1860 : Arthur Schopenhauer, philosophe allemand (° 22 février 1788).

Dans le tumulte intellectuel du début du XIXe siècle, un enfant naquit dans une ville portuaire allemande, son cri résonnant comme un présage dans les couloirs de l'histoire. Arthur Schopenhauer voyait le jour le 22 février 1788 à Dantzig, un lieu vibrant d'idées et de commerce. Cependant, la lumière qui l'entourait n'était pas celle d'une enfance dorée : il était destiné à vivre des relations tumultueuses avec ses parents. Son père, homme d'affaires ambitieux, espérait que son fils embrasserait une carrière lucrative. Pourtant, la sensibilité artistique et philosophique de Schopenhauer ne pouvait être contenue par les attentes matérialistes.À peine adolescent, il fut confronté au suicide tragique de son père en 1805. Cette perte précoce marqua indélébilement son esprit ; peut-être y trouva-t-il la première étincelle qui nourrirait sa réflexion sur la souffrance humaine. Au lieu de suivre la voie tracée par son père, il choisit d'explorer les méandres de l'esprit humain et des idées philosophiques. Ironiquement, alors qu'il s'immergeait dans l'étude des philosophies orientales et occidentales Platon et Kant notamment sa mère insistait pour qu'il devienne commerçant.Il a donc quitté Dantzig pour Berlin en quête d'une éducation académique plus adaptée à ses aspirations spirituelles. Malgré cela, même là-bas, il peinera à se faire accepter dans les cercles académiques; son approche pessimiste semblait déranger ceux qui prenaient plaisir aux lumières du progrès du temps moderne.Les années passent... À partir de 1818, après avoir enfin publié "Le monde comme volonté et représentation", Schopenhauer commence lentement à se faire connaître. Dans cette œuvre monumentale écrite dans un moment où la philosophie était souvent entachée par le rationalisme excessif il pose les fondements d'une pensée profonde sur la volonté humaine : "La volonté est tout." Cela semble simple en apparence mais implique une vision du monde tragique où chaque désir conduit inexorablement à une souffrance continue.Les critiques ne tardèrent pas à surgir... Mais malgré leur ferveur dévastatrice car peu comprenaient ou acceptaient sa vision nihiliste – quelque chose changea profondément dans ses interactions avec ses contemporains ; une communauté naissante commença à se former autour de ses idées sombres mais fascinantes.Cependant! La notoriété n'est pas sans défis... En pleine maturité intellectuelle au milieu des années 1830-1840; alors qu’il était considéré comme un outsider incontournable dans le paysage philosophique européen; ce fut aussi une période marquée par des conflits personnels intenses – notamment avec Nietzsche qui allait plus tard révéler que Schopenhauer avait été l’une de ses plus grandes influences… jusqu'à ce que leur divergence philosophique devienne évidente !Schopenhauer a développé sa pensée sur l'art comme refuge face aux affres de l'existence humaine ! Il croyait que seule la beauté pouvait offrir un apaisement temporaire au tourbillon incessant des désirs humains ; alors qu'il observait avec méfiance toute forme d'optimisme naïf proposé par ses contemporains idéalistes tels que Hegel...Et ainsi va sa vie ! Alors qu'il acquiert reconnaissance auprès des artistes et écrivains tout en continuant d'attirer autant admirateurs que détracteurs; pendant plusieurs décennies encore après sa mort prématurée survenue en septembre 1860… On peut dire sans doute que cet auteur acéré laisse derrière lui non seulement un héritage philosophique complexe mais aussi une empreinte durable sur ceux ayant osé remettre en question leur propre existence.Aujourd'hui encore… Les débats autour de ses théories font rage parmi psychologues modernes ou existentialistes cherchant continuellement sens face aux complexités internes humaines engendrant stress permanent! Son image se retrouve parfois caricaturée chez ces jeunes influencés par ces lignes sombres explorant désespoir contemporain tels TikTokers partageant pensées mélancoliques ; mais ils semblent ignorer combien celles-ci s'ancrent profondément jusqu'à nos racines philosophiques…Ainsi donc?! Peut-être que notre relation avec nous-mêmes exige toujours cette lutte intérieure entre lumière et ombre… Comme Schopenhauer nous rappelle justement : "La vie oscille telle une pendule entre douleur et ennui". En fin compte : serait-il ici parmi nous aujourd’hui? Qui sait quelle œuvre aurions-nous pu découvrir sous son regard critique pourtant si précieux?