Ethel Carnie Holdsworth, écrivaine britannique († 28 décembre 1962).

Alors qu'elle grandissait dans un foyer modeste du Lancashire, son esprit avide de savoir était semblable à une éponge, absorbant tout ce qui l'entourait les luttes de la classe ouvrière, les espoirs brisés et les aspirations désespérées. Cependant, ce n’était pas simplement l’environnement immédiat qui façonnait son destin. En effet, la proximité avec le mouvement ouvrier et les injustices sociales a nourri sa plume comme un feu ardent. À peine adolescente, elle s'aventure dans le monde du journalisme en rédigeant pour des revues locales; ces premières expériences ont agi comme une cathédrale pour ses pensées en ébullition.

Ses articles révèlent non seulement son talent mais aussi sa sensibilité aux maux sociaux : la pauvreté abjecte, l’exploitation des femmes dans le milieu ouvrier... Peut-être que cette empathie profonde envers ceux dont on ne parle jamais est ce qui a guidé son écriture par la suite. Malgré cela ironie cruelle cette plume acérée n’a pas toujours été bien accueillie par ses contemporains. Elle s’est souvent heurtée à un mur d’indifférence ou même d’hostilité face à ses idées progressistes sur le rôle des femmes dans la société.

Ses écrits transcendaient leur époque ; ils portaient déjà en germe les débats qui allaient définir la société moderne. En 1911, lorsqu'elle publie « Lads and Girls », elle ne se contente pas de narrer des histoires; elle dépeint plutôt un tableau vibrant des luttes adolescentes au sein d’une société en mutation rapide. Ce roman explose littéralement sur la scène littéraire ! Les lecteurs reconnaissent sans doute leurs propres luttes au travers de ses personnages complexement tissés jeunes pris entre leurs rêves et une réalité implacable qui semble déterminée à étouffer toute ambition. Cependant, son succès n’a pas été synonyme de tranquillité ; il y avait encore tant à dire! Sa voix forte aurait pu lui ouvrir plus de portes si uniquement cela avait suffi...

La guerre mondiale éclate peu après et change brutalement tous les récits possibles : Ethel devient alors porte-parole pour ceux que personne n’entendait plus. Elle écrit sur l’expérience féminine durant cette période chaotique avec une sensibilité qui frappe encore aujourd'hui. "Les femmes ont appris à porter seules leur fardeau", écrit-elle avec force et conviction... Il était peut-être essentiel pour elle non seulement d'écrire mais aussi d’éduquer ! Pour Holdsworth, chaque mot était comme une pierre jetée dans l’étang sombre du silence imposé aux femmes… Un acte audacieux ! Parallèlement aux publications romanesques émerge alors un autre aspect moins connu mais fascinant : son engagement politique croissant ! Peut-être cela pourrait surprendre certains lecteurs modernes ? Mais Ethel ne se contenta jamais d’évoluer en dehors du cadre social ; elle voulait changer les règles elles-mêmes ! En rejoignant divers mouvements féministes au fil des ans y compris le mouvement suffragiste sa vie devient finalement emblématique du combat pour l’égalité… Ce rôle lui permettait non seulement de revendiquer ses droits mais également ceux des autres.

Ironiquement pourtant – il semble que ces efforts acharnés ne soient toujours pas reconnus adéquatement pendant sa vie… Qui sait combien nombreuses furent ces personnes admiratives flouées par sa prose passionnée ? Son nom reste souvent obscur malgré ses contributions significatives ! Au fur et à mesure qu’elle avançait vers les années 1920-1930 son nom commençait néanmoins doucement à résonner parmi quelques critiques avisés ... Pourtant là encore surgit un nouveau défi: préserver son style unique face aux pressions conformistes venant tantôt du monde littéraire traditionnel ou même davantage !! La créativité exige parfois sacrifices – ici encore Holdsworth persista vaillamment contre vents et marées... Sa carrière littéraire continua sans relâche jusqu’à environ 1945 où chaque mot écrit demeure empreint d’une profondeur émotive intense ancrée dans autant toutes ces injustices vécues autour... Au-delà même d’un simple récit personnel se dessinaient déjà silhouettes entières représentant lutte collective éternelle celles-là mêmes dont tant parlent encore aujourd’hui! Finalement rattrapée par le temps… Ethel Carnie Holdsworth rendit son dernier souffle tranquille en décembre 1962 après avoir passé tant d’années éclairant ceux ayant besoin lumière sur chemin difficile parcouru ensemble! Et là réside peut-être toute tragédie finale: héritage fulgurant teinté tristesse parce que post-mortem enfin reconnu… Aujourd’hui pourtant , alors que nous explorons diversité littéraire actuelle – considérons-nous véritablement ampleur parcours combativité telles figures emblématiques? On dirait presque qu’à chaque coin virtuel aujourd'hui émergent jeunes écrivains poussés rechercher équité justice inspirés notamment par voix telles qu'Ethel! Ces combats perdurent manifestement...