
Le Baháïsme : Douzième Jour du Mois de l'Élévation / ‘Alá’
Le Bahaïsme, une foi mondiale fondée au XIXe siècle par Bahá'u'lláh, souligne l'importance d'une vie spirituelle enrichie par des pratiques et des célébrations qui unissent les croyants. Parmi ces moments significatifs se trouve le douzième jour du mois de l'Élévation, également connu sous le nom de ‘Alá’, qui est une période consacrée au jeûne dans le calendrier badí‘. Ce mois, qui s'étend du 2 au 20 mars dans le calendrier grégorien, est non seulement un moment d'introspection spirituelle pour les Baha'is mais aussi une occasion de renouveler leur engagement envers leur foi et leurs principes.
Le Mois de 'Alá'
Le mois de 'Alá', qui se traduit littéralement par 'élévation', est le dernier mois de l'année bahá'í et est particulièrement significatif en tant que période de préparation spirituelle avant le Nouvel An bahá'í (Naw-Rúz). Ce mois est marqué par le jeûne, une pratique qui dure 19 jours et se concentre sur l'abstinence de nourriture et d'eau de l'aube au crépuscule. Ce jeûne est considéré comme un acte de dévotion, visant à encourager la purification de l'âme et à accroître la proximité avec Dieu.
Le Douzième Jour : Un Jour de Réflexion
Le douzième jour du mois de 'Alá' est particulièrement saint. À cette date, les baha'is se concentrent sur la réflexion intérieure, la prière et le renforcement de leur engagement envers leur foi. Ce jour représente une opportunité de méditer sur les enseignements de Bahá'u'lláh et de renouveler leur engagement à vivre ces enseignements dans leur quotidien.
L'Impact Spirituel du Mois de 'Alá'
Le mois de 'Alá' est vu comme une occasion de renouveau spirituel. Alors que les baha'is se préparent pour Naw-Rúz, ils prennent le temps d'évaluer leurs actions au cours de l'année écoulée et de se fixer de nouveaux objectifs spirituels. Cette phase introspective est à la fois un acte de réparation et d'aspiration à un niveau supérieur de compréhension et de pratique.
La lumière intérieure : Éveil spirituel
Dans la tradition baha'ie, chaque jour du mois de jeûne a sa propre signification profonde. Le douzième jour symbolise un appel à l'éveil spirituel et à la purification des pensées et des actions. Les Baha'is croient que ce jeûne n'est pas seulement physique ; il englobe également la restriction des pensées négatives et encourage à concentrer son esprit sur des réflexions positives. C’est un moment où les fidèles cherchent à se rapprocher de Dieu tout en se séparant temporairement des distractions matérielles.
Les sens éveillés : Un voyage intérieur
L'odeur douce des dattes fraîches emplit l'air alors que les familles baha'ies se rassemblent pour rompre le jeûne après le coucher du soleil. Les conversations joyeuses résonnent autour d'eux, mélangeant rires et récits inspirants tirés des écrits saints. Cette ambiance chaleureuse sert à rappeler aux participants l'essence même de la communauté baha'ie ensemble dans la prière et la réflexion.
Pensées flottantes : Le souffle d'un nouveau départ
Avec chaque verre d'eau que l'on boit pour briser le jeûne, on ressent une sensation de renouveau ; comme si chaque goutte rechargeait non seulement notre corps mais aussi notre âme. La douceur sucrée du thé chaud mêlée aux biscuits maison rappelle aux gens qu'il est temps d'évaluer leur parcours spirituel tout en appréciant les moments simples partagés avec leurs proches.
Les racines historiques : Une tradition sacrée
L’importance historique du jeûne dans la foi baha'ie ne peut être sous-estimée. Il a été institué par Bahá'u'lláh lui-même comme un moyen de purification physique et spirituelle afin d’approfondir notre lien avec Dieu. En observant ce jeûne entre le lever et le coucher du soleil pendant ces dix-neuf jours avant Naw-Rúz , chaque croyant participe à une tradition qui a été transmise depuis plus d'un siècle maintenant.
Miroir ancien : Réflexions sur notre passé
Dans les temps anciens, les communautés religieuses mettaient souvent en place des périodes similaires dédiées à la méditation ou au jeûne afin de renforcer leur lien avec Dieu cela inclut non seulement les Baha'is mais aussi diverses traditions islamiques présentes dans plusieurs cultures régionales telles que celle turque ou arabe.
Célébration ancestrale : Une communion humaine
Tandis que certains peuvent passer cette période en toute solitude ou réflexion personnelle, beaucoup choisissent plutôt de partager leurs expériences avec leurs amis ou voisins; cultivant ainsi un sentiment fort communauté solidaire réaffirmant sans cesse ce désir universel présent chez tous hommes.» À travers cette communion humaine s’exprime profondément l’idée bahá’íe selon laquelle «l’unité dans la diversité» doit être préservée parmi tous ceux cherchant lumière divine sous différentes formes culturelles.
L'héritage vivant : De génération en génération
C'est grâce aux enseignements transmis par Bahá’u’llah et son successeur ‘Abdu’l-Bahá qu’aujourd’hui encore nous pouvons observer ces pratiques lors de cet événement important appelé 'Alā'. Chaque année devient alors distinctement marquée par ce rituel où tant jeunes qu'adultes ressentent pleinement cette connexion ancestrale face défi croissant mondialisation moderne souvent dissolvante valeurs fondamentales religieuses communes .
Porteurs d'espoir: La voix fraîchement née
Ainsi ,nous voyons nos enfants participer activement autour table remplie plats festifs tout en écoutant histoires racontés grands-parents .Chacune anecdote apporte éclairage particulier sur sens authentique fête ainsi transmettant amour partage renforçant sentiments appartenance commune – jamais ne devrions oublier importance former liens intergénérationnels !
Échos intérieurs: Vers quoi tendons-nous?
A mesure que nous avançons ensemble durant cette traversée sacrée ,il convient toujours poser questionnement essentiel «À quoi aspirons-nous réellement ? »; car c’est bien là où réside véritable essence cheminement personnel vers but ultime amour divin partagé accessible chacun parmi nous .