1952 : Frank Margerin, dessinateur de bande dessinée français.

Dans un petit appartement parisien, les crayons et les feuilles s'entassaient comme autant de rêves en attente d'éclosion. C'est là, dans le tumulte de la capitale française, que Frank Margerin a vu le jour en 1952. Fils d'un père peintre et d'une mère décoratrice, son enfance était imprégnée de créativité. Les premières étincelles de son imagination jaillissaient déjà des pages des bandes dessinées qu'il dévorait avidement. Ce jeune garçon, à l'allure rêveuse et à l'esprit pétillant, ne se doutait pas encore qu'il serait un jour le dessinateur emblématique d'une époque. Cependant, la vie ne s'était pas toujours montrée clémente. À l'adolescence, Frank a dû faire face aux tourments classiques du lycée l'angoisse des examens et les questionnements identitaires qui hantent tant de jeunes esprits. Malgré cela, il a trouvé refuge dans le dessin. Ses premiers croquis reflétaient une réalité plus crue : des scènes de vie quotidienne empreintes d'humour noir et parfois acide. Peut-être cette forme d'art lui permettait-elle d'exorciser ses propres démons intérieurs ? Qui sait... Dans les années 70, alors qu’il approche la vingtaine un âge charnière pour beaucoup une opportunité inespérée se présente à lui : il rencontre un groupe de jeunes artistes animés par la passion commune pour la bande dessinée. Ironiquement, ce sont ces rencontres qui vont changer le cours de sa carrière artistique ! Ensemble, ils forment une sorte de mouvement avant-gardiste qui va bousculer les conventions du genre. En 1977 apparaît "Lucie", son premier personnage marquant qui fait sourire et réfléchir à travers ses mésaventures rocambolesques dans un Paris aussi fantasque que réel. C’est au fil des pages que Margerin se construit une identité propre ; il refuse les normes strictes du milieu littéraire traditionnel pour embrasser un style graphique unique où caricature rime avec émotion. Cependant, ce succès naissant est accompagné de critiques acerbes provenant tantôt des puristes férus du classicisme en bande dessinée que des professionnels qui voient en lui un vulgaire « dessinateur populaire ». Malgré ces railleries fréquentes dans les salons littéraires ou sur les bancs des cafés parisiens où s’échangeaient idées et points de vue… Frank continue sa route avec détermination. Parallèlement à cette montée fulgurante vers la reconnaissance publique apparaît son amour inconditionnel pour le rock'n'roll ! Il puise sans doute une partie de son inspiration dans cet univers musical effréné qui façonne tout un pan culturel français durant cette période effervescente... Peut-être même que ses personnages haut en couleur portent en eux quelque chose du désenchantement romantique propre aux artistes musiciens ? Au début des années 80 l'âge d'or du rock français Margerin crée "Richard Corben" et "Renaud". Ces héros singuliers incarnent non seulement l'époque mais aussi ses propres aspirations artistiques tout en faisant écho aux préoccupations sociétales : révolte contre l’autorité mise sous silence ou encore luttes contre toutes formes d'injustice sociale ! Dans ces récits dynamiques foisonnent références musicales au punk-rock mais également critiques politiques acerbes dissimulées derrière une apparente légèreté ! Étrangement pourtant... À mesure que sa carrière prend son envol avec succès grandissant auprès du public jeune adultes – on parlera bientôt ici même « génération M » ! – Margerin doit composer avec ce besoin viscéral d'authenticité artistique face aux tentations commerciales incessantes... Les éditeurs pressent sans relâche leurs auteurs afin qu'ils produisent toujours plus pour satisfaire cette soif insatiable ! En dehors des planches illustrées dont il signe chaque trait avec précision divine existe également cet aspect touchant: sa vision poétique teintée parfois mélancolique sur nos vies modernes si agitées... Ces réflexions émaillées subtilement au gré des vignettes pourraient presque éveiller chez certains lecteurs nostalgie ou empathie envers ces âmes perdues cherchant leur chemin entre gaieté feinte + angoisse sourde… Malheureusement tout n'est pas rose non plus ; malgré sa popularité croissante certaines rumeurs évoquent même plusieurs adaptations cinématographiques potentielles autour de ses œuvres Frank découvre rapidement combien demeure fragile cette réputation acquise chèrement grâce au travail acharné lors longues nuits passées devant table lumineuse... En effet après avoir connu plein succès fulgurant initial arrive fatalement moment critique : recherche nouvelle voix afin renouveler intérêt public sans trahir essence propre ni emprunter routes trop balisées… Sans doute faut-il accepter ce défi intemporel mais également éprouvant questionnant permanence création elle-même ? Frustrations accumulées finissent alors par engendrer instinct naturel créateur vers nouvelles expérimentations audacieuses ! D’ailleurs c’est lors exposition dédiée organisée récemment autour graphisme contemporain parisien qu'un admirateur déclare avoir découvert bonheur intense grâce juste quelques cases remplies couleurs vibrantes! Quel témoignage poignant… Aujourd’hui encore beaucoup parmi nous ressentent importance préservation art comme symbole résistance face aliénation ! Triste ironie réside cependant ici: bien que héros réinventés aient pris diverses formes depuis première apparition année 70 culture pop moderne semble oublier si rapidement ceux ayant pavé routes précédemment tracées! Cela pourrait faire dire certains – simplement affaires capitalisées uniquement sur tendances fugaces? Hélas… L’héritage laissé derrière par cet artiste talentueux continue néanmoins influer nombreux contemporains inspirés souhaitant allier humour lucidité critique sociale! Sans aucun doute donc reflet fidèle société actuelle exhibe multiples facettes existentielle tandis désirs profonds encore enfouis cœur chacun parmi foule urbaine fougueusement vibrante… Enfin tout ceci nous mène vers réflexion ultime ; lorsque nous contemplons œuvres passées établies durant décennies éclairantes réalité humaine complexe entourant art populaire … La mort imminente ne sera guère obstacle mais plutôt opportunité exaltante permettant découvrir davantage richesses inexploitées existentielles sommeillant éternellement chacun espace temps traversés ensemble.