1928 : Friedensreich Hundertwasser, artiste, peintre, penseur et architecte autrichien († 19 février 2000).

Dans l'Autriche des années 1920, une révolte colorée se préparait dans l'esprit d'un jeune garçon. À Vienne, en 1928, Friedensreich Hundertwasser voit le jour dans un monde où l'art et la culture s'entrechoquent. Son arrivée sur terre n'est pas simplement marquée par des cris de joie dans une salle d'hôpital, mais plutôt par un cri de défi à la rigidité architecturale qui l'entoure. Élevé au sein d'une famille juive, il est très tôt exposé aux inégalités sociales et à la beauté de la nature qui l'inspirera tout au long de sa vie.Malgré cela, son enfance est aussi marquée par le désespoir. À peine âgé de cinq ans, il perd son père. Cette perte a sans doute laissé une empreinte indélébile sur son âme sensible peut-être a-t-il ressenti ce vide comme un appel à combler les lacunes laissées par le conformisme ambiant. Ce besoin d'évasion trouve écho dans ses premières œuvres artistiques : des dessins naïfs qui émergent comme un cri du cœur contre le banal.À l’adolescence, Hundertwasser se découvre passionné par les arts plastiques ; il s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne en 1948. Cependant, il rejette vite les normes académiques strictes imposées par ses professeurs. Sa vision artistique prend forme : chaque coup de pinceau devient une protestation silencieuse contre ce qu’il perçoit comme une architecture froide et déshumanisée. Qui sait si cette rébellion n’est pas aussi alimentée par son héritage juif et les horreurs que cette communauté a subies ? L’art pour lui n’est pas simplement une question d’esthétique ; c’est aussi un moyen d’exprimer ses idées écologiques avant même que le terme ne devienne populaire ! Ironiquement, alors que ses contemporains cherchent souvent la conformité artistique ou commerciale lui préfère cultiver sa singularité : « La couleur est ma langue », déclarera-t-il plus tard avec fierté.En 1952, Hundertwasser fait son premier voyage en France là où les influences artistiques abondent comme jamais auparavant ! Dans ces rues pavées remplies d'histoire et de créativité débordante, il se rend compte que le monde ne doit pas être enfermé dans des lignes droites et des angles droits tout cela lui semble étouffant ! Ainsi commence sa quête pour transformer l’espace urbain en quelque chose d'organique et vivant.Cependant, sa carrière prend réellement son envol lorsqu'il découvre les vertus thérapeutiques du travail artistique lors de visites régulières en Nouvelle-Zélande dès 1973. Inspiré par ces paysages naturels époustouflants qui contrastent avec ceux des villes européennes polluées – ses toiles vibrantes reflètent alors cette symbiose entre homme et nature.Il est intéressant de noter qu’au cours des années suivantes malgré ses succès croissants –, Friedensreich continue à se battre pour faire entendre sa voix unique dans un monde commercialisé ; comment pourrait-on expliquer ce paradoxe ? Peut-être que c'est là toute la beauté humaine... Il lance ainsi plusieurs campagnes contre le bétonnage excessif des paysages urbains !Dans cette période tumultueuse pleine d’expérimentations artistiques multiples – Hundertwasser réussit enfin à bâtir davantage que juste sa réputation ; il dessine également plusieurs bâtiments emblématiques tels que « La maison aux mille couleurs » ou encore « La coopérative agricole » en Autriche. Ces créations sont bien plus qu’une simple architecture – elles sont vivantes! Des formes arrondies aux couleurs éclatantes enveloppent chaque structure… En effet ! Chaque bâtiment devient presque un organisme vivant !Cependant… Malgré cet immense succès créatif qu’il rencontre sur scène internationale (Tokyo-Milan-Londres), certaines voix critiques continuent à s'élever contre lui… L’architecte traditionnel ne saurait approuver cette audace colorée qui renverse tous les codes établis! Il semble ironique qu’un artiste célébrant tant la liberté puisse être soumis à tant d'opposition...La mort survient pourtant... Le 19 février 2000 marque la fin d’un chapitre exaltant mais chaotique – Friedensreich Hundertwasser nous quitte alors qu’il avait encore tant à offrir au monde moderne! Que reste-t-il après cette disparition? Des œuvres inoubliables mais surtout une réflexion persistante sur notre rapport aux environnements construits…Aujourd'hui encore – Alors même que nous tentons désespérément maintenir nos sociétés urbanisées Les idées novatrices développées durant sa vie trouvent écho auprès de nouvelles générations soucieuses du bien-être collectif face au chaos moderne… Peut-être pourrait-on dire qu'il demeure toujours parmi nous sous forme visuelle grâce aux murs peints inspirés directement par ses rêves colorés!Sa légende continue ainsi; Dans certaines grandes villes contemporaines émerge maintenant une culture urbaine nourrie notamment grâce aux principes souvent mis en avant durant son existence : laisser libre cours à notre imagination tout en respectant notre précieuse planète...Les historiens racontent que c'est justement dans ces débats autour du développement durable aujourd'hui omniprésents où revient fréquemment ce nom emblématique: Hundertwasser! Quelles pourraient être donc nos responsabilités envers nos espaces publics? Comment réaliser cet équilibre essentiel entre harmonie naturelle retrouvée & modernité nécessaire?Ainsi peut-on conclure sans hésitation: Dans chaque ruelle ornée aujourd’hui encore du souffle vibrant laissé derrière lui réside non seulement un hommage tangible au génie créatif mais également une invitation ouverte vers une réflexion profonde sur notre rapport quotidien avec notre environnement immédiat!