Ermanno Wolf-Ferrari, musicien italien († 21 janvier 1948).

Au cœur de la fin du XIXe siècle, une mélodie naît à Venise. C'est ici qu'Ermanno Wolf-Ferrari voit le jour en 1876, dans une maison où les échos des gondoles se mêlent aux symphonies des grands maîtres italiens. Fils d'un père allemand et d'une mère italienne, son identité musicale se forge dans ce creuset culturel fascinant. Enfant prodige, il reçoit rapidement des leçons de piano et de composition, mais c’est sous l'influence du grand maestro Giacomo Puccini qu’il découvre les profondeurs émotionnelles que la musique peut évoquer.

Cependant, son parcours ne sera pas sans embûches. Alors qu'il aspire à percer dans le monde lyrique, ses premières compositions rencontrent un accueil mitigé un reflet cruel de l'indifférence parfois réservée aux novateurs. Ironiquement, c'est sa rencontre avec le néo-classicisme qui va véritablement transformer sa carrière. Avec des influences allant du baroque à l’opéra italien traditionnel, Wolf-Ferrari parvient à allier innovation et respect des traditions musicales italiennes.

Les années 1900 voient émerger sa première œuvre majeure : *Le donne curiose*, une comédie musicale qui fait sensation sur les scènes d'opéra européennes. Qui sait combien de spectateurs ont ri aux éclats face aux intrigues amoureuses et aux quiproquos savoureux ? Ce succès lui ouvre les portes du monde lyrique : ses compositions deviennent rapidement incontournables au répertoire des théâtres d'opéra européens.

Mais cette ascension fulgurante a un coût : la quête de reconnaissance n’est pas exempte de luttes internes et personnelles. Peut-être que l’échec précoce a laissé en lui une empreinte indélébile... En dépit de ses triomphes sur scène, il ressent souvent un sentiment d’angoisse face à ses œuvres futures une contradiction douloureuse pour cet artiste passionné !

Malgré cela, son style unique commence à séduire tant le public que la critique musicale. Son opéra *Sly*, présenté pour la première fois en 1910 à Munich, reflète non seulement son génie créatif mais également un sens aigu du drame humain ce mélange subtil entre humour piquant et tragédie poignante est devenu sa signature stylistique !

Avec chaque nouvelle œuvre composée dont certaines sont écrites durant les tumultueuses périodes de guerre Wolf-Ferrari affine encore plus son art musical. En 1925 arrive *Il segreto di Susanna*, qui s’impose comme une merveille par sa légèreté joyeuse tout en abordant des thèmes universels tels que le désir amoureux et la jalousie ! Les mélodies s’envolent littéralement au-dessus des soucis quotidiens...

S'il est vrai que cette période marque l'apogée créative du compositeur italien alors âgé près de cinquante ans c’est aussi durant cette décennie qu’un coup dur frappera son cœur artistique : il perdra plusieurs amis proches parmi les artistes dont il admirait profondément le travail... Ces pertes font naître en lui une mélancolie palpable qui se traduit dans certaines compositions ultérieures.

Toutefois ironique est cette notion selon laquelle ces épreuves renforcent encore davantage sa capacité émotionnelle ; certains disent même qu’elles ont perfectionné son talent pour transmettre sentiments et pensées complexes par ses notes soigneusement choisies ! Avec cela vient également un regard introspectif sur la condition humaine elle-même…

Dès lors jusqu’à la fin des années trente – alors que l'Europe plonge dans les abîmes obscurs préfigurant la Seconde Guerre mondiale – Wolf-Ferrari continue d’écrire avec vigueur tout en restant fidèle à cet héritage musical italo-germanique si cher à son cœur… Mais peu importe combien ces créations touchent ceux qui peuvent encore apprécier l’art sous toutes ses formes le climat politique devient lentement oppressant !

En dépit bien sûr! D’une carrière riche remplie d’honneurs internationaux y compris plusieurs distinctions prestigieuses–une ombre plane toujours au-dessus... Le souvenir amer peut-être de ceux restés fidèles aux rythmes bruyants forgés ailleurs sans tenir compte désormais, mais cela ne semblait jamais affecter totalement Ermanno cependant !

Cependant après avoir vu passer tant d’années enrichissantes tout autant remplies aussi par quelques jours sombres il finit par s’établir paisiblement entre temps dans diverses villas autour du lac Majeur .

Là-bas se dessinent tranquillement aussi ces réflexions mélancoliques : “Ai-je fait assez? Est-ce réellement cela ma destinée?”. À mesure que chacun franchit définitivement ce seuil fatidique vers leur dernière demeure il arrive enfin chez lui paisiblement entouré par tous ces sons familiers bercés maintenant lentement contre ses oreilles... La mort vient alors frapper tandis qu’il peaufine encore quelques esquisses pour ses dernières œuvres inachevées : ergotant peut-être simplement sans relâche sur chaque note jusqu’à ce dernier soupir…

Finalement décédé tranquillement le 21 janvier 1948 – on ne peut s’empêcher cependant non plus hélas! De faire allusion aujourd'hui encore! Dans quelle mesure certains aspects musicaux continuent-ils pourtant toujours vibrer? Ou comment certains jeunes artistes contemporains reprennent-ils parfois malencontreusement ces thèmes oubliés ? Ces questions restent largement ouvertes!

Dix ans après sa mort déjà ; on découvrait notamment plusieurs interprétations modernes inspirées directement par certaines partitions laissées inachevées… Néanmoins si jamais nous parlons finalement ensuite autour notamment –on réaliserait vite combien beaucoup aspireraient impatiemment bien sûr retrouver leurs origines artistiques effacées! L’héritage aura survécu! Et lorsque surgissent soudain quelques notes nouvelles glissantes doucement entre nos oreilles étonnées– nous avons tout simplement oublié pendant trop longtemps quel profond impact musique avait eu jadis sur nos âmes!