1850 : Frédéric Bastiat, économiste français (° 30 juin 1801).

Dans un petit village du sud de la France, un enfant est né le 30 juin 1801, sous le doux soleil du Pays Basque. Frédéric Bastiat, comme une étoile filante traversant le ciel économique de son temps, a vu le jour dans une famille modeste. Pourtant, c'est sa curiosité insatiable qui l'a propulsé au cœur des débats économiques et politiques enflammés du XIXe siècle. En grandissant dans l'ombre des montagnes verdoyantes, il ne se doutait pas que son nom résonnerait encore dans les couloirs des universités et parmi les intellectuels contemporains.

Sa jeunesse était marquée par un amour pour la lecture et une soif d'apprendre mais les événements tragiques de sa vie familiale ont façonné sa vision du monde. Après la mort prématurée de son père alors qu'il n'avait que 10 ans, Frédéric a été confronté à la réalité brutale de l'existence. Cette expérience douloureuse lui a peut-être inculqué un sens aigu de la justice sociale et une profonde empathie envers ceux qui souffrent sous le poids des régimes oppressifs.

Cependant, malgré ces défis personnels, il s'est dirigé vers des études en droit à Bordeaux. Ce choix s'est révélé être décisif pour sa carrière future. Ironiquement, ce jeune homme passionné par les idées libérales s'est rapidement retrouvé aux prises avec les doctrines économiques émergentes qui allaient façonner l'Europe entière. À cette époque-là, le libéralisme économique était à ses balbutiements : certaines voix prônaient l'intervention étatique tandis que d'autres clamaient pour une liberté totale du marché.

Après avoir terminé ses études juridiques avec succès, Bastiat est devenu avocat mais ce métier ne suffisait pas à étancher sa soif intellectuelle. Peut-être cherchait-il davantage qu’un simple statut social ou financier ? Qui sait ! L'esprit combatif qu'il possédait l’a amené à écrire pour divers journaux locaux où il défendait vigoureusement ses idéaux libéraux face à la montée du socialisme en France.

Il ne tarda pas à publier son premier ouvrage majeur en 1845 : "Ce que voit et ce que ne voit pas". Dans cet essai audacieux et percutant, il introduit la notion essentielle d'effets visibles contre invisibles dans l'analyse économique une idée qui demeure pertinente aujourd'hui encore ! Dans cet ouvrage éclatant d'intelligence et d'humour mordant, Bastiat met en lumière les conséquences imprévues des décisions gouvernementales ; il dépeint magistralement comment souvent les politiciens se concentrent uniquement sur ce qui est immédiat tout en négligeant ce qui reste caché sous la surface...

Puis vint "La Loi", publiée quelques années plus tard : un texte concis mais puissant où il soulève des questions fondamentales sur le rôle de l'État et celui du droit individuel au sein de la société. Malgré cela ou peut-être grâce à cela ? ses écrits suscitaient autant d'admiration que d'indignation chez ses contemporains ! Certains voyaient en lui un prophète du libéralisme tandis que d'autres n'hésitaient pas à qualifier ses idées comme dangereuses pour l'ordre social établi.

Bastiat avait cette capacité unique de rendre accessible même les concepts économiques les plus complexes aux citoyens ordinaires grâce à son style élégant empreint d’une ironie savoureuse. Alors qu’il énonçait avec ferveur ses idées sur le libre-échange lors de débats publics palpitants auxquels participaient également ses adversaires acharnés comme Proudhon ou Marx lui-même! Les économistes contemporains se sont souvent demandé si c'était cette confrontation directe avec ces figures emblématiques qui alimenta encore davantage son feu créatif...

Ainsi commença alors une période tumultueuse pour lui : impliqué tantôt dans des actions politiques aux côtés des libéraux modérés tout autant qu’avec certains mouvements anarchistes cherchant eux aussi plus de liberté face au pouvoir autoritaire croissant en Europe durant ces années-là! Qui sait quelles alliances inattendues ont pu influencer sa pensée ?

Pourtant arrivé dans les années 1850 un moment charnière non seulement pour Bastiat mais aussi pour toute la France le climat politique devenait instable… Alors même qu’il continuait inlassablement sa plume à défendre fermement le principe sacré selon lequel « La guerre est uniquement bénéfique aux gouvernements » ; ironie là encore car peu après cela viendrait s’installer ce second Empire sous Napoléon III…

Un parcours engagé

Initialement avocat, Bastiat s'est rapidement tourné vers l'économie en réaction à l'interventionnisme croissant de l'État dans la vie économique et sociale. Son engagement politique a été profondément influencé par les engagements libéraux de son temps et par la lutte contre le socialisme naissant dans la France post-révolutionnaire.

Les idées phare de Bastiat

Une des contributions les plus significatives de Bastiat réside dans sa capacité à expliquer des concepts économiques complexes avec clarté et humour. Ses travaux, notamment La Loi (1850), défendent l'idée que la loi devrait être utilisée pour protéger les droits naturels des individus plutôt que pour les priver. Il affirme que le véritable rôle de l'État est de garantir la liberté individuelle et de maintenir l'ordre, plutôt que d'intervenir dans l'économie.

Un autre de ses ouvrages célèbres, Les Harmonies Économiques, fait une analyse innovante sur les interrelations entre différents acteurs économiques. Bastiat y introduit le concept de "coût d'opportunité", soulignant qu’il faut toujours considérer ce qui est perdu lorsqu’un choix est fait.

Un défenseur du libre-échange

Frédéric Bastiat est également connu pour ses arguments puissants en faveur du libre-échange. Il s’oppose fermement aux tarifs protecteurs et aux mesures douanières, qu'il considère comme des obstacles à la prospérité. Dans son célèbre essai Ce Qu'on Voit et Ce Qu'on Ne Voit Pas, il explique les conséquences invisibles des politiques protectionnistes, mettant en lumière la complexité des effets économiques à long terme.

L'héritage de Bastiat

Bien que Bastiat soit moins connu que certains de ses contemporains, son influence s'est accrue au fil des décennies, particulièrement au XXe siècle, avec la résurgence des idées libérales et des mouvements pour la liberté économique. Ses écrits continuent d’être une référence dans l’enseignement de l’économie, et ses arguments en faveur du libre marché et de la responsabilité individuelle sont souvent cités par les économistes contemporains.

S'infliger soi-même :

"La société est fondée sur le droit naturel."

 

Bastiat continue néanmoins sans relâche cette lutte contre toutes formes d'oppression jusqu’à s’éteindre subitement... C’est donc presque tragiquement qu’il meurt en décembre 1850 après avoir livré bataille jusqu’au dernier souffle afin de défendre ses convictions ardentes!

 

Puisque peu avant cela alors même qu’il avait dû quitter Paris épuisé par tant d’intenses engagements on peut presque sentir ici derrière chaque mot prononcé celui-ci se demander si tous ces efforts avaient réellement été vains?! Peut-être regrette-t-il quelque part certaines déceptions personnelles trop difficiles ayant entachées sa vision initiale...

 

Avec son décès survint donc également un vide immense laissé derrière... Ainsi beaucoup observateurs affirment aujourd’hui encore que bien peu furent ceux capables alors comme maintenant pouvant égaler cet esprit vif. 

    

«L’Héritage» :

                                                                                                

Aujourd’hui pourtant on observe parfois chez certains jeunes militants adopter sans doute maladroitement cette image populaire bâtie autour du personnage façonnant leur propre idéologie ; tirant profit sans réelle compréhension profonde ni engagement sincère envers tels principes évoqués ! Comme si ainsi ils auraient réussi habilement faire abstraction trop facilement... Mais voilà où réside justement paradoxalement toute ironie : quel héritage faut-il réellement honorer?

Cinquante ans plus tard déjà alors apparaissait tel visage armé représentant nouvelle génération avide informations clamées auprès masses amassées prêtent entendre discours énoncés haut fort proclamés face au monde entier tentent refuser tout progrès!