1703 : Charles Perrault, homme de lettres et académicien français (° 12 janvier 1628).

La fin du XVIIe siècle a été marquée par une révolution littéraire qui allait redéfinir les contours de la narration et de la fable. En ce début des années 1700, l’héritage d’un homme se dessine lentement dans les ombres des contes qu’il a façonnés : Charles Perrault. C'est un homme qui ne naît pas simplement dans une famille bourgeoise à Paris en 1628, mais qui entre dans un monde où les histoires sont souvent plus réelles que la vie elle-même. La maison familiale, remplie d’érudition et d’esprit critique, voit grandir un enfant dont l’imaginaire sera nourri par le luxe du savoir.Son parcours n’est pas sans embûches. Malgré ses études de droit à l'Université de Bourges où il se distingue tout autant par son intelligence que par son caractère audacieux il est tiraillé entre le désir de s'affirmer comme juriste et celui de laisser libre cours à sa plume. Qui sait quel chemin aurait pris son existence s’il avait choisi d’embrasser pleinement le droit plutôt que la littérature ? Cependant, c'est finalement sa passion pour l'écriture qui le pousse vers les salons littéraires raffinés de Paris.Dans ces cercles privilégiés, Perrault rencontre des figures influentes comme Madeleine de Scudéry ou encore François de La Rochefoucauld. Grâce à ces échanges intellectuels riches et vibrants, il commence à écrire des poèmes et des essais mais quelque chose lui manque encore... Les histoires qu'il entend circuler autour des tables sont empreintes d'une magie indéniable ; c'est là qu'il puise l'inspiration pour créer ses premiers récits.Cependant, ce n’est qu’après avoir atteint la quarantaine que Perrault trouve véritablement sa voix unique : celle du conte. Peut-être est-ce une forme d’évasion face aux conventions rigides du milieu académique ? Quoi qu’il en soit, en 1697, lorsque paraissent "Les Contes de ma mère l’Oye", il se lance dans un défi audacieux ! Loin d’être uniquement destinés aux enfants comme beaucoup pourraient le penser aujourd'hui, ces récits touchent également au cœur même des dilemmes moraux auxquels font face les adultes.À travers Cendrillon ou Le Petit Chaperon Rouge figures emblématiques forgées sous sa plume habile Perrault livre non seulement des contes enchanteurs mais aussi une critique sociale acerbe déguisée sous les ors du merveilleux. Ironiquement, alors que beaucoup attribuent la moralité stricte inhérente à ces récits aux traditions anciennes... il n’en est rien ! Ce sont ses propres réflexions sur la société moderne qui colorent chacune de ses histoires. Sa capacité à manier avec finesse le langage fait vibrer chaque page ; on pourrait presque entendre murmurer sous ses mots les échos ancrés dans le cœur collectif.En parallèle de cette montée fulgurante vers la gloire littéraire arrive cependant une ombre portée sur son succès : sa nomination en tant qu’académicien au sein de l'Académie française provoque quelques frictions parmi ses pairs ! En effet, beaucoup voient en lui non pas un créateur authentique mais simplement un opportuniste cherchant à tirer profit du prestige institutionnel ! Ironiquement encore... ces critiques vont renforcer son statut auprès du public !Pourtant derrière ce sourire affable se cache aussi l'insatisfaction latente : malgré son succès grandissant au sein des salons littéraires parisiens et auprès du peuple… peut-être aspire-t-il encore à davantage ? Sa volonté inébranlable d’explorer différents genres littéraires ne fait que nourrir cette quête incessante vers quelque chose qui semble toujours hors portée...Les années passent alors que Charles Perrault continue désespérément à jongler avec son héritage culturel tout en tentant constamment d'innover être reconnu autant pour sa prose claire et accessible que pour sa richesse symbolique révèle bien souvent être deux faces contradictoires pourtant complémentaires ! La poésie s’y mêle parfois inextricablement sans jamais donner prise totalement au besoin visuel exigé par un certain lectorat...Alors même qu'il approche paisiblement vers la fin tragique mais attendue d’une vie entière dédiée aux mots… Le voilà piégé entre souvenirs flamboyants issus parfois directement issus tonitruants déclamations poétiques plus jeunes générations… Plongé dans ce mouvement nostalgique face aux nouvelles vagues artistiques révolutionnant art & littérature !Il disparait finalement en 1703 alors même que certains reconnaissent déjà implicitement combien chaque parole écrite continuera éternellement résonner telle une mélodie insaisissable transmise sous forme symbolique génération après génération… Qui sait si c’est réellement cela être immortel ?Des siècles plus tard aujourd’hui encore! Les contes classiques nous transportent toujours loin … L'héritage littéraire laissé derrière lui continue ainsi inéluctablement fertiliser imaginaire collectif illustrant puissamment comment cet homme fut bien plus qu’un simple écrivain: Un bâtisseur mythologique engendrant continuellement réflexions fascinantes quant aux réalités sociales contemporaines exposées via prisme enchanté enfance…Et pendant que certaines écoles s’efforcent déjà transmettre messages éducatifs inspirés symboliques rendant hommage nom mythique : leur portée va bien au-delà simples mœurs car leurs enseignements transcendent largement frontières temps & espace devenant intemporels incitant chacun explorer infiniment profondeur essence humaine…