1871 : Georges Darboy, évêque de Nancy, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871, exécuté par la Commune à Paris (° 16 janvier 1813).

Son engagement ne passe pas inaperçu, et en 1863, il devient archevêque de Paris, une position qui lui confère une influence considérable sur la vie religieuse de la capitale.Durant son mandat à Paris, Darboy est confronté à des défis majeurs, notamment la montée des tensions politiques et sociales qui culminent en 1871 avec la Commune de Paris. Ce soulèvement populaire, né dans un contexte de guerre franco-prussienne et de troubles économiques, remet en question l'autorité de l'État et de l'Église. Darboy, bien que prédicateur de paix et d'harmonie, se retrouve en position délicate face à ces événements tumultueux.En mars 1871, alors que les élections pour le conseil de la Commune se mettent en place, l'archevêque se prononce contre les violences et appelle au dialogue plutôt qu'à la confrontation. Sa position ne passe pas inaperçue et attire l'attention des membres de la Commune, qui voient en lui un symbole de l'autorité contre laquelle ils se rebellent.

S'étant opposé à la Commune, il devient une cible des insurgés, qui considèrent son engagement pour l'ordre comme un affront à leur mouvement.Le 24 mai 1871, Georges Darboy est arrêté par des forces communardes. Malgré les tentatives de négociations pour sa libération, il est exécuté dans les jours suivants, le 24 mai, aux abords de Paris. Son assassinat provoque un choc au sein de l'Église et de la société française, attirant l'attention sur la brutalité des événements de la Commune.L’héritage de Georges Darboy, bien qu’entaché par une fin tragique, demeure significatif. Il est perçu comme un martyr pour sa foi et son engagement envers la société chrétienne.

Après sa mort, des hommages lui sont rendus, et il est souvent cité comme un exemple de la résistance pacifique face à la violence. Son histoire illustre les conflits complexes entre l’Église et l’État, ainsi que les luttes sociales qui ont façonné la France moderne. Aujourd'hui, il est commémoré non seulement en tant qu'évêque et archevêque, mais comme un témoin d'une époque de transition pour la France.