1967 : Billy Strayhorn, pianiste, arrangeur et compositeur américain (° 29 novembre 1915).

Dans un petit appartement de Pittsburgh, un jeune garçon était assis au piano, ses doigts dansant avec grâce sur les touches. L’air était chargé de mélodies qui racontaient des histoires d’amour perdues et de rêves inaccessibles. C’était là que Billy Strayhorn est né, non seulement comme un enfant mais aussi comme une âme musicale en quête d’expression. À l'aube des années 30, alors qu'il n'était encore qu'un adolescent, la musique jazz commençait à imprégner les rues vibrantes de la ville. Cependant, ce qui aurait pu n'être qu'une passion pour beaucoup se transforma rapidement en une obsession : Billy voulait écrire et composer.Il a fréquenté l'école secondaire de Schenley où il a développé son talent. Son professeur de musique a été frappé par ses capacités ; peut-être que cette attention précoce lui a ouvert des portes qu'il n'aurait jamais imaginées. C'est ainsi que sa vie prit un tournant inattendu lorsqu'il eut l'occasion d'assister à un concert du grand Duke Ellington le titan du jazz dont le son deviendrait son inspiration ultime. Ironiquement, alors qu’il admirait Ellington depuis le fond de la salle, Strayhorn ne pouvait pas se douter qu’il deviendrait bientôt son bras droit.Au début des années 40, après avoir déménagé à New York pour poursuivre ses rêves musicaux, il frappa à la porte du célèbre orchestre d'Ellington avec une simple composition intitulée "Lush Life". Pourtant, malgré sa beauté inouïe et sa complexité harmonique qui trahissaient déjà le génie du compositeur elle fut initialement rejetée par certains musiciens pour sa difficulté technique. Mais Strayhorn ne se découragea pas ; sans doute persuadé que chaque note jouée était une victoire en soi.Finalement reconnu par Duke Ellington lui-même comme ayant « quelque chose d’unique », Strayhorn fut intégré dans l’orchestre comme arrangeur et compositeur. Ce partenariat allait transformer non seulement leur carrière mais également le paysage musical américain tout entier ! Ensemble ils ont créé des œuvres emblématiques telles que "Take the 'A' Train", une pièce dynamique qui continue de résonner dans les salles de concert aujourd'hui.Cependant, au-delà des succès éclatants s'étendaient aussi des luttes internes profondes. En tant que musicien afro-américain ouvertement homosexuel durant une période où cela était socialement inacceptable peut-être même dangereux Strayhorn vivait dans l'ombre tout en créant des œuvres lumineuses. Cela pourrait être vu comme ironique : celui qui peignait tant d'étoiles avec ses compositions vivait lui-même dans la pénombre.Ses relations personnelles étaient souvent compliquées ; celles-ci ont oscillé entre amitié sincère et rivalités jalouses au sein même du milieu musical new-yorkais. Un ami proche avait dit à son sujet : « Billy pouvait faire pleurer un piano ! » Mais derrière cette capacité émotive se cachait également un homme tourmenté par ses propres démons intérieurs... Peut-être ces luttes personnelles alimentaient-elles sa créativité débordante ?Les années passèrent; Strayhorn continua à briller aux côtés d’Ellington tout en forgeant son propre chemin musical unique et indélébile ! Les concerts étaient souvent éblouissants ; il transformait chaque représentation en spectacle vivant rempli d’énergie contagieuse ! Cependant malgré ces moments exaltants sur scène il souffrait parfois d’une profonde solitude...Il collabora avec divers artistes au fil des décennies tout en continuant à composer sous différents styles allant du blues aux ballades poignantes qui touchaient toutes les âmes présentes dans la salle; beaucoup disaient même que certaines mélodies semblaient capables de raconter leur propre histoire personnelle! Cette capacité extraordinaire à captiver le public reste sans égal !Ironiquement encore… Alors qu'il touchait enfin