1894 : Alfred Schlemm, général d'armée allemand († 1986).

Dans l'ombre des grands conflits, où la poussière des batailles se mêle aux échos des cris de victoire et de désespoir, un homme émergea. Alfred Schlemm naît en 1894, dans un contexte tumultueux. Les tensions en Europe atteignent leur paroxysme, tandis que les nationalismes exacerbés préparent le terrain pour la Grande Guerre. Dès ses premières années, il ressentira l’appel du devoir militaire une vocation qui le marquera à jamais.Cependant, c'est sur le champ de bataille qu'il se forgea véritablement. Enrôlé pendant la Première Guerre mondiale, il ne se contenta pas d'observer les horreurs de la guerre ; il y participa activement. Le fracas des obus et l’odeur du métal rouillé devinrent une seconde nature pour lui. Malgré cela, ces expériences brutales lui apportèrent une compréhension profonde des stratégies militaires une connaissance qu'il mettrait à profit tout au long de sa carrière.À peine sorti du tourbillon de ce conflit dévastateur, Schlemm gravit rapidement les échelons au sein de l'armée allemande. Peut-être que sa plus grande force résidait dans sa capacité à naviguer entre les ambitions politiques et militaires... Ce mélange d'habileté tactique et d'intuition politique lui permit d’asseoir son autorité dans un milieu souvent chaotique.Durant l'entre-deux-guerres, alors que l'Allemagne peinait sous le poids du Traité de Versailles et d'une économie vacillante, Schlemm participa activement à la réorganisation militaire secrète du pays. C’était une période où tout semblait perdu... Ironiquement, c’est dans ces circonstances critiques qu’il redécouvrit son amour pour la stratégie militaire! Qui sait combien d’heures il passa à esquisser des plans sur des napperons ou dans les marges de vieux livres ?Le véritable tournant survint avec l’avènement du régime nazi en 1933. En tant que membre loyal de l’armée allemande, Schlemm s’adapta aux nouvelles réalités politiques imposées par Adolf Hitler. Il réussit non seulement à maintenir sa position mais aussi à gagner respect et influence parmi ses pairs. Cependant, ce faisant peut-être inconsciemment il scella également son destin face aux conséquences tragiques qui allaient suivre cette époque sombre.La Seconde Guerre mondiale éclata bientôt comme un orage furieux dont on aurait pu pressentir les signes avant-coureurs… Au cours des hostilités qui suivirent, Alfred Schlemm commanda plusieurs unités sur différents fronts européens ; notamment lors de campagnes mémorables comme celles en Pologne et en Union soviétique. La précision stratégique qu'il mettait en œuvre pouvait sembler magistrale aux yeux des observateurs contemporains… mais combien coûteuses étaient ces victoires ? La cruauté perdura même lorsqu'il reçut le titre honorifique "Général" ! Son nom résonnait parmi ceux qui avaient vaincu tant d’adversaires...Pourtant malgré tous ses succès militaires indéniables ce parcours n'était pas exempt d’ambiguïtés morales ni de dilemmes internes... Les récits relatent comment certaines décisions purent être influencées par sa loyauté envers un régime qui ne connaissait aucune pitié envers ses ennemis jurés ou ceux jugés indignes.Il est fascinant que même après la chute du Troisième Reich en 1945 quand beaucoup choisirent le chemin honteux ou se terrèrent dans le silence Alfred continua à évoluer avec détermination! Dans une ambiance troublée où chaque pas semblait chargé d'un poids historique lourd comme plomb! Il fut capturé par les forces alliées mais réussit à éviter toute condamnation formelle grâce sans doute au soutien stratégique dont il avait bénéficié durant son ascension fulgurante...Les années passèrent lentement alors qu’il naviguait entre défis personnels et révisions historiques nécessaires : écrivant parfois pour raconter ses propres expériences… Avec le recul peut-être apprit-il enfin ce que signifie vraiment servir ? En voyant ses camarades tomber autour de lui; certains jusqu’à devenir leurs propres ombres ...Au cours des décennies suivantes , Alfred Schlemm se retira progressivement sous les feux croisés : confronté avec sincérité non seulement aux conséquences désastreuses auxquelles avaient conduit certains choix stratégiques passés mais aussi aux souffrances infligées par ces mêmes batailles… À travers cette lente introspection s'éveillèrent chez lui quelques regrets tardifs; voire même quelques remords enfouis profondément!En cette fin XXe siècle largement empreinte encore par les souvenirs vivaces laissés derrière eux... Alors âgé désormais près d’un siècle; cet homme historique dont nombreux admirateurs continuèrent sans cesse à dresser portrait glorifié s’éteignit enfin doucement loin sous un ciel chargé cette fois-ci non plus d’éclats brillants mais plutôt apaisé !Pourtant – bien au-delà – nous voyons aujourd'hui comment certaines dynamiques militaristes demeurent enracinées; persistant toujours parmi nos sociétés modernes ! Si on interroge ceux qui ont grandi sous diverses influences ; leur réponse pourrait éveiller réflexions critiques nécessaires quant rapport entretenu avec figures semblables telles que Alfred Schlumm – héros controversé devenu finalement reflet poignant choix cruciaux souvent discutables…Ainsi demeure encore ce personnage fascinant plongé entre ombre lumière: incarnant ambiguïté humaine tout autant conquérante que vulnérable - symbole archétypal armée elle-même … Dans cette époque actuelle saturée infos parfois trompeuses - continuons-nous donc réellement questionner héritages laissés? N'est-ce pas là pourtant essentiel?