1889 : Ante Pavelić, homme politique croate, dirigeant de l'État indépendant de Croatie et fondateur du mouvement politique des Oustachis († 28 décembre 1959).
L’histoire d’Ante Pavelić ne commence pas avec une naissance classique, mais plutôt dans un contexte d'effervescence politique, où les aspirations nationales se mêlaient aux tensions ethniques. En 1889, dans la ville de Glina, en Croatie, un enfant vient au monde. Ce garçon est destiné à jouer un rôle controversé dans l’histoire du XXe siècle. Dans cette petite ville de la région de Banovine, il grandit au sein d'une famille qui valorise la fierté nationale et l’identité croate des valeurs qui marqueront profondément son parcours.À mesure qu'il avance vers l'âge adulte, Pavelić se nourrit de la colère et du ressentiment envers l'Empire austro-hongrois qui opprime les Slaves du sud. Sa jeunesse est façonnée par des mouvements nationalistes émergents; il s'implique rapidement dans le parti politique des droits croates. Cependant, sa passion pour l'indépendance croate le pousse à adopter des méthodes plus radicales. C'est à cette époque qu'il commence à réfléchir à la possibilité d'un État indépendant pour son peuple.Malgré cela, le début de sa carrière politique véritablement significative survient lors de ses études en droit à Zagreb là où il devient membre actif du mouvement étudiant nationaliste. Ironiquement, c’est aussi ce milieu universitaire qui le conduit à entrer en contact avec des idées fascistes naissantes en Europe : ce mélange explosif façonne sa vision politique et prépare le terrain pour ses actions futures.À peine sorti de l’université, Pavelić décide qu’il ne peut plus rester passif face aux injustices subies par les Croates. En 1920, il fonde une organisation secrète appelée Oustachis (Ustaša), dont l’objectif avoué est d’obtenir une Croatie libre par tous les moyens nécessaires... y compris la violence. Son activisme attire rapidement l’attention des autorités autrichiennes et yougoslaves qui commencent alors à surveiller ses activités avec suspicion.En 1928, une tentative d'assassinat sur un homme politique serbe éveille encore davantage les tensions entre les différentes communautés ethniques présentes dans le royaume yougoslave. Les autorités réagissent avec vigueur : Pavelić doit fuir sa patrie pour échapper aux représailles il se rend alors en Italie où il trouve refuge parmi les fascistes musoliniens ! Peut-être que ces rencontres nourrissent ses ambitions ? Qui sait ?Les années passent et pendant cette période d'exil volontaire ou forcé , Pavelić devient un acteur clé du mouvement anti-yougoslave tout en tissant progressivement des liens avec diverses organisations fascistes européennes particulièrement durant les années 1930 ! En effet, son approche directe et brutale lui permet de gagner rapidement des partisans parmi ceux qui partagent ses convictions radicales.Le moment charnière arrive avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale : lorsque l’Allemagne nazie envahit la Yougoslavie en 1941... c’est ici que Pavelić voit enfin s’ouvrir devant lui une opportunité inespérée ! Soudainement propulsé au sommet grâce au soutien du Reich allemand désireux d’exploiter ces nouvelles dynamiques politiques régionales... Il est nommé dirigeant de ce qui sera connu sous le nom d'État indépendant de Croatie (NDH). Dans cet État fantoche sous tutelle allemande,Pavelić met immédiatement en œuvre une série de mesures visant non seulement à établir une administration centralisée mais aussi – plus tragiquement – promouvoir un programme ultranationaliste basé sur l’idée raciale ; son régime cherche ainsi à éliminer toute opposition et notamment – ironie cruelle – plusieurs groupes ethniques minoritaires comme les Serbes ou même certains groupes juifs !Peut-être que ces décisions étaient motivées par un désir profond d'affirmer son pouvoir sur cette terre tant convoitée ? Ou peut-être était-ce simplement une réponse désespérée face aux défis auxquels il était confronté ? Toujours est-il que son règne est marqué par la violence brutale : on estime que près de 700 000 personnes ont été tuées durant cette période sombre !Cependant... malgré tous ces excès sanglants et cruels,le vent tourne après quelques années; vers 1945 alors que les Alliés avancent progressivement vers la victoire finale contre Hitler! Les forces communistes yougoslaves commencent leur ascension fulgurante tandis que Pavelić perd pied sur scène internationale...Fuyant devant eux… sans doute pensait-il pouvoir trouver refuge ailleurs ? Il réussit tout juste à quitter Zagreb avant qu'elle ne tombe entre leurs mains s’enfuyant finalement vers l'Argentine où il vit caché pendant plusieurs décennies jusqu'à sa mort en décembre 1959.Aujourd'hui encore… son héritage reste douloureux pour beaucoup! De nombreux historiens affirment qu'il a joué un rôle essentiel dans la formulation moderne du nationalisme croate… laissant derrière lui non seulement souvenirs glorieux mais également cicatrices indélébiles au sein même du tissu social croate!Alors qu’une nouvelle génération commence maintenant tout juste à découvrir cette figure complexe remplie autant d’ambitions personnelles que politiques elles sont confrontées directement aux questions brûlantes liées aux droits humains ainsi qu’à leurs propres identités nationales modernes… Un constat révélateur fait surface : n’y a-t-il pas quelque chose chez Ante Pavelić qui nous rappelle nos propres luttes contemporaines ?Son nom surgit souvent lors des débats autour du nationalisme extrême aujourd’hui... jusqu'à faire trembler certains murs politiques encore très sensibles!En somme - pavés sanglants parsemant notre histoire commune - avant même même sa naissance individuelle; comme si chaque être humain portait toujours ancrée profondément au fond elle-même « empreinte » laissée derrière elle…Loin derrière lui pourtant s’étendait horizon tissé soyeux espoirs prometteurs perdus face vagues tumultueuses conflits dévastateurs traversant siècles passés jusqu’à présent... Pouvons-nous réellement avancer ensemble sans regarder derrière nous ?...
Jeunesse et formation
Pavelić grandit dans un contexte politique instable, marqué par les tensions entre Croates et Serbes au sein de l'Empire austro-hongrois. Après avoir terminé ses études de droit à l'Université de Zagreb, il entre en politique dans les années 1920, rejoignant d'abord le Parti des droits croates.
Fondation des Oustachis
En 1930, Pavelić fonde le mouvement des Oustachis, un groupe nationaliste croate qui prône l'indépendance de la Croatie. Ce mouvement est radical et est considéré comme extrémiste, adoptant des méthodes violentes pour atteindre ses objectifs. Après un attentat à la bombe à Belgrade en 1928, Pavelić est forcé de fuir en exil, d'abord en France puis en Italie, où il établit des contacts avec les fascistes.
Dirigeant de l'État indépendant de Croatie
Avec l'effondrement du Royaume de Yougoslavie en 1941, Pavelić revient en Croatie et est nommé dirigeant du nouvel État indépendant de Croatie, un régime pro-nazi. Son gouvernement est marqué par la persécution des Serbes et des Juifs, ainsi que par la mise en place d'un régime de terreur. Les Oustachis, sous sa direction, commettent de nombreuses atrocités, notamment dans les camps de concentration.
Après la guerre et décès
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'État indépendant de Croatie s'effondre, et Pavelić s'enfuit en Argentine, où il vit en exil jusqu'à sa mort le 28 décembre 1959. Sa vie et son œuvre restent controversées, et il est souvent présenté comme un héros national par certains, tandis que d'autres le voient comme un dictateur responsable de crimes de guerre.