1821 : Eugène Imbert, poète, chansonnier, goguettier et historiographe des goguettes et de la chanson († 22 novembre 1898).

Au cœur de l’effervescence artistique du début du XIXe siècle, une voix unique émergea des rues parisiennes, celle d’Eugène Imbert. Né en 1821 dans un modeste quartier de la capitale, son enfance fut marquée par la mélodie des chansons populaires et l’odeur des tavernes où se retrouvaient les esprits créatifs. Enfant d’un milieu modeste, il grandit dans un environnement qui exaltait le verbe et la chanson. Cependant, cette immersion précoce dans le monde de la musique ne devait pas seulement nourrir sa passion; elle allait devenir le terreau fertile d'une carrière exceptionnelle.

Adolescent, Eugène découvrit les goguettes ces lieux conviviaux où l’on chantait des œuvres satiriques ou engagées. Ironiquement, ce fut dans ces petites assemblées que naquit son amour pour la poésie. En observant les visages illuminés par les chandelles vacillantes et entendant les rires mêlés aux chants énergiques de ses camarades, il sentit que sa plume était destinée à exprimer ce qui se tramait au fond du cœur populaire.

Les années passèrent et Eugène devint rapidement un acteur incontournable de cette scène musicale montante. Chaque soirée passée à chanter et à débattre faisait grandir son répertoire; ses paroles évoquaient tantôt l’amour ardent tantôt les luttes sociales. Peut-être que c’est ce mélange subtil entre joie et mélancolie qui séduisit tant son public? Ses textes trouvaient écho chez ceux qui aspiraient à une société plus juste.

Mais au-delà de sa carrière de chansonnier, Imbert s’imposa comme un véritable historiographe des goguettes. Il observa avec attention chaque événement culturel majeur ; il notait tout ! Dans une époque où peu prenaient le temps d’immortaliser ces instants fugaces sur papier, lui choisit d’en faire une œuvre vivante. Ainsi, malgré cela ou peut-être grâce à cela ses écrits offraient un regard unique sur une époque en pleine transformation.

L’influence croissante d’Imbert attira bientôt l’attention des cercles littéraires parisiens. En effet, alors qu’il participait aux soirées festives autour du canotage sur la Seine ou encore lors des meetings politiques aux accents radicaux car n'oublions pas que c’était aussi une période troublée avec ses révolutions et bouleversements sociaux il était souvent questionné sur sa vision du monde moderne en pleine mutation.

Ses relations avec d’autres artistes ne tardèrent pas à s’établir ; on parlait souvent de lui aux côtés d'autres poètes tels qu'Armand Silvestre ou encore Paul Verlaine qui traversaient également cette même période créative intense! Bien qu’émanant chacun d’un univers différent eux baignaient dans le symbolisme tandis qu’Imbert épousait le réalisme engagé... Mais peut-être que c’était justement là leur point commun: tous cherchaient désespérément à capturer l’âme humaine!

Dès lors, son nom devint synonyme non seulement de gaieté mais également de contestation sociale… Ainsi allait-il contribuer au développement social grâce à sa plume acérée! Parfois moqué pour son franc-parler incisif lorsqu'il critiquait certains aspects moins reluisants du pouvoir en place - mais après tout! Quel artiste n’a jamais été confronté au scepticisme ?

Cependant au fil du temps les vicissitudes personnelles commençaient lentement mais sûrement à assombrir cette existence flamboyante ; malgré le succès et l’admiration générale qu’il suscitait dans ces cercles artistiques parisiens… L'ombre du doute planait régulièrement au-dessus de lui comme une menace silencieuse! Peut-être était-ce là le prix inéluctable payé pour toute gloire ? Qui sait !

Les dernières décennies avant sa mort furent teintées par ce sentiment ambivalent entre plénitude artistique immense – ayant œuvré sans relâche jusqu’à 77 ans – mais aussi douleur personnelle accrue face aux disparitions successives parmi ses proches amis… Ce temps charnière fit éclore chez lui quelques réflexions plus sombres relatives au passage inexorable du temps: “Qu’est-ce donc que vivre?” semblait-il se demander parfois...

Eugène Imbert s'éteignit finalement paisiblement le 22 novembre 1898 après avoir laissé derrière lui un héritage inestimable fait d’ombres colorées; chacune vibrante harmonieusement faisant résonner encore aujourd'hui les notes joyeuses ainsi que celles plus amères... Son départ suscita chez ses contemporains tristesse bien sûr mais aussi célébration car comme toujours avec ceux qui ont réellement marqué leur époque : ils perdurent éternellement sous forme spirituelle!

Dans notre société contemporaine – où chacun semble chercher authenticité farouchement ancrée face aux réseaux sociaux superficiels – peut-on penser qu’Eugène serait devenu influenceur? Sans doute cet héritage demeure-t-il présent : aujourd'hui encore nombre de jeunes artistes revendiquent leur propre voix contre vents & marées tout en insufflant vie nouvelle à leurs propres créations poétiques inspirées librement par Imbert & consorts…