1799 : Basile Moreau, prêtre catholique français, fondateur de la Congrégation de Sainte-Croix († 20 janvier 1873).

À la fin du XVIIIe siècle, alors que les ombres de la Révolution française se projetaient sur le pays, un jeune homme en quête de sens et de foi errait dans les rues tumultueuses de sa ville natale. En 1799, à une époque où la France était secouée par des changements radicaux, Basile Moreau faisait son entrée dans ce monde tourmenté. Né dans une modeste famille de Saint-Étienne, il ne savait pas encore que sa vie serait marquée par un appel divin qui le mènerait à fonder un ordre religieux.La jeunesse de Basile était empreinte d'incertitudes l'Église était sous pression et ses valeurs étaient remises en question. Pourtant, il ressentait une vocation profonde pour le sacerdoce. Cependant, alors que beaucoup prenaient leurs distances avec la foi face aux bouleversements sociaux et politiques, lui persistait à croire en la lumière d'une mission supérieure. Cette passion pour l’Église l’amenait non seulement à entrer au séminaire mais également à embrasser les idéaux réformistes qui allaient bientôt définir son parcours.Ironiquement, c'est dans ce contexte chaotique qu'il prit conscience des besoins spirituels des jeunes et des pauvres autour de lui. Il comprit que l'Église devait s'adapter aux temps modernes tout en restant fidèle à ses racines. En 1837, après avoir été ordonné prêtre deux ans plus tôt malgré les défis croissants auxquels il faisait face notamment la persécution religieuse il fonda la Congrégation de Sainte-Croix. Cet acte audacieux visait non seulement à apporter un renouveau spirituel mais aussi à offrir un soutien éducatif aux jeunes délaissés par une société en pleine mutation.Peut-être qu’au fond, Basile Moreau voyait déjà au-delà des horizons incertains : un monde où chaque individu aurait accès à une éducation morale et chrétienne solide. Avec quelques compagnons convaincus par sa vision radicale d'un ministère engagé socialement et éducativement, il ouvrit ses premiers établissements scolaires avec conviction.Malgré cela, les débuts furent loin d'être simples. La Congrégation devait faire face aux scepticismes tant extérieurs qu’intérieurs ; certains membres du clergé doutaient même des intentions réelles derrière cette initiative novatrice ! Mais Basile était déterminé : “Éduquer pour évangéliser”, répétait-il sans relâche et cela se traduisit par l'ouverture rapide d'écoles sur tout le territoire français.Son travail se poursuivit tout au long des décennies suivantes avec succès ; cependant son parcours n’était pas exempt d’épreuves personnelles. Dans une période où les institutions religieuses subissaient pressions politiques intenses ainsi que critiques virulentes sur leur rôle dans la société civile… Bien souvent ces luttes personnelles auraient pu entamer sa foi ou son engagement ! Mais peut-être qu'une force intérieure inébranlable le poussait toujours plus loin ? Qui sait quelles tempêtes intérieures affronta-t-il ?En 1851 arriva enfin le moment tant attendu : il obtint l'approbation officielle du pape pour sa congrégation ! Ce succès lui apporta reconnaissance mais aussi davantage de responsabilités ; nombreux étaient ceux désireux de rejoindre ses rangs... De cette manière naquit peu après « Les Frères » puis « Les Sœurs », agrandissant ainsi considérablement l'impact éducatif du mouvement religieux sous sa direction.La mort frappa toutefois avec force lorsque Basile Moreau s'éteignit paisiblement en janvier 1873 après avoir consacré toute sa vie au service divin et éducatif ! Il avait laissé derrière lui non seulement une communauté florissante mais également un héritage inestimable qui perdurerait bien au-delà de son existence terrestre…Aujourd'hui encore – plus d'un siècle après son départ – on observe comment ses idéaux continuent d'influencer diverses initiatives éducatives autour du globe ! L'œuvre réalisée par cette humble congrégation s'est répandue comme une traînée de poudre ; témoignant ainsi du pouvoir indéniable d’une vision authentique associée à un cœur dévoué ! De nombreuses écoles aujourd’hui portent fièrement le nom “Sainte-Croix” : symboles vivants du parcours exceptionnel mené par cet homme qui n’a jamais cessé d’espérer envers et contre tout !Dans notre époque contemporaine où tant se questionnent encore sur leur propre place spirituelle ou sociale… Le témoignage laissé par Basile Moreau apparaît comme une lumière éclairant ces chemins tortueux parfois obscurs… Et ainsi continue-t-il – peut-être même malgré lui – a inspirer nombre ceux cherchant voie vers vérité ou réalisation personnelle.