1972 : Colin Munro MacLeod, généticien américain d'origine canadienne (° 28 janvier 1909).

Dans les années 1900, un vent de curiosité scientifique balayait le monde. Au cœur de cette effervescence, Colin Munro MacLeod voyait le jour en ce 28 janvier 1909, dans un petit village du Canada. Né d'une lignée d'explorateurs intellectuels, il semblait prédestiné à arpenter les sentiers inexplorés de la génétique. Enfant, il s'illustre non seulement par son intelligence vive mais également par une soif insatiable d'apprendre qui le poussait à dévorer chaque livre sur la biologie qu'il pouvait trouver.Cependant, la vie dans ce coin reculé du Canada n'était pas sans défis. Les hivers rigoureux et les ressources limitées marquaient son enfance. Malgré cela, il cultivait des rêves audacieux aller aux États-Unis pour étudier à l'université et contribuer aux avancées scientifiques qui façonnaient l'avenir de l'humanité. Peut-être que cette ambition précoce était alimentée par des récits fascinants d'érudits qu'il avait rencontrés lors de ses lectures.Les années passèrent rapidement et après avoir terminé ses études secondaires avec brio, MacLeod traversa la frontière américaine pour poursuivre ses études supérieures. Il s'inscrivit à l'Université Columbia où il fit une rencontre déterminante : celle avec le professeur Oswald Avery. Ironiquement, c'est dans ce laboratoire réputé que Colin découvrit sa passion pour la biologie moléculaire une discipline encore balbutiante mais prometteuse. Sous la tutelle d'Avery, il se plongea dans les mystères de l’ADN et des chromosomes comme un alpiniste conquérant une montagne inexplorée.Au fil des ans, MacLeod se distingua non seulement par son intelligence exceptionnelle mais aussi par son esprit curieux et sa capacité à poser les bonnes questions au bon moment peut-être là résidait l'essence même du grand scientifique qu’il allait devenir ! En 1944, lui et ses collègues réalisèrent des expériences qui allaient révolutionner notre compréhension de la génétique : ils démontrèrent que l'ADN est bien le matériel génétique responsable de la transmission héréditaire chez les bactéries.Cette découverte fut accueillie avec enthousiasme parmi ses pairs ; cependant elle ne fut pas exempte de controverses. La science étant souvent jalousement gardée comme un trésor secret parmi quelques-uns... De nombreux chercheurs doutaient encore des conclusions tirées par MacLeod et son équipe; après tout, remettre en question des vérités établies demande courage et ténacité! Pourtant leurs résultats furent corroborés par plusieurs autres études au fil du temps assurant ainsi leur place légitime au panthéon scientifique.Peut-être aurait-on pu penser que ces succès auraient suffi à assouvir son besoin d'accomplissement... Cependant Colin Munro MacLeod ne s’arrêta pas là ! Il consacra sa carrière à explorer davantage cet univers complexe qu’est celui du vivant ; ces laboratoires devenant alors son sanctuaire où il pourrait dévoiler lentement mais sûrement tous les secrets cachés dans nos cellules.Durant cette période florissante qui suivit – MacLeod se mêla également au mouvement croissant autour des recherches sur l’ADN ; toutes ces rencontres avec brillants scientifiques tels que James Watson ou Francis Crick enrichissaient sa pensée! Qui sait si leur ambiance collaborative n’a pas nourri en lui cette idée brillante qui germait déjà ? Ces échanges furent sans doute aussi source d’inspiration lorsque vint le temps pour lui de passer enfin sous le feu des projecteurs lors de conférences internationales – défendant ainsi fièrement ses découvertes !Les années suivantes furent marquées par plusieurs nominations prestigieuses jusqu'à obtenir finalement en 1960 le titre tant convoité membre éminent du National Academy of Sciences - représentant non seulement un honneur personnel mais également témoignant du respect accordé envers ses contributions indéniables dans le domaine médical… Loin d’être vaniteux cependant… Sa modestie restait intacte ! Cette humilité était probablement due aux luttes incessantes affrontées tout au longde sa carrière ! Une attitude exemplaire chez quelqu’un ayant eu accès aux sommets académiques!Ironiquement ou peut-être tragiquement… Le parcours exceptionnel ne pouvait rester éternellement lumineux : peu avant sa mort survenue en 1972 - conséquence naturelle malgré tout ; une maladie sournoise venait assombrir ce tableau radieux après tant d’années consacrées corps et âme; laissant derrière lui non seulement un héritage scientifique inestimable mais surtout beaucoup trop peu reconnu pendant sa vie!Il est intéressant aujourd'hui encore de constater comment certains aspects clés développés grâce aux travaux réalisés par Colin Munro MacLeod continuent à influencer notre compréhension moderne sur divers traitements médicaux utilisant désormais comme fondement essentiel notamment celui basé sur thérapie génique! Pour nombre d'entre nous sans même réaliser combien nous devons rendre hommage – même indirectement – au savoir-faire élaboré soigneusement durant ces années passées !Ainsi … À travers chaque laboratoire dont nous entendons parler aujourd’hui résonne quelque part silencieusement échos puissants laissés derrière soit : rien moins qu’un hommage vibrant rendu a cet homme discret dont on parle peu ... Mais dont je suis convaincu leurs esprits continueront longtemps après leur départ.