2008 : Bronisław Geremek, homme politique polonais, ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2000 et député européen de 2004 à 2008 (° 6 mars 1932).

Né en 1932 dans un petit village polonais, Bronisław Geremek était destiné à devenir une figure emblématique de la politique européenne. Cependant, son enfance n’a pas été sans épreuves. Élevé dans le sillage des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, il a vu sa famille décimée par l’occupation nazie et les répressions communistes. Ces événements tragiques ont sans doute forgé son caractère résilient et son engagement envers les droits de l’homme.En tant que jeune homme, Geremek a suivi des études d’histoire à l’Université de Varsovie. C’est là qu’il a découvert sa passion pour la politique et la diplomatie. Ironiquement, alors qu’il aspirait à une carrière académique, le vent du changement soufflait sur la Pologne. En 1980, avec le mouvement Solidarność qui émergeait sous la houlette de Lech Wałęsa, il s’est retrouvé propulsé sur le devant de la scène politique.Geremek n'était pas seulement un intellectuel; il était également un militant acharné. En rejoignant Solidarność, il a pris part aux luttes pour les droits des travailleurs et contre l’oppression soviétique. Peut-être que ses plus grands talents se sont révélés lorsqu'il s'est trouvé face aux puissants : ce fut lors des négociations du Round Table en 1989 où ses compétences diplomatiques ont permis d'aboutir à des accords historiques menant à la transition pacifique vers une démocratie.Le chemin qui mena Bronisław Geremek au poste de ministre des Affaires étrangères entre 1997 et 2000 ne fut pas simple. Malgré ses nombreuses contributions à l'avancement démocratique en Pologne, certains membres du parti au pouvoir ne voyaient pas d’un bon œil sa vision pro-européenne; ils lui reprochaient son penchant pour une ouverture vers l'Ouest qui aurait pu affaiblir les relations traditionnelles avec Moscou. Pourtant, Geremek persista dans cette voie il croyait fermement que l’avenir de la Pologne résidait dans son intégration européenne.Son mandat comme ministre fut marqué par une intense activité diplomatique ; notamment pendant les négociations pour rejoindre l’Union Européenne. Il navigua habilement entre les attentes internes et externes : si certains Polonais craignaient que leur culture soit absorbée par cette nouvelle entité politique immense une peur récurrente chez nombre d'Européens Geremek savait convaincre avec éloquence que c’était un choix indispensable pour garantir sécurité économique et liberté personnelle.En parallèle à cette carrière éminente sur le plan national, Geremek ne tarda pas à élargir son horizon international comme député européen entre 2004 et 2008. Cependant, tout cela ne se passa pas sans accroc ! À Bruxelles où se mêlaient visions idéologiques diverses parfois conflictuelles lui chercha inlassablement un consensus autour des valeurs humanistes qu'il chérissait tant.Mais comme toute étoile brillante qui traverse le ciel nocturne… parfois une ombre apparaît ! Alors qu’il poursuivait ces nobles objectifs politiques avec passion ardente, Bronisław devait aussi faire face aux conséquences imprévues d’une telle vie publique : pressions médiatiques incessantes ou critiques acerbes venant même parfois d’alliés inattendus! Peut-être est-ce là un reflet cruel mais réaliste du monde politique moderne ?Sur le plan personnel toutefois… c'était un homme ancré dans ses principes moraux respectueux envers ceux qui avaient autrefois combattu pour leurs droits mais également conscient des imperfections humaines ! Ses discours touchaient souvent des cordes sensibles au sein du public ; n’évoquait-il pas constamment « L'Histoire doit être mémoire », exprimant ainsi sa conviction selon laquelle nous devions toujours nous souvenir des luttes passées afin d’éviter leurs répétitions futures ?La fin de sa carrière approchait inexorablement alors même qu’il continuait inlassablement son travail parlementaire jusqu’à sa mort tragique en juillet 2008 dans un accident automobile près de Paris... Ironiquement donc ! Ce passionné défenseur des libertés individuelles avait voulu trouver refuge temporaire en France ; ce pays dont il admirait tant non seulement le système démocratique mais aussi toutes ces vies perdues sous les régimes oppressifs !Aujourd’hui encore… cet héritage reste vivant parmi ceux ayant cru en lui - ces nombreux jeunes Polonais désireux aujourd'hui plus que jamais d'embrasser pleinement leur identité européenne tout en préservant leur riche patrimoine culturel! Dans chaque débat animé autour du futur continental peut-être reverra-t-on ce regard sage porté par celui qui osa imaginer différents chemins ? Les historiens racontent souvent comment certaines personnalités peuvent changer notre vision collective... Et ainsi perdure donc mémoires vibrantes telles celles laissant entendre « L’Europe est notre avenir » tout cela grâce aux inspirations laissées derrière !Les vagues démocratiques engagées dès lors commencent réellement à porter leurs fruits aujourd’hui – car finalement – si Bronisław Geremek avait incarné ce combat-là... pourquoi non chacun ? Qui sait combien encore seront influencés par cet exemple éclatant ?