1870 : Constant Huret, cycliste sur route français († 18 septembre 1951).

Au cœur des bouleversements de la fin du 19e siècle, alors que la France émerge lentement de ses blessures, un jeune homme audacieux voit le jour à Paris en 1870. Constant Huret, héritier d'une époque où le vélo commence tout juste à conquérir les cœurs et les esprits, grandit dans une ville vibrant au rythme des révolutions industrielles et culturelles. À cette époque, peu auraient pu prédire que ce simple enfant deviendrait l'un des pionniers du cyclisme sur route, un domaine encore balbutiant mais prometteur.

Ironiquement, alors que ses contemporains s'enrôlaient dans des carrières plus conventionnelles ou se perdaient dans les méandres des luttes politiques de l'époque, Huret choisit une voie singulière. Peut-être était-ce cette passion pour l'adrénaline qui lui dictait son destin ? Qui sait... Mais il n'a pas tardé à enfourcher sa première bicyclette un événement marquant qui a révélé en lui un talent brut pour la vitesse et l'endurance.

En 1896, après avoir affûté ses compétences dans les rues pavées de Paris et participé à plusieurs compétitions locales sans vraiment faire parler de lui il remporte cependant son premier succès notable lors d'une course importante. Cette victoire est comme une lumière au bout du tunnel : elle attire l'attention non seulement sur sa personne mais aussi sur le sport émergent qu'il représente. En devenant champion amateur de France dès 1897, il dévoile une habileté qui va transformer non seulement son parcours personnel mais également celui du cyclisme français.

Cependant, le chemin vers la gloire ne serait pas exempt d'embûches. L'engouement populaire pour le cyclisme commence à croître rapidement; pourtant cette montée fulgurante est accompagnée par une concurrence acharnée. C'est ainsi qu'en 1903 se tient la première édition du Tour de France événement marquant qui va changer à jamais le visage du cyclisme professionnel. Huret participe avec détermination aux premières épreuves de ce marathon monumental ; malgré cela, il ne parvient pas toujours à s'imposer comme figure incontournable face aux légendes naissantes comme Maurice Garin ou Gustave Garrigou.

La période entre les deux guerres voit émerger un Constant Huret aguerri ; peut-être conscient que sa carrière touche bientôt à sa fin ? À partir des années 1920, avec moins d’opportunités compétitives devant lui sur route dû notamment au changement générationnel parmi les coureurs il trouve refuge en devenant entraîneur et mentor pour la jeunesse montante du cyclisme français ! Une manière subtile mais efficace d’initier ceux qui suivront ses traces tout en continuant à faire vivre sa passion dévorante pour ce sport.

En parallèle de ces activités formatrices aux côtés des jeunes talents aspirants tels qu’André Leducq ou Georges Speicher deux figures emblématiques qui domineront le peloton quelques années plus tard Huret cultive aussi son amour personnel pour la nature en pratiquant régulièrement des randonnées vélo-camping autour des campagnes françaises… Son esprit aventureux semble revivre chaque fois qu’il s’échappe loin du tumulte parisien; ces moments passés sous les cieux étoilés restent gravés dans son cœur comme témoignages silencieux d’une vie bien remplie !

Néanmoins… Le temps passe inexorablement! En septembre 1951 arrive fatalement ce moment où Constant Huret tire sa révérence ; après avoir marqué durablement l’histoire du cyclisme français pendant près d’un demi-siècle ! La nouvelle ne tarde pas à parcourir rapidement tous les cercles sportifs : nombreux sont ceux qui pleurent cet homme humble ayant consacré tant d’efforts au développement et encadrement sportif autour de cette discipline vibrante tantôt sauvage tantôt poétique !

Aujourd’hui encore… Son héritage perdure : chaque coup de pédale porté sur nos routes empruntées rappelle non seulement cet homme exceptionnel mais également toutes celles et ceux ayant œuvré silencieusement derrière lui afin d’ériger cet art noble tel qu’on le connaît désormais ! Pour mémoire : on pourrait presque dire que grâce aux efforts inlassables accumulés durant toute leur existence; ces héros discrets sont finalement parvenus à transformer leurs rêves fous autrefois considérés comme utopiques en réalité palpable aujourd'hui...

Ainsi donc…. Alors même que nous célébrons chaque été nos champions modernes au fil extrêmement exigeant Tour mythique ; n'oublions jamais ceux dont l'esprit continue encore aujourd’hui de souffler sur notre passion commune! Comment ne pas voir là toute l’ironie poignante – mêlant nostalgie douce-amère – témoignant parfaitement bien que sans ces premiers pionniers rien n’aurait été possible? Leur mémoire vit toujours… En nous!