1665 : Claude François Bidal d'Asfeld, militaire et gentilhomme français († 7 mars 1743).

En effet, à peine adolescent peut-être à l'âge où d'autres s'amusaient encore avec des jouets il avait déjà pris la voie du service militaire. Pour lui, ce choix n'était pas seulement une obligation familiale ; c'était une vocation qui naissait de son désir ardent de défendre l'honneur du royaume et d'écrire sa propre légende au cœur des batailles. Qui sait si ce besoin inné de conquérir était enraciné dans ses ancêtres guerriers ?La carrière militaire du jeune homme fut marquée par un événement décisif : sa participation à la bataille de Fleurus en 1690. Malgré son inexpérience relative face aux vétérans aguerris qui le côtoyaient sur le champ de bataille, il fit preuve d'un courage exceptionnel.

Ironiquement, alors que beaucoup auraient fui devant l'adversité, il saisit cette occasion pour briller dans la tourmente.Sa bravoure ne passa pas inaperçue ; elle attira même les yeux bienveillants du roi Louis XIV lui-même ! En raison de ses exploits militaires remarquables et de sa loyauté indéfectible envers la couronne française malgré les risques inhérents à ces conflits sanglants il gravit rapidement les échelons militaires. Les historiens racontent que ce chemin fulgurant était aussi dû à son habileté politique : il savait manœuvrer dans cet univers complexe où alliances et rivalités coexistaient.Cependant, tout n’était pas rose pour Bidal d’Asfeld. Bien qu’il ait obtenu plusieurs distinctions honorifiques et commandements notables tout au long des années suivantes dont celui de gouverneur militaire d’Antibes en 1707 ces succès étaient souvent ternis par les rivalités internes au sein même des forces armées françaises.Peut-être que ses contemporains voyaient en lui non seulement un militaire aguerri mais aussi un homme aux ambitions démesurées ? Il s'est allié avec certains nobles puissants mais a également suscité l'envie chez ceux qu'il a dépassés grâce à son ascension fulgurante... Une danse délicate entre gloire et jalousie !Le temps passa...

Et peu après avoir reçu le titre tant convoité de maréchal en 1734 couronnant ainsi une carrière remplie tantôt d'exploits héroïques tantôt d'incertitudes politiques Claude François Bidal d’Asfeld continua sa route sur un chemin semé d’embûches jusqu'à atteindre ses dernières années sereines.Dans ses vieux jours pourtant troublés par quelques réminiscences douloureuses des guerres passées… Alors qu’il vivait paisiblement sur ses terres provençales… Le souvenir vibrant du bruit assourdissant des combats se mêlait aux doux souvenirs bucoliques où désormais seuls chantonnaient oiseaux et criquets ! Peut-être rêvait-il alors encore aux batailles glorieuses qu’il avait menées avec fougue ?Enfin... Le 7 mars 1743 marqua la fin tragique mais digne du parcours tumultueux ou plutôt glorieux qui avait été celui du maréchal Bidal d'Asfeld ! Sa mort est survenue presque discrètement... Comme si ce héros se retirait lentement mais sûrement vers l'infini...Aujourd'hui encore dans nos manuels scolaires comme dans nos récits historiques le nom « Bidal » demeure inscrit parmi ceux ayant contribué activement à forger non seulement notre histoire nationale mais aussi européenne! Qui sait combien ses actions ont pu influencer le destin politique ou militaire français ? Peut-être que cette figure méconnue rappelle également aux nouvelles générations que derrière chaque grande victoire se cache souvent un parcours personnel semé d'embûches !Ce mélange fascinant entre gloire passée et mépris relatif aujourd'hui nous amène inévitablement vers une réflexion contemporaine: Comment apprécier pleinement ces hommes dont les destins s’entrelacent toujours avec notre histoire collective? Et surtout… Que nous apprend leur héritage face aux défis actuels ? Chaque héros a-t-il finalement droit à notre respect ou uniquement notre curiosité nostalgique ?