Georges-Henry Duquet, peintre québécois (° 13 janvier 1887).

Il était une fois, dans la petite ville de Saint-Étienne-de-Lauzon, un enfant qui, dès son plus jeune âge, était fasciné par les couleurs qui dansaient sur la toile. Georges-Henry Duquet est né le 13 janvier 1887 dans une famille modeste; cependant, sa passion pour l'art allait bientôt le mener bien au-delà des frontières de sa province natale. La lumière du jour illuminait son atelier alors qu’il peignait des paysages qui capturaient l’essence même du Québec : ses forêts denses, ses lacs scintillants et ses ciels changeants. Mais ce parcours ne serait pas sans embûches.À l’adolescence, il se plongea dans les études artistiques à Montréal. Il fréquenta l'École des beaux-arts et rencontra des artistes influents qui allaient façonner son style. Malgré cela, il lut des critiques acerbes sur son travail; certaines voix disaient que ses œuvres manquaient d'originalité. Peut-être que ces mots durs ont éveillé en lui une détermination farouche à prouver leur méprise.Ses débuts furent modestes : exposer dans de petites galeries n'était pas toujours couronné de succès. Ironiquement, c’est lors d’un salon local que sa carrière prit un tournant décisif il reçut une mention honorable pour un tableau représentant un paysage automnal éclatant de couleurs chaudes. Cet événement marqua le début d’une série d’expositions qui allaient faire parler de lui à travers la province.Cependant, la montée vers la reconnaissance fut semée d'obstacles personnels et professionnels. En 1914, alors qu'il commençait enfin à se faire un nom dans le milieu artistique québécois, le monde entra en guerre; Georges-Henry fut appelé sous les drapeaux et dut abandonner sa palette au profit du fusil... Le conflit fit rage non seulement sur les champs de bataille mais aussi dans son esprit créatif comment peindre après avoir été témoin des horreurs humaines ?À son retour en 1919, Duquet trouva refuge auprès de ses pinceaux; pourtant quelque chose avait changé en lui comme si chaque coup de pinceau devait porter le poids du monde qu’il avait vu s’effondrer durant ces années sombres. Ses œuvres se teintèrent alors d’une mélancolie poignante peut-être que cette lutte intérieure ajoutait une profondeur inédite à son art? Sa technique devint plus audacieuse et expressive.Les années passèrent et il continua à expérimenter différents styles tout en restant ancré dans le paysage québécois traditionnel dont il était tant amoureux. En parallèle aux influences européennes qu'il découvrit lors de voyages à Paris où il vit émerger les mouvements impressionnistes et fauvistes ces nouvelles inspirations nourrirent encore davantage sa créativité! Étrangement mais subtilement influencé par cette modernité européenne tout en restant fidèle aux racines canadiennes... Une belle dualité !Malgré cela, certains puristes critiquèrent ce mélange audacieux comme étant une trahison envers l'héritage artistique canadien-français… Qui sait si cette opposition ne renforça pas plutôt sa volonté? En effet ! Ses tableaux firent progressivement leur place non seulement au Québec mais également au-delà des frontières canadiennes.La décennie suivante vit Georges-Henry participer aux Salons internationaux où ses œuvres furent accueillies avec enthousiasme ; on parla même parfois de lui comme « Le visionnaire du paysage canadien ». À partir des années 1930 jusqu'à sa mort en 1965 cet artiste prodigieux parcourut sans relâche les régions rurales pour immortaliser leurs beautés naturelles par ses coups de pinceau magiques!Il évolua vers la recherche abstraite tout en gardant toujours ce lien avec les motifs naturels inspirés par la terre natale ; néanmoins… certaines voix s’élevèrent ici encore pour critiquer cette évolution ! Peut-être pensaient-ils que cet art éloigné pouvait trahir leur héritage ? Pourtant nombreux étaient ceux qui comprenaient qu’art rime souvent avec changement !Ses toiles furent désormais exposées dans plusieurs grandes galeries : Montréal puis Ottawa accueillant tantôt ses paysages colorés ou des scènes intimistes témoignant aussi bien du quotidien que des grands moments historiques propres aux Canadiens français… Cependant malgré tous ces succès successifs perçus comme triomphes sociaux ou artistiques ! on n’oublie jamais comment derrière chaque tableau résidait un homme tiraillé entre aspirations personnelles et attentes sociétales…En fin de compte ce voyage créatif devait toucher profondément chaque spectateur passant devant leurs yeux hypnotisés devant tant vibrantes nuances peignant émotions vécues! On pourrait dire alors qu’il a réussi là où tant échouent : transformer douleur humaine… émotive … existentielle … sur toile accessible au public.Aujourd'hui encore Georges-Henry Duquet demeure présent parmi nous! Son héritage continue non seulement sous forme picturale mais aussi culturellement vénéré ; tel cet hommage rendu récemment lors du centenaire anniversaire célébré par divers musées nationaux mettant en lumière son œuvre magistrale tirée directement depuis archives oubliées retrouvées secrètement là longtemps délaissées...Peut-être est-ce ironique – ou simplement tragique – que même après plusieurs décennies depuis sa disparition physique… certains continuent malheureusement à méconnaître grandeur artistique réalisations ayant empreinte indélébile laissé notre société moderne? Mais ainsi va-t-il toujours lorsque génies sont nés avant temps conscient! Alors … quelques siècles plus tard seuls souvenirs subsistent tandis peinture sublime perpétue message universel transcendant chocs époques traversés !En finissant j’ose affirmer combien Art véritable ne connaît jamais limites bien délimités ni temps figé mais plutôt souffle éternel nous reliant tous… Et enfin rappelons-nous simplement quel bonheur intense vivre tant rêves rendus possibles grâce sacrifice précieuses heures passées humblement devant chevalets.