque ! certaines fractures sociopolitiques demeurent profondément ancrées. Bien sûr! Il serait erroné de dire que tout était parfait sous sa présidence ; les grèves ouvrières éclatent alors fréquemment dans toute la France! Ces mouvements sociaux révèlent une dissension latente parmi différents groupes qui n’arrivent pas toujours à s’accorder sur leur vision commune du progrès national… Malgré cela, Georges Pompidou continue inlassablement son travail en promouvant des projets ambitieux tels que la création du Centre Pompidou à Paris – symbole vivant d’un art moderne vif – fusionnant culture populaire et haute culture sous un même toit! La maladie frappera durement cet ardent défenseur de l'art contemporain... Alors qu’il s’engage résolument dans cette dernière phase créative avant sa mort prématurée en avril 1974 , chaque jour devient bataille contre lui-même ; il fait face au cancer avec dignité... Mais ce combat silencieux ne lui laissera guère plus temps pour achever tous ces rêves construits patiemment depuis tant d’années ! Étrangement peut-on penser aujourd'hui aux conséquences ultérieures causées par son départ brusque? Car ce vide laissé par Pompidou influencera inévitablement le paysage politique français durant plusieurs décennies après sa mort ! Les historiens racontent comment certains successeurs tentèrent maladroitement soit imiter ses ambitions soit conserver cette aura charismatique qui fascinait tant ceux qui croyaient encore aux idéaux républicains... Aujourd'hui encore on voit fleurir autour du nom "Pompidou" divers débats sur ce qu’est véritablement “l’héritage” laissé derrière lui; tandis que certains lui reprochent trop peu voire aucune réforme sociale tangible lors de son mandat présidentiel ,d’autres voient davantage cet esprit créatif vibrant jusqu’à nos jours notamment grâce au Centre éponyme devenu incontournable dans toute culture contemporaine européenne! Parfois je me demande si ces derniers seraient-ils contents ou mécontents face aux dérives actuelles ? On se surprend souvent à voir surgir sur Twitter ou TikTok des références mystiques appelant « l’héritier caché » - métaphore ironique prenant vie parmi jeunes générations cherchant leurs propres figures emblématiques … Si Georges pouvait savoir combien tous ces débats passionnés continuent enfin nourrir cet héritage flamboyant issu directement depuis Montboudif… Mais surtout! Nul doute aucun quant au parcours fascinant vécu par cet homme complexe mélangeant douceur humaine profonde empathie envers autres citoyens côtoyés tout autant réalisations spectaculaires modernes symbolisant Renaissance culturelle vibrante voulue ardamment pendant années 60-70s! Ainsi? Aurions-nous eu besoin d’un “Pompidou II”? L’avenir nous dira peut-être!