Ed Gein, tueur en série américain (° 27 août 1906).
Le soleil se levait lentement sur la petite ville de Plainfield, Wisconsin, un matin d’août 1906. Au cœur de ce paisible village, un cri d’enfant résonnait. C’était le cri d’un nouveau-né. Ed Gein venait de voir le jour dans une famille qui s’annonçait déjà complexe : son père, alcoolique notoire, sa mère, une fervente chrétienne dont les croyances rigides allaient marquer l’esprit fragile du jeune garçon. Il grandissait entouré des murmures des églises et des cris de désespoir familial.Dès son enfance, Ed était considéré comme l’outsider de son petit groupe. Avec sa stature plutôt frêle et son regard souvent perdu dans le vide, il attirait peu les autres enfants. Malgré cela, il passait ses journées à écouter sa mère parler des péchés du monde peut-être que ces paroles enflammées étaient la pierre angulaire qui allait bâtir la structure chaotique de sa psyché... L'emprise dominante de sa mère ne tarda pas à créer un lien toxique : elle le garda éloigné du monde extérieur tout en lui inculquant une vision pervertie des relations humaines.Cependant, cette bulle protectrice éclata brusquement lorsque Augusta Gein décéda en 1945. Ironiquement, après cette perte tragique qui aurait pu briser n’importe quel enfant normal Ed trouva une force sombre naissante au fond de lui-même. Bien qu’il fût devenu orphelin et solitaire dans ce monde vaste et cruel, il ne pouvait ignorer l’appel irrésistible d’un désir morbide qui se réveillait en lui... Qui sait ce que cette solitude commençait à nourrir chez cet homme tourmenté ?Les murs décrépits de la maison familiale étaient désormais témoins d'un changement inquiétant ; au lieu d'une atmosphère chaleureuse remplie d'amour maternel , ils devenaient progressivement le théâtre d’un délire sinistre. Les rumeurs commencent à circuler dans la communauté voisine concernant des disparitions étranges autour du village et pourtant personne ne pouvait imaginer qu’Ed était impliqué dans ces mystères troublants.Dans les mois qui suivirent la mort de sa mère... Le monde extérieur devint pour Ed un espace où il pouvait laisser libre cours à ses penchants sombres. Éclipsant toute notion normale de vie sociale ou familiale il s’enferma littéralement avec les souvenirs macabres laissés par Augusta ; puisant peut-être dans leurs enseignements obscurs pour justifier ses actes ultérieurs ! En effet : comment se fait-il que cet homme ait commencé à exhumer des corps ? C’est alors qu’il fut inexorablement entraîné vers l’univers tordu du necromancien...Peut-être que certains y voient là un simple produit dérivé des événements tragiques ayant jalonné son existence ; mais lorsque Ed commença à voler les tombes pour extraire leurs précieux dépouilles... Cela prit une tournure bien plus sombre encore ! Il ne s’agissait plus seulement de simples cadavres abandonnés : chacun représentait une forme ultime d’évasion par rapport aux normes sociétales – comme si ces corps défunts étaient devenus ses véritables compagnons !Ironiquement toujours… Ce qui devait être un voyage solennel vers l’au-delà n’était rien moins qu’une quête atroce pour retrouver quelque chose qu'il avait perdu depuis trop longtemps – un semblant d'affection maternelle! La chair froide et sans vie offrait paradoxalement une chaleur fantomatique au sein du cœur gelé d’Ed Gein.Ses obsessions macabres évoluèrent inévitablement vers quelque chose encore plus troublant ainsi naquit l’idée diabolique selon laquelle il pourrait non seulement conserver les dépouilles mais également modeler leur chair afin d’en faire ses propres créations ! Le célèbre "costume humain" pris naissance ainsi sous nos yeux horrifiés... Comme si chaque peau arrachée offrait désormais un nouveau chapitre sinistre aux récits glaçants que raconte Plainfield !Et puis vint ce jour maudit où tout bascula – nous sommes alors plongés en novembre 1957 ! Une enquête sur la disparition mystérieuse d'une femme nommée Bernice Worden mena directement chez Ed Gein… En effet ! Elle avait disparu sans laisser trace ni indice visible sur le chemin qu'elle emprunta - jusqu'à retrouver ses derniers instants cruellement liés aux affaires sordides menées par notre protagoniste...Lorsqu’ils fouillèrent sa maison délabrée – horrifiés par ce qu’ils découvrirent – aucun mot ne put décrire pleinement le choc ressenti par ceux ayant osé pénétrer ce sanctuaire maudit… Les pièces empestaient non seulement la décomposition mais aussi l'odeur putride résultante des atrocités innommables vécues sous toit ! Des têtes empaillées accrochées aux murs comme trophées terrifiants; tandis que divers objets sculptés avec soin témoignaient clairement jusqu’où allait son obsession maladive…Les médias s’emparèrent rapidement du sujet - qualifiant Ed Gein non seulement comme tueur en série mais aussi comme véritable "momificateur", "bricoleur" ou "savant fou" tant ces mots insufflaient déjà peur parmi les populations terrorisées! De nombreuses références furent faites autour même de films cultes tels « Psychose » ou « Massacre à la tronçonneuse » reflet parfait entre réalité dure et fiction génératrice!Malgré cela… On pourrait penser que cette tristesse aberrante ait été punie efficacement au fil du temps? Peut-être oui? Cependant… Étonnamment bien au-delà même quelques décennies après avoir été capturé vivant suite à tous ces crimes odieux , aujourd’hui encore certaines personnes semblent fascinées voire excitées face aux enjeux souterrains relatifs liés précisément aux meurtres sanguinolents perpétrés sous couvert prétendument protecteur...En attendant… Si je m’interrogeais encore sur quelle part éternelle demeura enracinée ici bas ?! Pourrait-on penser réellement apercevoir quelques-unes parmi toutes ces ombres hurlantes aperçues ici-bas ? Ou bien serait-ce uniquement simplement vestiges oubliés laissés derrière eux?Néanmoins – malgré tout ceci; donc finissons ainsi: Peut-on affirmer fermement qu'Ed Gein demeure justement symbole incarnant curieuse dualité humaine ? Un mélange étrange entre frayeur indescriptible côté sombre puis empathie éveillée face désespérante quête amour?! Il semblerait finalement ironique aujourd’hui quand on considère comment certains individus contemporains continuent cependant admirer - même idolâtrer - personnages condamnables relatifs crasses agissements passibles sans hésitation aucune!
Un Enfance Triste et Isolée
Gein a grandi dans une famille dysfonctionnelle, son père étant un alcoolique violent et sa mère, une fervente chrétienne, lui inculquant des valeurs rigides. Après la mort de son père en 1940, Ed se retrouve isolé avec sa mère et leur maison dans une ferme délabrée. La perte de sa mère en 1945 le plonge dans une profonde solitude, le poussant vers des obsessions morbides.
Les Crimes Horribles
Les véritables horreurs associées à Ed Gein ont commencé à émerger dans les années 1950. En 1957, la disparition de la femme d'un propriétaire de magasin local a conduit la police à enquêter sur lui. Lors des recherches dans sa maison, les autorités ont découvert des éléments troublants, y compris des vêtements faits de peau humaine et des restes de cadavres. Ces découvertes ont révélé qu'il était impliqué dans des meurtres, notamment ceux de Mary Hogan et Bernice Worden.
Un Lien Avec la Culture Populaire
Les atrocités commises par Ed Gein ont eu un impact culturel durable. Son histoire a inspiré des personnages emblématiques tels que Norman Bates dans Psycho, Leatherface dans The Texas Chainsaw Massacre et même Buffalo Bill dans The Silence of the Lambs. Son héritage dans la culture populaire témoigne de l'influence profonde qu'ont eu ses crimes sur la peur collective liée aux tueurs en série.
Le Procès et la Sanité Mentale
Arresté et mis en examen, Ed Gein a été déclaré non coupable pour cause de démence et a été interné dans un hôpital psychiatrique. Au cours de son internement, il a souvent été décrit comme un homme tranquille, presque sympathique, mais ses crimes demeurent dans l'esprit de nombreux Américains comme un exemple des pires déviances de l'humanité.
Dernières Années et Mort
Gein est décédé le 26 juillet 1984, à 77 ans, à l'hôpital psychiatrique où il a passé de nombreuses années de sa vie. Son corps a été incinéré après sa mort, et ses cendres ont été dispersées dans la nature, marquant la fin d'une vie marquée par l'horreur et l'isolement.