1926 : Alfred von Bary, ténor germano-maltais (° 18 janvier 1873).

En janvier 1873, dans une petite ville de l'île de Malte, un enfant vit le jour. Alfred von Bary n'était pas destiné à mener une existence ordinaire; ses premières respirations s'accompagnèrent des échos mélodieux d'une culture riche en traditions musicales. Ce mélange culturel lui imprégnerait plus tard sa voix puissante et émotive, un instrument qui le mènerait sur les scènes des plus prestigieuses opéras d'Europe. Dès son jeune âge, il se montra doué pour le chant; cependant, malgré ce don, sa route vers la gloire serait pavée d'embûches. Ses parents, bien que soutenants, avaient des attentes différentes pour leur fils: ils rêvaient pour lui une carrière stable et respectable loin des projecteurs scintillants du monde de l'opéra. Ironiquement, c'est en prenant son envol pour étudier à la Deutsche Hochschule für Musik à Berlin qu'il aurait finalement brisé ces chaînes. La scène berlinoise était alors vibrante et intense; les ténors comme lui y faisaient leurs débuts avec fracas. Cependant, la compétition féroce ne l'effraya pas. Alfred se lança tête baissée dans ce monde captivant et impitoyable du théâtre musical. Qui sait si ce choix audacieux a façonné son destin? Car bientôt, sa voix allait captiver les foules tout autant que les critiques. En 1894 après plusieurs années de lutte acharnée il fit enfin ses débuts sur scène au Berliner Hofoper. Cette performance serait considérée comme le moment charnière qui propulserait sa carrière vers de nouveaux sommets inexplorés... L'applaudissement retentissant du public marqua non seulement une reconnaissance mais aussi l’éclosion d’un talent unique qui allait résonner dans toute l’Europe. Malgré cela, chaque succès cachait ses propres démons : son ascension fulgurante fut souvent assombrie par la crainte permanente de l'échec et par la fragilité qui accompagne tout artiste sensible comme lui. Peut-être que cette anxiété tenace fut le prix à payer pour atteindre cet illustre statut? Les défis qu'il affronta ne firent qu'affiner davantage son art – chaque note chantée devenant un cri du cœur partagé avec ceux qui l'écoutaient. La période allant de 1900 aux années 1910 fut sans conteste celle où il atteignit son apogée artistique; il parcourut les scènes européennes telles que Milan ou Vienne faisant chavirer les cœurs par ses interprétations passionnées dans des œuvres telles que "La Traviata" ou "Carmen". Le rôle du Don José lui allait comme un gant ; ainsi lorsque sur scène il implorait Violetta ou exprimait son amour tourmenté envers Carmen... on pouvait presque entendre battre le cœur des spectateurs. Néanmoins, alors même qu'il brillait sous les feux des projecteurs européens derrière cette façade resplendissante se cachait un homme hanté par ses pensées sombres... Un homme dont la quête incessante de perfection érodait peu à peu son bonheur personnel! Des rumeurs circulaient sur sa vie privée tumultueuse ; peut-être était-ce cette lutte intérieure contre ses propres démons qui nourrissait la profondeur émotionnelle si palpable dans chacun de ses chants? Dans une interview faite en 1912 après un concert triomphal à Paris où il avait transcendé toutes attentes Alfred confia : « Le chant est ma confession »… Ces mots résonnaient avec autant d'intensité que chacune des notes émises lors de ses performances! Mais tragiquement alors même que certains voyaient en lui une étoile montante destinée à illuminer le monde entier ,la Première Guerre mondiale marqua un tournant sinistre dans sa vie professionnelle et personnelle. En effet; beaucoup pensèrent que cela pourrait freiner sa carrière : salles fermées pendant longtemps… Bien que cette époque ait été extrêmement difficile pour beaucoup d'artistes ,ironiquement cela ouvrit aussi certaines portes inattendues pour von Bary ! Il devint très actif dans diverses productions musicales militaires destinées à remonter le moral chantant même devant les troupes au front... Une manière désespérée mais courageuse d’apporter joie malgré la tragédie omniprésente autour ! Après-guerre vint apporter calme relatif mais aucune certitude concernant futur immédiat… C'est durant ces années là qu’Alfred commença peu à peu ressentir fatigue physique et mentale ; toutefois fidèle envers son amour profond pour musique ,il continua encore quelques temps tournée internationale jusqu’en 1925 se produisant même au Metropolitan Opera ! Cependant après plus deux décennies passées sous lumière aveuglante la pression finit par avoir raison de cet artiste aux mille facettes… Et puis vint ce fatidique mois février 1926 ... Alors qu'un vent froid balayait Berlin ,le rideau tombait lentement sur Alfred von Bary ... Sa voix emblématique s'éteignit lentement laissant derrière elle non seulement souvenirs vivaces chez ceux ayant eu chance écouter chef-d'œuvre musical mais aussi héritage perpétuel inspirant générations futures artistes! La nouvelle entraîna chagrin immense parmi admirateurs avides spectacles lyriques . Aujourd'hui encore certains parlent avec admiration talent exceptionnel dont bénéficiaient publics tant durant belle époque opéras! On raconte même qu’aujourd’hui encore certains jeunes chanteurs font appel héritage laissé afin nourrir leurs aspirations artistiques tandis membres génération actuelle redécouvrent pièces classiques écrites siècle dernier jouées tels chefs-d’œuvre intemporels ! Peut-être paradoxalement phénomène mystique entourant figures historiques demeure indissociable du lien indéfectible entre passions humaines personnelles & créations culturelles intemporelles! De nombreuses personnes continuent pleurer perte cet artiste dont magie vocale touchât âmes innombrables tous âges horizons différents... Dans tous cas ,l’héritage éternel laissé par Alfred von Bary rappelle quotidiennement importance tradition musicale profonde mêlant émotion brute talent pur ... Une legacy persistant aujourd'hui parmi nouvelles générations émergentes voulant également briser barrières plates-formes modernes offrant opportunités inespérées!