Driss Jettou, homme d'État marocain.

Dans les couloirs du pouvoir marocain, une figure émergea, façonnée par des luttes politiques et des ambitions personnelles. Driss Jettou, un homme d'État aux mille facettes, est né dans le tumulte de la période post-coloniale marocaine. Bien que son enfance à Rabat ait été marquée par la tranquillité d’un foyer aimant, la politique s’infiltrait déjà dans sa vie comme une ombre insidieuse. Il grandit sous le regard attentif d'une mère soucieuse de son éducation et d'un père qui ne manquait jamais de lui rappeler l'importance du devoir envers la patrie. Cependant, ce n’est pas uniquement un environnement familial qui allait définir son destin. À l'âge adulte, Jettou s'engagea dans les méandres des institutions gouvernementales. Ironiquement, ses débuts dans le monde politique furent empreints de technocratie plutôt que de passion idéologique ; il devient directeur général de l'Office National des Chemins de Fer (ONCF) en 1990, démontrant ainsi sa capacité à naviguer habilement au sein des structures complexes du royaume.Mais cette ascension fulgurante ne fut pas sans embûches... En effet, malgré ses succès initiaux dans le secteur public où il modernisa les infrastructures ferroviaires marocaines un exploit qui améliorerait les transports pour des millions de citoyens il se heurta à un monde politique en proie aux rivalités internes et aux luttes de pouvoir.Peut-être que sa plus grande décision a été celle prise lors de sa nomination en tant que Premier ministre en 2002. À ce moment-là, le Maroc était à la croisée des chemins : entre réformes nécessaires et conservatisme enraciné. Jettou accepta ce défi avec une détermination palpable ! Pourtant, cette position exposa également ses vulnérabilités face à un système où chaque geste était scruté par ceux désireux de profiter du moindre faux pas.Durant son mandat – qui dura jusqu’en 2007 – il tenta plusieurs réformes économiques ambitieuses visant à assainir l’économie nationale tout en essayant d’apporter davantage d’équité sociale. Cependant… Les promesses faites par Jettou se heurtèrent rapidement aux réalités désenchantées : le taux de chômage demeura élevé malgré ses efforts pour attirer les investissements étrangers.En parallèle, alors qu’il soutenait vigoureusement l’idée d’une société civile forte et engagée comme si c’était là une clé pour ouvrir les portes vers un avenir meilleur certains observateurs pensaient qu’il se heurtait constamment au scepticisme ambiant… Ironiquement ! Malgré tous ces efforts envers une gouvernance plus transparente et participative ou peut-être grâce à eux ? Les défis sociopolitiques continuaient d’évoluer sans relâche.Le départ inattendu du gouvernement a laissé place à divers spéculations sur ses ambitions futures ; aurait-il pu rêver d’un retour triomphal ? Dans les salons feutrés où se murmurent souvent les noms des potentiels candidats politiques pour prendre la relève au sommet... Qui sait quelles alliances se formaient alors dans l’ombre ? Néanmoins , Driss Jettou choisit finalement la voie moins médiatisée ; loin du tumulte incessant du pouvoir central.Il ne disparut pourtant pas complètement... Car cette personnalité charismatique poursuivit son engagement social en rejoignant diverses instances internationales où sa voix pouvait encore peser sur certaines décisions cruciales concernant le développement durable et humanitaire au Maroc et ailleurs ! Peut-être qu'il espérait ainsi apporter sa contribution tout en gardant une certaine distance avec les arcanes du pouvoir !Sans doute conscient que chaque mouvement pouvait avoir une conséquence retentissante sur celui qui venait après lui – même après avoir quitté officiellement ses fonctions politiques –, Driss Jettou continua néanmoins d’observer avec acuité l’évolution socio-économique marocaine depuis les coulisses… Le souvenir persistant qu'il laisse derrière lui est rempli non seulement par ses réussites mais aussi par ces zones grises : celles où subsistent encore tant d’interrogations quant aux véritables impacts sociaux issus de toutes ces réformes engagées durant son mandat…Aujourd'hui encore alors même que plusieurs générations émergent sous le poids parfois écrasant des attentes modernes ! il semble évident que cet homme reste présent dans les mémoires collectives tout autant comme figure emblématique liée aux défis successifs auxquels fait face notre époque actuelle! Son image pourrait être celle-ci : celle d'un architecte complexe cherchant toujours plus loin... Vers cet idéal fragile mais attirant qu'est celui du progrès durable !Et pendant ce temps-là... L’histoire moderne continue inlassablement ; elle tisse inéluctablement différentes narrations autour des personnages ayant marqué leurs sociétés respectives… Comme nous pouvons tous nous demander comment ces vies publiques façonnent notre compréhension collective aujourd’hui ?