1935 : André Citroën, industriel français (° 5 février 1878).

André Citroën, le nom résonne comme une légende dans le paysage industriel français. Il n’est pas seulement un constructeur automobile, mais un visionnaire dont l’impact sur l’automobile moderne est indéniable. La toile de sa vie est tissée d’ambition, d’innovation et, ironie du sort, de tragédie.Né dans un quartier populaire de Paris en 1878, André était le fils d'un père polonais et d'une mère française. Peut-être que dès ses premiers pas sur les pavés parisiens, il a compris que la mécanique était son destin. Alors qu’il n'était qu'un jeune garçon, son père lui offrit une petite voiture à vapeur qui éveilla en lui une passion dévorante pour les machines. Au fil des années, cette fascination ne se contenta pas de s’épanouir; elle devint une obsession créatrice.Cependant, la route vers le succès fut semée d’embûches. À peine sorti des bancs de l'école polytechnique à 20 ans, il embrassa sa carrière chez Munitions et Explosifs pour la guerre – ce qui devait sembler être une ironie tragique pour un homme voué à construire des véhicules civils. Son esprit inventif lui permit rapidement de gravir les échelons ; pourtant au fond de lui-même brûlait ce désir insatiable de créer quelque chose d'inédit...Il mit finalement sur pied sa propre entreprise après avoir quitté son poste prometteur chez Munitions et Explosifs en 1912 : Citroën ! Ce fut comme si toutes les pièces du puzzle s'étaient enfin assemblées mais ce n'était que le début... Dans l'effervescence des années 1920 qui suivirent la Grande Guerre, André fit connaître sa marque grâce à des innovations telles que la production en série grâce au modèle Type A lancé en 1919. Une révolution ! Les voitures devenaient accessibles aux classes moyennes.Malgré cela car tout succès a ses revers cette ascension fulgurante attirait jalousies et critiques acerbes du monde automobile établi... Le processus industrialisé qu'il avait mis au point était perçu comme une menace par ses contemporains. Mais André ne recula pas : avec son emblématique "Traction Avant", il défia toutes les conventions établies sur le design automobile. L'innovation fut telle que ce modèle allait marquer toute une génération.Pourtant sous cette façade brillante se cachait un homme souvent tourmenté par ses choix stratégiques hasardeux… Par exemple, alors qu'il investissait massivement dans ses usines et produits avant-gardistes pour rester compétitif face aux géants américains tels que Ford ou General Motors ces décisions financières allaient bientôt peser lourdement sur son entreprise.Les historiens racontent que vers la fin des années 1920 déjà – malgré l'immense popularité croissante de ses modèles – Citroën commença à faire face à des difficultés financières grandissantes ! Peut-être son plus grand tort fut-il d'avoir négligé l'importance du financement extérieur ; sans doute aurait-il dû chercher alliances plutôt que rivalités ?Avec l'approche désastreuse des années 1930 période marquée par la crise économique mondiale –, André tenta désespérément de maintenir tête haute... Ironiquement alors qu’il avait révolutionné le secteur automobile français avec tant d’audace , c’est justement cet audace qui allait mener au déclin inéluctable !En mars 1935 pourtant encore rayonnant lors du Salon International de l’Automobile où il présenta fièrement plusieurs nouveaux modèles dont « Traction Avant », peu savaient déjà qu'il se débattait contre les démons financiers dans l'ombre… Ses efforts furent vains : citant sa dette colossale auprès du constructeur américain Michelin , tout s’effondrait comme un château de cartes…La fin approche inéluctablement: après avoir dû vendre sa marque mythique au groupe Michelin quelques mois plus tard! Un coup cruel porté au cœur même d’un homme devenu pionnier alors même qu’il avait consacré tant années à bâtir cet empire...Le drame personnel culmina ainsi lorsque André Citroën décida peu après – accablé par le chagrin –de mettre fin à ses jours; c’était là peut-être là aussi ultime démonstration tragique d’un héritage laissé derrière lui... Aujourd'hui encore lorsque nous évoquons son nom , nos pensées vont non seulement vers ces automobiles emblématiques mais également vers ce personnage complexe - pétri contradictions - dont certaines paroles résonnent avec force parmi la jeunesse contemporaine: « Osez innover! » .Et quel héritage!... C'est presque ironique ; bien plus tard après sa mort brutale en 1935 dans cette solitude cruelle ayant marqué tant esprits dans toute France , Citroën est redevenu tendance culturelle sous diverses formes: illustrations modernes où l'on voit régulièrement redessiner symboles iconiques issus histoire automobiles...Peut-être sommes-nous tous appelés aujourd’hui encore écouter attentivement voix silencieuse cet artisan hors norme dont vision continue inspirer générations nouvelles … Qui sait quelles aventures automobiles attendent nos descendants?