1905 : Dorothy Fields, librettiste et parolière américaine († 28 mars 1974).

Dans une petite chambre d'un quartier vibrant de New York, un éclat de créativité est né. Dorothy Fields n'était pas simplement une enfant, mais plutôt une petite rêveuse dont l'imagination débordante s'épanouissait à travers les mots et la musique. À cette époque, le début du XXe siècle était synonyme de bouleversements culturels et sociaux. Les cafés fourmillaient d'artistes en quête d'inspiration, tandis que le jazz commençait lentement à faire sa marque sur la scène musicale américaine. Peut-être qu'elle ne savait pas encore que son nom serait un jour gravé dans l'histoire du théâtre musical. Cependant, grandissant dans une famille d'artistes son père étant un célèbre compositeur la jeune Dorothy a sans doute été influencée par les mélodies qui flottaient autour d'elle. Sa première rencontre avec la musique s'est faite presque naturellement ; les accords joués par son père résonnaient dans son cœur comme des promesses de gloire future. Ironiquement, c’est dans ce milieu artistique que l’idée même de devenir librettiste n’a germé qu’en elle plus tard. Elle ne tarda pas à se lancer dans l’écriture ; ses premiers vers étaient des ébauches maladroites qui racontaient ses rêves et ses désirs. Malgré cela, cette passion pour le théâtre musical est restée enfouie jusqu’à ce qu’elle ait atteint sa vingtaine alors qu’un coup du destin lui offrait une opportunité inattendue. En 1920, elle rencontre un groupe de musiciens qui ont besoin d’un parolier pour leur nouvelle production théâtrale. Elle hésita au départ… Mais peut-être qu’il était temps pour elle de briser la coquille et de se jeter tête baissée dans cet océan d’opportunités. Ses premières collaborations furent avec des compositeurs comme Jimmy McHugh et Harold Arlen mais c'est avec "Sweet Charity" en 1966 qu'elle atteindra des sommets jamais égalés auparavant. C’était une période où les thèmes abordés par le théâtre musical devenaient plus audacieux et engageants : les histoires parlaient aux femmes modernes cherchant leur place dans un monde en mutation rapide ! Qui sait si cette pièce emblématique aurait vu le jour sans sa plume délicate mais puissante ? La carrière florissante de Dorothy Fields a pourtant connu son lot d’obstacles : à chaque succès venu couronner ses efforts inlassables se dressaient des défis sous forme de discrimination liée à son genre dans un milieu majoritairement masculin... Cela dit, elle ne fut jamais découragée ! Avec détermination – car après tout, chaque mot écrit était pour elle une affirmation vitale – elle continua à écrire tout au long des décennies suivantes. Au-delà des rimes et du rythme entraînant trouvé sur scène, Dorothy avait ce don particulier : celui d'insuffler vie aux personnages féminins souvent négligés ou stéréotypés par ses contemporains ! Peut-être que là résidait véritablement sa force… Dans un monde où trop souvent les femmes étaient reléguées au second plan ou représentées uniquement comme des figures passives attendant leur prince charmant. Une fois encore durant les années 1940 - alors que la Seconde Guerre mondiale dévastait tant de vies - Dorothy créa “A Tree Grows in Brooklyn”, œuvre poignante reflétant tant l'espoir que la lutte quotidienne... Parallèlement aux tumultes extérieurs ; ces mots devenaient non seulement source d'évasion mais aussi véritables échos résonnant au sein même du public américain pris entre anxiété collective face à l’avenir incertain ! Son travail a finalement été récompensé lorsque reçu plusieurs Tony Awards ainsi qu'un Academy Award pour “The Way You Look Tonight” en 1936! Cette chanson a laissé une empreinte indélébile sur la culture populaire – tellement iconique aujourd’hui encore… Qui sait combien de couples amoureux se sont fiancés ou ont célébré leurs noces en écoutant ces douces mélodies ? Pourtant derrière chaque succès brillé également quelques ombres; il arrive parfois que ceux qui brillent soient aussi accablés par leurs propres créations... Après avoir consacré tant d’énergie pendant plus de cinquante ans au monde théâtral réflexion permanente sur sa propre identité! Les mots lui échappèrent peu avant sa mort en mars 1974: « J’ai toujours voulu être libre » révélateur profond venant du cœur! Aujourd'hui encore, alors même que nous évoquons le nom bien-aimé donné aux artistes tels qu'elle : 'parolière' - il serait difficile non seulement non pas reconnaître combien cet héritage demeure vivant! Les jeunes artistes continuent très souvent s’inspirer directement – non seulement parce qu’ils admirent son audace créative; mais surtout car ils ressentent cette envie ardente eux aussi transmettre quelque chose au monde… Ironiquement donc tandis que certains pourraient voir fin tragique lorsque quelqu'un quitte cette Terre; il existe également beauté éternelle entrelacée tous travaux réalisés durant existence humaine passée... Pour beaucoup aujourd'hui - quand on parle « Broadway » ; imaginez simplement tous ces rêves transformant peu à peu notre réalité! Ces lumières scintillantes illuminant nuits sombres existent grâce âmes telles celles-là ayant bravement tracées chemins avant nous…