1977 : E. Power Biggs, organiste de concert américain d’origine britannique (° 29 mars 1906).

L'histoire d'E. Power Biggs commence dans les ruelles humides de Londres, où, dès son jeune âge, il développe une fascination quasi mystique pour le son puissant et envoûtant des orgues. En ce jour ensoleillé du 29 mars 1906, un enfant voit le jour. Ce petit être ne sait pas encore qu'il serait appelé à transformer la perception de cet instrument majestueux au-delà des frontières de son pays natal. Alors que ses doigts effleurent les touches d'un orgue pour la première fois, une passion naissante s'éveille comme un feu qui n'attend que l'oxygène pour embraser le ciel.Cependant, cette passion ne se contente pas d'une existence tranquille dans l'ombre des vieux édifices gothiques britanniques. En effet, c'est sur le continent américain que Biggs trouve sa véritable scène. Ironiquement, il quitte une nation profondément ancrée dans la tradition musicale européenne pour se lancer à la conquête d'un nouveau monde où l'orgue était souvent considéré comme un simple instrument religieux. Peut-être est-ce ce défi qui a fait vibrer ses cordes intérieures avec tant de force ? Qui sait... mais cela marquerait le début d'une carrière fulgurante.En pénétrant dans les salles de concert américaines au cours des années 1930 et 1940, E. Power Biggs attire immédiatement l'attention par sa virtuosité éclatante et son approche novatrice du répertoire classique. Il n'est pas seulement un interprète ; il devient un ambassadeur de l'orgue lui-même s'efforçant de montrer au monde que cet instrument pouvait jouer bien plus que les hymnes austères et les pièces liturgiques typiques qui lui étaient souvent assignées.Malgré cela, chaque succès rencontre son lot de scepticismes. Les critiques ne manquent jamais de remettre en question cette quête ambitieuse visant à populariser un instrument trop souvent relégué aux églises ou aux concerts sacrés. Pourtant, grâce à une série d'enregistrements audacieux – parfois considérés comme des provocations musicales – Biggs réussit à établir sa réputation non seulement comme organiste mais également comme pionnier du récital d’orgue moderne.Il faut comprendre qu'E. Power Biggs n'était pas simplement préoccupé par la technique ; il était avant tout animé par une mission artistique profonde faire entendre la voix puissante et émotionnelle de l'orgue au plus grand nombre possible ! Ses concerts sont devenus des événements marquants : véritables spectacles musicaux où chaque note semblait danser sous ses mains agiles avec une précision presque surhumaine.En dépit des obstacles rencontrés tout au long du chemin – y compris ceux émanant parfois même du milieu musical traditionnel dont il était issu –, sa détermination n’a jamais fléchi… Au contraire ! À partir des années 1950 jusqu'à sa mort en 1977, E. Power Biggs devient progressivement le symbole même du renouveau organistique aux États-Unis.Chaque performance est devenue aussi électrique qu'un orage approchant : pleine de promesses étouffées par la pression sociale ou historique ! Ainsi va-t-on découvrir que derrière chaque note magistralement jouée se cache non seulement une virtuosité sans égale mais aussi toute une histoire personnelle faite d’efforts incommensurables… Cette expérience humaine se reflète indéniablement dans ses interprétations puissantes et émouvantes !La vérité est qu'E. Power Biggs transcende rapidement le statut traditionnel réservé aux organistes classiques ; son charisme sur scène attire même ceux qui n'ont jamais été exposés à ce type musical auparavant... Une petite révolution musicale s’opère sous leurs yeux ébahis !Ses voyages incessants entre les États-Unis et l'Europe lui permettent aussi d'entretenir ces précieux liens artistiques avec différents compositeurs contemporains qui voient en lui non seulement un interprète exceptionnel mais également un relais pour diffuser leurs œuvres auprès du grand public souvent indifférent envers ces nouveautés musicales dont certains affirmaient pourtant être déjà dépassées…Et puis arrive cette fameuse année 1977… Le monde entier pleure alors cette figure emblématique disparue trop tôt… Ironiquement c’est lors d’un concert donné dans sa ville adoptive qu’il rend son dernier souffle ; laissant derrière lui une empreinte indélébile sur tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route…Aujourd'hui encore presque cinquante ans après sa mort on ressent encore aujourd'hui cet héritage vivant qu’il a su bâtir avec passion : nos oreilles semblent entendre résonner ces compositions immortelles à travers lesquelles il avait si brillamment donné vie au génie créatif humain ! Les jeunes musiciens cherchent désormais eux aussi à capter cette essence artistique si précieuse !Les historiens racontent que grâce à E.Power Biggs , l’orgue retrouve peu à peu sa place légitime parmi les instruments phares couronnés par leur pouvoir expressif unique – faisant fi des conventions établies ou bien encombrantes normes sociales!Ainsi donc aujourd’hui encore… nous redécouvrons cette musique fascinante qui semble suspendre notre souffle et soulève bien plus que simplement quelques notes écrites sur papier jauni par le temps!Dans cette continuité temporelle infinie où musique rime avec émotions humaines : pouvons-nous vraiment imaginer comment aurait évolué notre rapport artistique sans l’impact majeur laissé ici-bas par E.Power Biggs ?