1734 : Franz-Anton Mesmer, médecin allemand, créateur de la théorie du magnétisme animal († 5 mars 1815).

Né dans une petite ville allemande, Franz-Anton Mesmer a vu le jour à une époque où la médecine oscillait entre l'art de guérison et la mystique. Ses premiers souvenirs sont teintés d'un environnement intellectuel stimulant. Son père, un simple vigneron, a cultivé en lui un goût pour l'éducation, l'initiant aux sciences et aux philosophies qui allaient nourrir ses idées audacieuses. Cependant, c’est son parcours à l’Université de Vienne qui marquera le tournant décisif de sa carrière. Au cœur des salons éclairés du XVIIIe siècle, Mesmer s’imprègne des théories de Newton et de Leibniz. Mais paradoxalement, son esprit analytique se laisse séduire par des croyances mystiques qui le conduiront à développer sa propre vision du monde.À peine diplômé, Mesmer s'aventure sur les chemins peu fréquentés du magnétisme animal une théorie innovante qu'il élabore avec passion et détermination. Ironiquement, alors que d'autres médecins se cantonnent aux méthodes traditionnelles et empiriques, lui choisit d'explorer les champs invisibles qui relient tous les êtres vivants. Peut-être est-ce ce désir ardent d'en comprendre les mécanismes cachés qui le pousse à expérimenter sur ses contemporains.Les premiers succès ne tardent pas : il attire rapidement l'attention avec ses séances mystérieuses où il utilise des instruments curieux tels que des barres magnétiques et autres objets insolites. Les patients affluent pour connaître cette nouvelle forme de guérison souvent désespérés par leurs maux chroniques sans réponse médicale. Pourtant, malgré cet engouement populaire grandissant autour de sa pratique médicale avant-gardiste, certains confrères ne voient en lui qu’un charlatan déguisé en médecin.Au fur et à mesure que la renommée de Mesmer s'étend au-delà des frontières allemandes alimentée par son charisme indéniable ses méthodes soulèvent également controverses et méfiances parmi la communauté scientifique établie. Une certaine tension émerge alors ; il devient celui dont on parle dans tous les salons parisiens bien avant qu’il n’y mette les pieds… Mais comment ignorer ce lien presque magique qu'il prétend établir entre l'universel et l'individuel ? Qui sait si cette connexion serait réellement palpable ?Lorsqu’en 1778 il arrive à Paris avec toutes ses certitudes sous le bras pour y présenter ses théories fascinantes sur le magnétisme animal auprès d’une aristocratie avide de sensations nouvelles… la rencontre est explosive ! Ces soirées où il réunit noblesse et bourgeoisie autour de spectacles hypnotiques captivent tant que même Marie-Antoinette finit par se laisser séduire ! Cependant... derrière ces apparences scintillantes se cache une réalité plus sombre : jalousies professionnelles et rivalités scientifiques hantent les couloirs feutrés des institutions médicales.Il fonde alors un cercle secret appelé "L’Ordre du Magnétisme" un lieu où se mêlent initiation ésotérique et pratiques médicales non conventionnelles. Néanmoins... tout cela ne dure qu'un temps ; plus tard viendra le moment fatidique où ses détracteurs frapperont au cœur même de sa légitimité professionnelle.En 1784, Louis XVI ordonne une enquête officielle sur ses pratiques controversées après avoir reçu plusieurs plaintes concernant son approche non orthodoxe vis-à-vis du traitement des maladies psychologiques… La commission composée d’illustres savants comme Benjamin Franklin ou Antoine Lavoisier conclut que ces prétendus « fluides » ne sont rien d’autre que pure illusion ! Malgré cela – ou peut-être à cause – ce verdict n’entache en rien sa réputation parmi ceux qui croyaient encore au pouvoir mystérieux du magnétisme animal…Cependant... face aux échecs successifs rencontrés dans la reconnaissance scientifique officielle ainsi qu'à la pression croissante exercée par ses pairs jaloux ou sceptiques… Mesmer commence lentement mais sûrement à perdre pied dans cet univers impitoyable qu’il avait voulu conquérir si ardemment !Le déclin semble inévitable lorsqu’en 1815 survient son ultime coup dur : gravement malade après avoir vu mourir quelques-uns de ses disciples fidèles tout en étant mis au ban par nombre d’institutions médicales établies dont il avait tant voulu faire partie ! Ironiquement peut-être ? Car alors même que cette figure emblématique disparaît physiquement laissant derrière elle un héritage empreint tantôt d’admiration tantôt de mépris …son nom reste gravé dans les mémoires comme celui ayant ouvert la voie vers ce que nous appelons aujourd'hui l’hypnose moderne !En évoquant cet héritage artistique qui perdure jusqu’à nos jours ce dernier souffle paradoxal devient finalement quelque chose comme une renaissance ; car aujourd’hui encore nombre d’individus cherchent réponses auprès des praticiens travaillant sous différentes approches inspirées justement par celles mises en œuvre jadis par ce pionnier inattendu…Il est certain que malgré toutes ces fluctuations tumultueuses vécues durant sa vie mouvementée... Franz-Anton Mesmer demeure celui dont chacun entend parler sans forcément savoir exactement quel rôle exact fut véritablement joué au sein du développement historique global lié notamment aux soins psychologiques contemporains ! Après tout dans notre société actuelle saturée quant aux questions liées santé mentale ceux-là mêmes ayant exploré ces dimensions moins tangibles ont souvent été victimes autant admirées qu’ostracisées...Ainsi donc paradoxalement! En finissant ce récit dédié au personnage flamboyant mais complexe qu’était Franz-Anton Mesmer.. nous réalisons combien chaque époque doit également faire face aux ombres laissées derrière elles tout autant Qu'aux lumières révélatrices portées devant elles... Ainsi donc? Peut-être devrions-nous nous interroger: quels nouveaux défis attendent ceux qui osent défier conventions modernes?