Ascanio Sforza, cardinal de l'Église catholique († 27 mai 1505).

La maison des Sforza était alors en pleine ascension et cela représentait tant d'opportunités que de dangers. Les rivalités entre les familles nobles en Lombardie n’étaient pas seulement des combats pour le pouvoir, mais aussi des affrontements idéologiques qui allaient marquer cette période tumultueuse.Cependant, ce qui aurait pu être un chemin pavé d'or ne tarda pas à se teinter d'ombres. En effet, le jeune Ascanio se trouva rapidement pris au cœur des machinations politiques milanaises. Ironiquement, bien que son ascendance noble lui offrit une position privilégiée pour revendiquer le trône ducal à Milan après la mort du duc Francesco Sforza en 1466, il n'en devint jamais réellement le souverain : sa vie bascula lorsque Ludovico il Moro son oncle prit les rênes du pouvoir.Le nouveau duc avait alors une stratégie élaborée pour assurer sa domination sur Milan ; il fallait apaiser les puissantes familles nobles tout en cultivant des alliances savamment dosées avec l'Église catholique.

C'est là qu'Ascanio fit preuve de ses talents diplomatiques : devenu cardinal grâce aux manœuvres habiles de Ludovico auprès du pape Sixtus IV, Ascanio réussit à allier carrière ecclésiastique et ambitions politiques.Peut-être qu’il ne réalisait pas encore pleinement que cette promotion pouvait également être un piège ; malgré cela, elle marquait un tournant décisif dans sa vie. En tant que cardinal-évêque de Milan en 1484, il pouvait désormais user non seulement d’un titre prestigieux mais également d’une immense influence spirituelle ce qui s'avérera essentiel lors des nombreuses batailles politiques qui suivraient.La fragilité du pouvoir est sans doute ce qui définit au mieux cette époque instable. Quand Alexandre VI accéda au trône pontifical en 1492 un personnage controversé connu pour ses relations tumultueuses avec diverses factions romaines Ascanio dut naviguer dans ces eaux troubles avec prudence. Il s'allia rapidement avec certains alliés stratégiques tout en restant conscient que chaque mouvement pourrait soit renforcer soit affaiblir ses propres aspirations.Son influence grandissante lui permit d'agir comme médiateur lors des conflits entre différentes puissances italiennes ; paradoxalement cependant...

ces mêmes querelles alimentaient également une montée de tensions parmi les familles nobilières rivales souhaitant tirer profit du désordre ambiant ! Qui sait combien de fois Ascanio a dû peser ses mots soigneusement avant chaque rencontre cruciale…Les années passèrent ainsi sous un signe contradictoire : celui de la gloire illuminée par l'hypocrisie sournoise souvent présente chez ceux qui côtoyaient l'aristocratie cléricale italienne ! À mesure qu'il bâtissait sa réputation comme homme avisé capable tantôt de tactique politique innovante tantôt d'interventions spectaculaires lors des conclaves papaux... on percevait peu à peu qu'un grand déchirement intérieur le taraudait sans relâche.Ironiquement peut-être... c’est précisément cette agitation morale liée aux contradictions inhérentes à son statut social et religieux qui lui valut finalement quelques ennemis redoutables… L'un deux étant Giuliano della Rovere , dont les ambitions personnelles seraient tôt ou tard vouées à entrer directement en conflit avec celles d’Ascanio !D’autre part cependant..., malgré toutes ces luttes sournoises entourant leur amitié ambiguë durant leurs premières années ensemble – on entend dire qu’Ascanio inspira parfois respect chez ceux traversant aussi bien courriers amoureux échangés – ludisme prévalent semble-t-il ! Il faut reconnaître là encore que cet aspect joue autant contre lui que pour lui…Puis vint enfin 1505… Un tournant tragique mais prévisible vu l’état fragile éprouvé par notre protagoniste après tant d’années passées sous pression constante ! Le cardinal Sforza tomba gravement malade et tandis qu'il ressentait chaque jour davantage les effets destructeurs du temps passé derrière ces murs poussiéreux où règnent cléricalisme omniprésent; ironie cruelle ou bénédiction divine ?La veille même d’une manière presque prophétique Ascanio rédigea quelques lettres évoquant non seulement les affaires courantes touchant directement son diocèse mais surtout anticipa également quelques réflexions personnelles… Peut-être y exprimât-il même certaines pensées plus sombres quant au sens ultime apporté par toutes ces luttes endurées jusqu’alors ? Comme si consciemment où non...Ainsi périt-il le 27 mai 1505 entouré par ses compagnons fidèles mais confronté inéluctablement désormais face-à-face avec ses erreurs passées! L’héritage laissé derrière lui se révéla ambigu comme c’est souvent le cas lorsque l’on jongle entre pouvoir temporel et spiritualité éternelle les historiens racontent aujourd'hui comment certains ont vu là reflet tragique incarnant échecs humains inéluctables rencontrés sur route tortueuse vers salvation personnelle…Aujourd'hui encore pourtant... On peut percevoir ce même combat résonnant chez certains leaders religieux tentés toujours vers plus grande ambition tout en oubliant parfois pourquoi ils furent appelés initialement auprès divin! Parfois assis sur trônes précaires faits eux-mêmes brique après brique… De quoi réfléchir profond!